vendredi 9 juillet 2010

En soutien à Plenel, Elkabach s'oppose à Laurent Wauquiez

La rétractation de l'ex-comptable n'incite pas la presse à la prudence

Les media font bloc contre la vérité

Le secrétaire d’Etat à l’Emploi a fustigé, vendredi sur Europe 1, les méthodes du site d'information payante Mediapart.

Bien qu'invité, Laurent Wauquiez, qui réagissait aux méthodes d'Edwy Plenel, a subi l'agressivité de Jean-Pierre Elkabach, solidaire de son confrère.

Or, l'ex-comptable s'est partiellement rétractée et Mediapart est d'ores et déjà pris en défaut. Lien PaSiDupes Mais, avec une brutalité déplacée, Elkabach soupçonne des pressions des enquêteurs, alors qu'il ne soulevait pas la question d'une possible manipulation, soit du témoignage, soit de la témoin par Mediapart.

Malgré le harcèlement et les interruptions de son hôte, le secrétaire d'Etat à l'Emploi a réussi à expliquer calmement que "Monsieur Plenel est un récidiviste de la calomnie", déplorant "son manque de déontologie journalistique".

VOIR et ENTENDRE


La déontologie journalistique en question
"Le seul climat de pression que Claire Thibout [l’ex-comptable de Liliane Bettencourt qui est "partiellement" revenue sur ses propos jeudi] dénonce, c’est celui de Mediapart. Elle dit que ses propos n’ont pas été retranscrits fidèlement par Mediapart. C’est quand même très grave. Elle dit même qu’ils ont été déformés, romancés", a estimé le secrétaire d’Etat, intarissable sur la question, avant d’ajouter : "C’est très grave. Ce qui est en question c’est la déontologie journalistique". Lien PaSiDupes

Et Laurent Wauquiez fait le rappel salutaire des règles de déontologie : "la déontologie journalistique c’est la recherche de la vérité, c’est vérifier, recouper ses sources (…). Mediapart n’a pas pratiqué un journalisme d’investigation mais un journalisme de calomnie", a-t-il insisté. Lien PaSiDupes

La publication des enregistrements
Par ailleurs, le secrétaire d'Etat a demandé "solennellement" au site de publier in extenso les enregistrements du témoignage de l'ex-comptable. "S'ils sont de bonne foi et si ce qu'ils disent est vrai, je demande très solennellement qu'ils publient in extenso les enregistrements, et sinon, vous me permettrez de douter très sérieusement de leur version", a-t-il assené.

"La calomnie"
"Monsieur Plenel, qui est le directeur de Mediapart, est un récidiviste de la calomnie. Je voudrais que l’on se rappelle ce qui s’est passé dans l’affaire Baudis… parce que Monsieur Plenel était là aussi avec la même méthode, la même personne, la même perte de déontologie, la même volonté de diffamer pour nuire et on s’était aperçu que ce qui avait été déballé sur la place publique avec Monsieur Plenel était en réalité totalement faux", a ensuite poursuivi Laurent Wauquiez.

Mediapart, l'effet boomerang
Le site d'information Mediapart, à l'origine des accusations les plus directes contre Nicolas Sarkozy et son ministre du Travail dans l'affaire Bettencourt/Woerth fait face à la contre-offensive de la droite indignée après trois semaines d'insinuations et d'attaques à l'honneur des hommes.

Considérant sa fonction, Xavier Bertrand était tout naturellement monté au front, lors d'un meeting mardi soir au côté d'Eric Woerth, en fustigeant les "méthodes fascistes" de Mediapart.

Edwy Plenel a menacé de poursuivre le numéro un de l'UMP pour diffamation.
Lien PaSiDupes
Mais c'était avant que sa témoin ne se mette à table et ne lâche la première bouchée.

3 commentaires:

  1. Plenel il a reçu ce mail ce matin.Copie:
    "des éléments dans l'affaire Baudis"... Pourquoi s'excuser ??? Edwy Plenel devrait jeter un coup d'oeil à Boîte à Pandore N°31 sur www.editionsliberte.com
    ' Une histoire de cadavre ' . Peut-être que le procureur Michel pourrait lui en dire un peu plus à Plenel ....

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  2. C'est amusant de voir combien MEDIAPART avait vu juste et détenait des arguments solides. Le premier magistrat de France, M. Nadal, vient de "suggérer" au Procureur Philippe Courroye de saisir un juge d'instruction dans le dossier Bettencourt/Woerth (très épais désormais le dossier. Honneur et courage sont ldes deux mots qu'il convient de décerner à Edwyn Pleynel et à ses journalistes : des vrais investigateurs. Honte à M. Wauquiez, qui peut jouer la quiétude et le donneur de leçons de morale : chose qu'il n'a plus lui même.

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  3. Anon, Nîmesseptembre 28, 2010

    A anonyme
    L'idolâtre apprendra que Plenel s'appelle Edwy et que les 'courageux' journalistes ne font pas d'investigation: ils attendent derrière leur téléphone que les aigris et les licenciés de France et de Navarre se vengent en dénonçant et en calomniant. Pas glorieux, tout ça!

    Anonyme devra aussi patienter jusqu'à ce que le tribunal se soit prononcé avant de pouvoir trouver "drôles" les accusations sans preuves.

    Il doit être un proche de Wauquiez et peut sans doute s'honorer de le connaître, puisqu'il porte des jugements sur sa force de caractère... J'en souhaite autant à Anonyme !

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