L'UMP a dénoncé les mensonges du PS à l'opinion
La réforme des collectivités territoriales a provoqué un vif échange à l'Assemblée nationale entre le Parti socialiste, d'une part, et le député X. Bertrand et le ministre de l'Intérieur, d'autre part, sur fond de campagne pour les élections régionales du mois de mars.
Dans ce cas, l'agence de presse R****** parle de « prise de bec »...
Pendant la séance des questions au gouvernement, le député et secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a dénoncé le "scandale" des campagnes de communication contre la réforme de "nombre" de départements, communes et régions gérés par la gauche.
=> Violation de la loi
"Tout ceci intervient en violant les lois de la République sur le financement électoral", a observé l'ancien ministre.
=> Affectation partisane des impôts locaux
"Qu'un parti politique utilise le budget des collectivités territoriales qu'il gère pour (faire de la communication politique), c'est tout simplement un scandale", a-t-il souligné, déclenchant huées à gauche et applaudissements à droite.
=> La communication sournoise du PS
"Si vous avez des choses à dire, faites-le dans cet hémicycle. Vos militants peuvent le dire sur le terrain mais avec l'argent du Parti socialiste et pas avec l'argent des impôts des Français", a-t-il rappelé aux travées du PS dans sa question au ministre de l'Intérieur.
Réponse du ministre de l'Intérieur
Brice Hortefeux a corroboré les faits développés par X. Bertrand concernant "campagnes non pas d'information mais de désinformation" lancées par "certaines, mais pas toutes" parmi les collectivités locales aux mains des socialistes.
=> A l'appui de ses reproches, il a cité des exemples de tracts ou d'affiches (cf. photo ci-dessus) affirmant que la réforme des collectivités territoriales conduirait à supprimer des lignes de bus, à ne plus financer des manifestations culturelles ou "que les routes faute d'entretien allaient se transformer en pistes".
Les socialistes "faute de propositions" tentent "d'agiter les peurs et (...) de propager les rumeurs", a observé, preuves à l'appui, le ministre de l'Intérieur.
=> Mise en garde de poursuites
Il a promis un retour de bâton juridique après les élections régionales.
"Au regard de la jurisprudence, il existe un doute sérieux, très sérieux sur la légalité de ces agissements", a-t-il dit. "La commission des comptes de campagne électorale (...) aura à se prononcer, voire à sanctionner ces agissements."
Aux faits, le PS oppose son sentiment
Le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, a pris la parole à son tour, à la place d'un député socialiste qui devait poser une question au Premier ministre.
Ayrault fait le serein
"Ces menaces ne nous impressionnent pas", a assuré le député-maire de Nantes.
Ayrault est pourtant concerné dans sa Région des Pays de Loire. Xavier Bertrand a d'ailleurs personnellement mis en cause le député-maire de Nantes (et président de Nantes Métropole... en 35 heures !) un peu plus tôt. Son activité d'intox s'étend en effet sur trois niveaux: commune, communauté de communes et circonscription. De quoi faire des dégâts ! Et atteint depuis deux jours par l'âge de la retraite, Ayrault défie Martine Aubry qui préconise maintenant la retarite à 60 ans, sous la pression de la bande à Hamon le dilettante.
Le PS ne répond pas sur l'usage qu'il fait de l'argent des Français
"Cette réforme des collectivités territoriales que vous voulez imposer aujourd'hui par la menace est une régression démocratique et ceux qui jugeront - et ce sera un référendum sur la réforme - ce sont les citoyens au mois de mars prochain" lors des régionales, a-t-il prévenu devant les députés.
La crise ne frappe pas le budget communication de la plupart des régions socialistes qui assurent par ailleurs qu'elles n'ont pas les moyens d'organiser les service minimum dans les écoles de leurs administrés.
Contre-attaque polémique dérisoire
Dans un communiqué, Ayrault a par la suite dénoncé une "campagne de boue" et des méthodes dignes d'un "régime autoritaire" où le "ministre de la police menace l'opposition des tribunaux". Ce qui ne répond pas à la question de la gestion socialiste des budgets des collectivités territoriales tombées dans leur escarcelle...
Le président du groupe socialiste joue l'indignation
Il a accusé la majorité de "propagande", de "provocation" et d'insulte faite aux élus locaux socialistes.
En termes d'insultes, c'est d'une part faire bien peu cas de l'intelligence des Français manipulés et de l'impôt des contribuables.
C'est d'autre part se décrédibiliser dans la querelle de la réforme de la taxe professionnelle.
mercredi 27 janvier 2010
Réforme territoriale: le scandale de la désinformation socialiste
Bertrand interpelle le PS à l'Assemblée Nationale
Cet article et ce blog nous changent de la presse institutionnelle...
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