lundi 7 décembre 2009

Deux semaines pour le climat à Copenhague

Le président démocrate Obama pour la photo

Un "Tous ensemble, tous ensemble !" positif...

Les représentants de 192 pays se réunissent à Copenhague à partir de ce lundi et pour deux semaines, pour
trouver un accord de lutte contre le réchauffement de la planète, avec un final en apothéose en présence d'une centaine de chefs d'Etat.

L'événement, sans précédent par son ampleur et ses enjeux, constitue un véritable défi pour la police danoise qui a mobilisé plus de la moitié de ses effectifs: déjà 34.000 personnes - délégués, ONG, media - se sont enregistrées auprès des organisateurs, mais seules 15.000 pourront accéder au centre de conférence pour des raisons de sécurité.

Chacun sa méthode de défense du climat

  • Ceux qui dialoguent et bâtissent l'avenir

    Dans les deux semaines qui s'ouvrent, pays industrialisés et grands pays émergents devront se mettre d'accord sur leurs engagements respectifs afin de limiter le réchauffement à venir à +2°C, et sur les mécanismes pour les faire respecter.
    Ils devront également assurer les pays les plus vulnérables au chaos climatique de leur soutien financier, et ce dès l'an prochain.
  • Ceux qui dénigrent et manifestent
    Des milliers de défenseurs du climat devraient converger, en bus et trains spéciaux notamment, d'ici la fin de la semaine vers la capitale danoise où les ONG appellent, samedi, à une grande journée de manifestations pour faire pression sur les délégations.

    Les « instrumentalistes »

    Nouveau coup médiatique de Greenpeace, la veille de l'ouverture du Sommet de Copenhague. L'ONG supranationale n'existerait pas sans ses coups de force anti-démocratiques. Elle instrumentalise les initiatives internationales pour les parasiter et nuire aux bonnes volontés.

  • C'est ainsi qu'un activiste de l'association écolo-politique, présenté comme un « responsable » sur France Info ce matin, s'est enchaîné dimanche 6 au soir à une voie ferrée près de la gare maritime de Cherbourg, dans le but d'empêcher -pendant trois heures- l'évacuation de déchets nucléaires vers la Russie. Suffisant pour faire parler de soi, sans qu'aucun bilan positif ne soit envisageable à la suite de cet action.
    Avec le discernement qu'on lui connaît, la presse militante accorde à cet épiphénomène dérisoire un retentissement disproportionn, sans commune mesure avec les enjeux des discussions positives qui s'engagent.

    Greenpeace empêche le débat parlementaire
    surle chagement climatique
    à l'Assemblée Nationale (2/12/09)

    Une icône sur le tapis rouge du Sommet

    Garant peu crédible de la normalisation de la situation en Afghanistan ou de la lutte contre le réchauffement climatique, le Nobel de la Paix 2009 n'aura pas réussi à apaiser Greenpeace.

    Il était prévu que le président démocrate des Etats-Unis ne fasse qu'une apparition le 9 décembre, de crainte d'y faire grise mine. Il est en effet stigmatisé pour sa passivité sur les questions environnementales.

    Bien que les bien-pensants de la pensée unique nous prédisent un échec du Sommet, Barack Hussein s'est finalement libéré pour apparaître sur la photo. Aurait-il des informations que les "désinformateurs citoyens" dissimulent ?

    "Coup de théâtre à trois jours de la conférence sur le climat ", s'écrit Le Monde !

    Barack Obama a fait savoir, vendredi dernier, qu'il ferait la grâce au reste du monde de finalement se rendre à Copenhague, non pas la semaine prochaine comme prévu initialement, mais à l'issue des négociations, afin de parader avec les autres dirigeants mondiaux.

    22, v'la Obama !

    Barack Obama, icône de la diversité, des intellos et des bobos a modifié son agenda pour le climat et sera donc présent le 18 décembre à Copenhague, pour la clôture du sommet.
    Le président français, Nicolas Sarkozy, a immédiatement accueilli cette annonce "avec beaucoup de satisfaction", jugeant que cette décision "témoigne de l'importance accordée par les Etats-Unis au succès de cette conférence sur le climat".


    Une simple apparition d'Obama peut changer la face du climat
    M. Gibbs, le porte-parole de la Maison-Blanche, nous le laisse entendre: " Il reste des questions importantes qui doivent être négociées pour parvenir à un accord, mais cette décision illustre l'engagement du président à faire tout ce qu'il peut pour aboutir à un résultat positif". D'autant qu'il s'est déterminé en constatant des progrès dans les discussions destinées à aboutir à un accord sur le climat...

    Des actes Monsieur le Président

  • Dans un message vidéo inattendu diffusé en novembre 2008 (en Californie, sur les terres du républicain Schwarzenegger) à un sommet international consacré au changement climatique, M. Obama avait promis qu'il effectuerait des choix nouveaux sur cette question lorsqu'il prendrait ses fonctions le 20 janvier. Où en est-on, près d'un an plus tard ?
  • Arnold Schwarzenegger, qui s'est imposé en héraut de la lutte contre le réchauffement, s'était dit "très, très heureux" du discours de Barack Hussein Obama. Bien que républicain, M. Schwarzenegger contredit la propagande développée en France, prétendant que l'écologie n'est pas naturelle à droite. Le gouverneur républicain a en effet mené une politique à rebours de l'administration fédérale sur la question du réchauffement.
    Dès 2006, il a notamment promulgué une loi ambitieuse sur la réduction des émissions polluantes, dans l'esprit du protocole de Kyoto que les Etats-Unis n'ont toujours pas ratifié, et poursuivi Washington en justice pour que son Etat puisse imposer ses normes antipollution aux constructeurs automobiles.
  • En créant la surprise, les Etats-Unis font oublier qu'ils ne jouent aucun rôle moteur.
    Si , au moment où le plan d'aide à la lutte contre le réchauffement climatique des pays en développement devrait être adopté à Copenhague, les Etats-Unis tirent la couverture couche d'ozone à eux en se disant prêts à payer "leur juste part" du plan, ce sont la Grande-Bretagne et la France qui avaient appelé, la semaine dernière, à la création de ce fonds de soutien.
    "Un consensus est en train de se former pour considérer qu'un des éléments centraux d'un accord à Copenhague devrait être la mobilisation de 10 milliards de dollars par an d'ici 2012" au profit des pays en développement, a observé M. Gibbs. En acceptant que les Etats-Unis paient cette « juste part de ce montant", soit 10 milliards de dollars annuels, Obama ne fait que s'aligner sur le reste du monde.

    => M. Gibbs a en effet admis que M. Obama avait discuté de l'état des négociations avec M. Sarkozy, ainsi qu'avec le premier ministre britannique, Gordon Brown, le premier ministre australien, Kevin Rudd, et la chancelière allemande, Angela Merkel.

    Les prises de position d'ONG politisées
  • Jim Lyons, vice-président de l'ONG Oxfam, qui le 18 novembre 2008 s'était exclamé: "Eh bien, quel changement une élection peut apporter!", a-t-il équitablement salué l'action concertée de Brown et Sarkozy ?
  • C'est exactement le genre de "leadership" que le pays et le monde attendaient", s'est également félicité la présidente du centre Pew sur le changement climatique mondial, Eileen Claussen. Depuis, elle s'est tue !

    Les contestataires destructeurs d'espoir nous polluent l'atmosphère

    N'en déplaise aux activistes de Greenpeace, le président démocrate cautionnera donc par sa présence la réunion qu'ils tentent de discréditer avant qu'elle ne commence.
    Les préjugés des associations systématiquement contestatrices -sans aucune légitimité- font-elles avancer les choses ?

    Les totalitaires de Greenpeace sont une menace pour nos libertés

    Ils estiment que "tous les éléments [sont] maintenant réunis pour que les leaders aillent de l'avant et s'entendent sur un accord contraignant" qui limite efficacement les émissions de gaz à effet de serre.
    Pour être acceptée, l'écologie doit être librement consentie. Elle reste à inventer.
    Et Greenpeace ne peut que créer des blocages.

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