"Le PS attend le gouvernement au tournant sur les retraites"
L'opposition a une culture très personnelle du dialogue: encore une exception française ?
L'opposition a une culture très personnelle du dialogue: encore une exception française ?
L'agence R****** tombe le masque
Le PS "attend le gouvernement" et il l' "attend au tournant".
Un titre explicite qui donne le ton de la duplicité: l'auberge socialiste est vide; le PS demande à la majorité d'apporter de quoi se mettre quelque chose sous la dent et, non seulement il refuse de tirer son repas du sac, mais il s'apprête à mordre la main qui le nourrit.
Débattre avec des socialistes: le monde à l'envers !
Imaginez que le gouvernement fixe les termes de la concertation et la gauche dénoncerait l'absence de débat. Au moment où la majorité fait des propositions, les socialistes français l'accusent froidement de ne pas dévoiler ses propositions et déplorent, comme lundi 17 mai (sur la réforme des retraites, en l'occurence), que le gouvernement en reste au stade des intentions.
Or, on attend toujours que le premier secrétaire du PS, Martine Aubry, lève le voile sur ses contre-propositions.
Une opposition malsaine
Lorsque le gouvernement fait un pas, elle qualifie même l'avancée de 'symbolique', alors que celle qu'elle dédaigne consiste pourtant à taxer les hauts revenus et les revenus du capital.
Ainsi, leur « polémiste professionnel » s'exclame-t-il: "Enfin!" Mais le porte-parole du PS, Benoît Hamon, passe aussitôt de l'ironie à l'accusation et renifle un leurre du gouvernement, un mécanisme que la majorité videra de sa portée et qui ne résout pas le problème du financement des retraites.
Avant même l'ouverture des pourparlers, la pseudo-spécialiste du « débat participatif » expose ses a priori.
"Si ces prélèvements sont faibles, cela sera seulement un nouveau tour de passe-passe pour endormir les forces sociales", surenchérit l'ancienne candidate à la présidentielle renvoyée au Marais poitevin, Sa Cynique Majesté Royal, dans un entretien publié par Le Monde. Elle parle peu, mais toujours aussi mal.
Le PS a eu vite fait de condamner la base de discussion du gouvernement
Le PS "attend le gouvernement" et il l' "attend au tournant".
Un titre explicite qui donne le ton de la duplicité: l'auberge socialiste est vide; le PS demande à la majorité d'apporter de quoi se mettre quelque chose sous la dent et, non seulement il refuse de tirer son repas du sac, mais il s'apprête à mordre la main qui le nourrit.
Débattre avec des socialistes: le monde à l'envers !
Imaginez que le gouvernement fixe les termes de la concertation et la gauche dénoncerait l'absence de débat. Au moment où la majorité fait des propositions, les socialistes français l'accusent froidement de ne pas dévoiler ses propositions et déplorent, comme lundi 17 mai (sur la réforme des retraites, en l'occurence), que le gouvernement en reste au stade des intentions.
Or, on attend toujours que le premier secrétaire du PS, Martine Aubry, lève le voile sur ses contre-propositions.
Une opposition malsaine
Lorsque le gouvernement fait un pas, elle qualifie même l'avancée de 'symbolique', alors que celle qu'elle dédaigne consiste pourtant à taxer les hauts revenus et les revenus du capital.
Ainsi, leur « polémiste professionnel » s'exclame-t-il: "Enfin!" Mais le porte-parole du PS, Benoît Hamon, passe aussitôt de l'ironie à l'accusation et renifle un leurre du gouvernement, un mécanisme que la majorité videra de sa portée et qui ne résout pas le problème du financement des retraites.
Avant même l'ouverture des pourparlers, la pseudo-spécialiste du « débat participatif » expose ses a priori.
"Si ces prélèvements sont faibles, cela sera seulement un nouveau tour de passe-passe pour endormir les forces sociales", surenchérit l'ancienne candidate à la présidentielle renvoyée au Marais poitevin, Sa Cynique Majesté Royal, dans un entretien publié par Le Monde. Elle parle peu, mais toujours aussi mal.
Le PS a eu vite fait de condamner la base de discussion du gouvernement
Le "document d'orientation" sur la réforme des retraites a été transmis dimanche soir aux partenaires sociaux.
Selon le gouvernement, l'augmentation de la durée d'activité est le "socle d'une réponse durable et juste" au déséquilibre du régime français, ce que dénoncent les socialistes, dès le lendemain - la nuit ne porte pas conseil, Rue de Solférino -, avant d'avoir entamé la discussion. Leurs préjugés ne surprendront personne: pour eux, la réforme pèsera "toujours sur les mêmes", salariés et retraités.
La démagogie socialiste ne bat pas encore son plein, mais est fort prometteuse
"C'est un texte qui éclaire peu mais qui inquiète pas mal", juge aussitôt Marisol Touraine, qui pilote - au rétroviseur - la réflexion [sic] sur la réforme des retraites au sein du PS.
"L'essentiel de l'effort porte sur les salariés, contraints d'avaler la potion amère de l'augmentation de la durée d'activité avec une petite dose de solidarité. Mais la contribution sur les hauts revenus est pour l'instant symbolique et sera indolore pour eux", explique-t-elle.
Le PS n'a pas intégré qu'il n'est pas majoritaire
Les socialistes, qui ont lancé l'idée - innovante à gauche - d'une surtaxe sur les profits des banques, regrettent que la majorité ait décidé de ne pas jouer sur l'assiette des cotisations patronales. C'est peut-être que ses électeurs ne l'ont pas souhaité...
Afin d'augmenter le nombre de cotisants, le PS entend agir en parallèle sur l'emploi des seniors et des jeunes.
« Après vous »; « Je n'en ferai rien »
Petit rappel
Trois semaines après avoir rencontré le ministre du Travail, Eric Woerth, fin avril, Martine Aubry a oublié qu'elle avait annoncé qu'elle dévoilerait les propositions du PS une fois celles du gouvernement connues. Pour le premier secrétaire du parti, il n'était pas question de laisser la droite "picorer" dans le logiciel socialiste. Vu la cuisine socialiste à l'ancienne, encore faudrait-il qu'il adapte sa carte à la demande du moment.
Le PS reste dans la critique négative, injuste et stérile
Sauf coup de théâtre donc, les retraites ne figureront pas au menu de la réunion du bureau national mardi soir, qui devrait être consacrée à la crise de la zone euro et aux mesures d'austérité budgétaires annoncées par la France.
Ignorant la crise et les problème de défense de la zone euro, la patronne socialiste s'est montrée très étroitement franco-française. Lors d'une conférence de presse à Lille, Martine Aubry a en effet dénoncé un "simulacre de concertation".
"Le gouvernement n'avance pas dans ses propositions. Nous comprenons entre les lignes qu'il souhaite comme d'habitude faire payer les salariés et les retraités", a-t-elle accusé. Si c'est « comme d'habitude », on ne s'étonne pas qu'elle ait compris de travers, comme d'habitude.
En regardant son parti dans un miroir, Benoît Hamon a expliqué le flou du gouvernement qui, selon son reflet, justifierait que le PS prenne son temps. "On nous demande plus qu'au gouvernement mais pour l'instant, on ne sait pas si la contribution rapportera 500 millions ou cinq milliards, si on relève l'âge légal du départ à la retraite, si on allonge la durée de cotisation ou les deux", dit-il.
Le porte-parole du PS promet toujours un plan "global, équilibré et juste" qui devrait à coup sûr trancher avec "l'impréparation et l'improvisation" du gouvernement. Dommage que la seule préoccupation socialiste soit de se démarquer.
Les syndicats resservent leur plat froid de la grève
A l'instar des syndicats, qui prévoient deux journées d'action distinctes les 27 mai et 1er juin (quelque soit le niveau de ratage de la première et des précédentes) , l'ancienne ministre des Affaires sociales s'opposera au report de l'âge légal, actuellement à 60 ans - une mesure "profondément injuste".
Lire PaSiDupes sur l'âge de la retraite en Espagne: 67 ans ? Et quel sera-t-il bientôt en Grèce, mesdames Aubry et Royal, je vous prie ?
Ni les uns ni les autres n'ont évalué « l'injustice » des pays européens voisins, dont certains sont socialistes.
Selon le gouvernement, l'augmentation de la durée d'activité est le "socle d'une réponse durable et juste" au déséquilibre du régime français, ce que dénoncent les socialistes, dès le lendemain - la nuit ne porte pas conseil, Rue de Solférino -, avant d'avoir entamé la discussion. Leurs préjugés ne surprendront personne: pour eux, la réforme pèsera "toujours sur les mêmes", salariés et retraités.
La démagogie socialiste ne bat pas encore son plein, mais est fort prometteuse
"C'est un texte qui éclaire peu mais qui inquiète pas mal", juge aussitôt Marisol Touraine, qui pilote - au rétroviseur - la réflexion [sic] sur la réforme des retraites au sein du PS.
"L'essentiel de l'effort porte sur les salariés, contraints d'avaler la potion amère de l'augmentation de la durée d'activité avec une petite dose de solidarité. Mais la contribution sur les hauts revenus est pour l'instant symbolique et sera indolore pour eux", explique-t-elle.
Le PS n'a pas intégré qu'il n'est pas majoritaire
Les socialistes, qui ont lancé l'idée - innovante à gauche - d'une surtaxe sur les profits des banques, regrettent que la majorité ait décidé de ne pas jouer sur l'assiette des cotisations patronales. C'est peut-être que ses électeurs ne l'ont pas souhaité...
Afin d'augmenter le nombre de cotisants, le PS entend agir en parallèle sur l'emploi des seniors et des jeunes.
« Après vous »; « Je n'en ferai rien »
Petit rappel
Trois semaines après avoir rencontré le ministre du Travail, Eric Woerth, fin avril, Martine Aubry a oublié qu'elle avait annoncé qu'elle dévoilerait les propositions du PS une fois celles du gouvernement connues. Pour le premier secrétaire du parti, il n'était pas question de laisser la droite "picorer" dans le logiciel socialiste. Vu la cuisine socialiste à l'ancienne, encore faudrait-il qu'il adapte sa carte à la demande du moment.
Le PS reste dans la critique négative, injuste et stérile
Sauf coup de théâtre donc, les retraites ne figureront pas au menu de la réunion du bureau national mardi soir, qui devrait être consacrée à la crise de la zone euro et aux mesures d'austérité budgétaires annoncées par la France.
Ignorant la crise et les problème de défense de la zone euro, la patronne socialiste s'est montrée très étroitement franco-française. Lors d'une conférence de presse à Lille, Martine Aubry a en effet dénoncé un "simulacre de concertation".
"Le gouvernement n'avance pas dans ses propositions. Nous comprenons entre les lignes qu'il souhaite comme d'habitude faire payer les salariés et les retraités", a-t-elle accusé. Si c'est « comme d'habitude », on ne s'étonne pas qu'elle ait compris de travers, comme d'habitude.
En regardant son parti dans un miroir, Benoît Hamon a expliqué le flou du gouvernement qui, selon son reflet, justifierait que le PS prenne son temps. "On nous demande plus qu'au gouvernement mais pour l'instant, on ne sait pas si la contribution rapportera 500 millions ou cinq milliards, si on relève l'âge légal du départ à la retraite, si on allonge la durée de cotisation ou les deux", dit-il.
Le porte-parole du PS promet toujours un plan "global, équilibré et juste" qui devrait à coup sûr trancher avec "l'impréparation et l'improvisation" du gouvernement. Dommage que la seule préoccupation socialiste soit de se démarquer.
Les syndicats resservent leur plat froid de la grève
A l'instar des syndicats, qui prévoient deux journées d'action distinctes les 27 mai et 1er juin (quelque soit le niveau de ratage de la première et des précédentes) , l'ancienne ministre des Affaires sociales s'opposera au report de l'âge légal, actuellement à 60 ans - une mesure "profondément injuste".
Lire PaSiDupes sur l'âge de la retraite en Espagne: 67 ans ? Et quel sera-t-il bientôt en Grèce, mesdames Aubry et Royal, je vous prie ?
Ni les uns ni les autres n'ont évalué « l'injustice » des pays européens voisins, dont certains sont socialistes.
Mais à propos, quel est donc l'avis du socialiste Julien Dray sur le plan Aubry ? PaSiDupes le rappelle à toutes fins utiles...
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