mardi 22 juin 2010

Sondage: les Français ne feraient confiance en rien ni personne

57% des sondés affirment ne pas faire confiance aux syndicats

Exception: maintien des popularités de Sarkozy et Fillon

La cote de popularité de Nicolas Sarkozy a gagné un point en juin à 34%, celle de François Fillon restant stable à 50%, selon le baromètre mensuel IFOP paru le 20 juin dans le Journal du Dimanche.
Au total, 34% des personnes interrogées se déclarent satisfaites de Nicolas Sarkozy (30% plutôt satisfaites et 4% très satisfaites) comme président de la République contre 33% en mai. Le niveau de mécontents stagne à 66%, comme en mai.

La cote de popularité du premier ministre François Fillon reste stable, à 50% (42% plutôt satisfaits et 8% très satisfaits), la proportion de personnes mécontentes ayant en revanche augmenté de deux points, passant de 47% en mai à 49% en juin. 1% ne se prononcent pas contre 3% en mai.

Mais seuls 5% des Français croient à un retour rapide au plein emploi

Les termes du sondage sont une nouvelle fois édifiants (lire PaSiDupes).
Qui peut « croire » en effet que le retour au plein emploi sera « rapide » ? Il faut être PS pour ignorer la crise et prétendre, malgré les exemples socialistes de Grèce, d'Espagne ou du Portugal, que tout serait plus facile et « rapide » avec lui.
Selon une enquête TNS Sofres pour le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE), 41% jugent même qu'on n'y parviendra jamais et 39% qu'on ne reviendra pas avant dix ans sous la barre des 5% de taux de chômage. Haut les coeurs !

=> Acrimed tenta de discréditer Pierre Weill, le président de TNS-Sofres.
Sous prétexte qu'il fut envoyé spécial permanent de France Inter à Jérusalem pendant 13 ans, il l'accusa d'être anti-palestinien. Pourtant, en note (!), ceux qui se qualifient pompeusement d'observatoire des media et dénoncent les dérives du journalisme, admettent du bout des lèvres et en petits caractères qu'il lui est arrivé d’interroger sans complaisance Roger Cukierman, président du CRIF. Il doit en coûter à cette association, car ses membres sont des proches de Pierre Bourdieu, un sociologue engagé qui, pendant la guerre civile en Algérie, soutint les intellectuels algériens, avant de devenir l'une des figures du mouvement altermondialiste et d'ATTAC jusqu'en 2008.


Une majorité (57%) de Français déclare en outre ne pas faire confiance aux syndicats

C'est un sondage de l'IFOP publié mardi dans La Lettre de l'opinion qui l'affirme à la veille de la journée d'action du 24 juin.

A la question franchement floue de savoir si, «
de manière générale », ils font confiance aux syndicats, 33% répondent "plutôt pas" et 24% "pas du tout". 39% déclarent qu'ils leur font "plutôt" confiance et 4% "tout à fait confiance". Aucun chiffre n'apparaît dans la case "ne se prononce pas".

Une préférence pour la CFDT
Sur sept syndicats (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, Sud, Unsa), dont seuls cinq sont représentatifs, la CFDT - qui prône la concertation - ressort comme la centrale suscitant le plus souvent (47%) une bonne opinion des personnes interrogées, contre 44% qui en ont une mauvaise opinion et 9% qui ne connaissent pas ce syndicat. En avril 2006, 61% contre 51% des Français faisaient davantage confiance à la CFDT.

La
CGT, en deuxième position, inspire une bonne opinion à seulement 41% des sondés, mais une mauvaise opinion à 51%. 8% des personnes interrogées ne connaissent pas ce syndicat.

SUD, qui n'est pas représentatif
, obtiendrait 24% d'avis favorables contre 49%, 27% ne connaissant pas) et l'UNSA, représentative dans le seul secteur public, 22% contre 38%.
Ce dernier sondage été effectué par questionnaire auto-administré en ligne, du 16 au 18 juin, auprès d'un échantillon de 1.035 personnes.

Jeudi 24,
la journée d'action dite «intersyndicale» n'a pas convaincu FO qui recueille 35% de bonnes opinions.

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