mardi 8 juin 2010

La grotesque Désirdavenir Royal a ses sources...

Rien qui indigne Hamon ni qui n'inspire Didier Porte ou Stéphane Guillon

Certains, avec le temps, n'apprennent rien

Madame Royal serait-elle sortie d'une école de journalisme qu'elle n'y aurait pas appris à vérifier ses sources, mais elle sort de l'ENA; alors, qui apprend-on dans cette noble institution ? Sa réputation n'est pas entamée; il arrive qu'elle soit entachée par des éléments susceptibles d'y faire illusion, puisqu'aussi bien ils peuvent tromper près de la moitié des électeurs d'un pays. Ce fut le cas à la présidentielle 2007 et c'est encore confirmé en juin 2010.

La sottise de Désirdavenir Royal a une nouvelle fois pris le dessus

Il y avait lontemps !
Le 10 mai, journée nationale en mémoire de l'esclavage, la présidente PS du Conseil régional de Poitou-Charentes, Marie-sEGOlène Royal, avait voulu se distinguer en rendant hommage sur son blog à un Rochellois qu'elle connaît particulièrement bien, Léon-Robert de L'Astran. Pour ceux qui n'auraient pas l'immense culture de la picto-charentaise, l'illustre célébrité était un humaniste et fils d'armateur, qui, selon son admiratrice, "refusa que les bâteaux qu'il héritait de son père continuent de servir un trafic qu'il réprouvait". La présidente de région l'a-t-elle cité pour servir la gloire de cet adversaire rochelais de l'esclavage au XVIIIe siècle, pour faire impression, ou pour écraser les lecteurs de sa culture, qui sait ?
Mais le journal Sud Ouest a révélé hier le pot aux roses: l'illustre penseur qui inspire la malheureuse et alimente sa réflexion, est en réalité le fruit de l'imagination d'un internaute et n'a jamais existé !

De cette gloire locale qui fascine la pauvrette, Jacques de Cauna, membre du centre international de recherche sur l'esclavage , dit: "on ne retrouve sa trace dans aucune archive; il est le fruit de l'imagination de quelqu'un qui s'est peut-être inspiré d'histoires réelles de fils de négriers."

"Mais rien dans cette histoire ne tient debout. Ni les personnages, ni même le bateau qui le transporte", s'emporte l'historien bordelais Jacques de Cauna, spécialiste du commerce triangulaire en Haïti.

Un historien rochelais, Jean-Louis Mahé, confirme: "Je n'ai jamais vu ce nom là ; on ne peut vérifier aucun des détails qui sont donnés ; il ne figure sur aucun registre de l'époque pas plus que le nom du bateau de son père qui était armateur", confirme l'érudit local.


Explication de la méprise?

La candidate socialiste recalée à l'épreuve du 2e tour de la présidentielle avait fait un copié-collé d'un article de l'encyclopédie en ligne Wikipedia, aujourd'hui retirée.

Dailymotion a pareillement 'blacklisté' la video montrant ce pauvre Henri Krasucki (syndicaliste CGT particulièrement compétent) patauger dans les centimes et les millions de francs: elle est en revanche visible sur YouTube, qui n'est pas français et moins sujet aux pressions des défenseurs de la liberté de l'information... D'autres - qui ne sont pas à l'avantage de la gauche - disparaissent ainsi régulièrement: la fameuse auto-censure...

L'arroseuse arrosée

Contactée, l'amère Royal ne veut plus desserrer les dents ni remuer les lèvres. Lundi en milieu d'après-midi, la mystificatrice mystifiée n'avait pas réagi et recherchait des coupables.

Savoir qui va trinquer ? Le marais poitevin tremble...

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