L'UMP Jean-Pierre Bechter est élu
Bras droit de l'ancien maire Serge Dassault, Jean-Pierre Bechter (à gauche), a remporté dimanche la municipale de Corbeil-Essonnes avec 100 voix d'avance -puis 27 en définitive- sur son adversaire communiste, Michel Nouaille, que soutenait la gauche coalisée.
"Pour la quatrième fois, M. Dassault est élu maire de Corbeil-Essonnes", a déclaré ravi M. Bechter, ajoutant: "C'est moi qui suis élu, mais quand même c'est lui qui bat le Parti communiste, avec moi".
L'élection a été provoquée par l'inéligibilité des deux finalistes de mars 2008: Serge Dassault, maire de cette ville de l'Essonne depuis 1995, en raison de "dons d'argent" qu'il conteste, et Bruno Piriou (PCF), dont les comptes de campagne ont été invalidés.
Les résultats de cette municipale partielle n'étaient pas encore définitifs peu avant 22h30, mais pour J.-P. Bechter, qui a annoncé tour à tour "20, 30, 100, 200 voix d'avance", le résultat était acquis.
Comme on lui demandait qui occuperait le fauteuil de maire, il a répondu: "Lui" en évoquant Serge Dassault. "Il occupera son bureau", a-t-il insisté.
"Voter Bechter, c'est voter Dassault", avait prévenu le candidat UMP.
Le 27 septembre dernier, au premier tour, la liste dirigée par M. Bechter avait recueilli 30,75% des voix, les trois listes de gauche totalisant ensemble 51%.
A droite pour le second tour
la liste de J.-P. Bechter avait fusionné avec celle, sans étiquette, de Jean-Michel Fritz (9,64%). Ce dernier, premier adjoint de Serge Dassault jusqu'à mars 2008, avait choisi de ne pas figurer sur cette liste. M. Fritz avait affirmé entre les deux tours que le responsable UMP "fera(it) un très bon maire" et invité ses électeurs à se déterminer "en libre conscience".
De son côté, Nathalie Boulay-Laurent, ex-première adjointe de Serge Dassault jusqu'à l'annulation du scrutin et dont la liste sans étiquette a obtenu 4,63% des suffrages au premier tour, n'avait pas donné de consigne de vote pour le second tour.
La gauche au second tour
Après de difficiles négociations, les trois listes de gauche étaient parvenues à trouver un accord de fusion à la proportionnelle.
La liste Nouaille -communiste- était en tête à gauche avec 24,33% des voix, devant Carlos Da Silva (PS, 18,98%) et Jacques Picard (Verts, 7,76%).
Mercredi, six dirigeants nationaux de gauche, d'Olivier Besancenot (NPA) à Martine Aubry (PS) en passant par Cécile Duflot (Verts), ont lancé un appel commun à "mettre fin au système Dassault" et à rendre Corbeil "à ses habitants".
Dur, dur pour eux... d'autant qu'au second tour, la participation a atteint 50,4%.
Bras droit de l'ancien maire Serge Dassault, Jean-Pierre Bechter (à gauche), a remporté dimanche la municipale de Corbeil-Essonnes avec 100 voix d'avance -puis 27 en définitive- sur son adversaire communiste, Michel Nouaille, que soutenait la gauche coalisée."Pour la quatrième fois, M. Dassault est élu maire de Corbeil-Essonnes", a déclaré ravi M. Bechter, ajoutant: "C'est moi qui suis élu, mais quand même c'est lui qui bat le Parti communiste, avec moi".
L'élection a été provoquée par l'inéligibilité des deux finalistes de mars 2008: Serge Dassault, maire de cette ville de l'Essonne depuis 1995, en raison de "dons d'argent" qu'il conteste, et Bruno Piriou (PCF), dont les comptes de campagne ont été invalidés.
Les résultats de cette municipale partielle n'étaient pas encore définitifs peu avant 22h30, mais pour J.-P. Bechter, qui a annoncé tour à tour "20, 30, 100, 200 voix d'avance", le résultat était acquis.
Comme on lui demandait qui occuperait le fauteuil de maire, il a répondu: "Lui" en évoquant Serge Dassault. "Il occupera son bureau", a-t-il insisté.
"Voter Bechter, c'est voter Dassault", avait prévenu le candidat UMP.
la liste de J.-P. Bechter avait fusionné avec celle, sans étiquette, de Jean-Michel Fritz (9,64%). Ce dernier, premier adjoint de Serge Dassault jusqu'à mars 2008, avait choisi de ne pas figurer sur cette liste. M. Fritz avait affirmé entre les deux tours que le responsable UMP "fera(it) un très bon maire" et invité ses électeurs à se déterminer "en libre conscience".
De son côté, Nathalie Boulay-Laurent, ex-première adjointe de Serge Dassault jusqu'à l'annulation du scrutin et dont la liste sans étiquette a obtenu 4,63% des suffrages au premier tour, n'avait pas donné de consigne de vote pour le second tour.
Après de difficiles négociations, les trois listes de gauche étaient parvenues à trouver un accord de fusion à la proportionnelle.
La liste Nouaille -communiste- était en tête à gauche avec 24,33% des voix, devant Carlos Da Silva (PS, 18,98%) et Jacques Picard (Verts, 7,76%).
Mercredi, six dirigeants nationaux de gauche, d'Olivier Besancenot (NPA) à Martine Aubry (PS) en passant par Cécile Duflot (Verts), ont lancé un appel commun à "mettre fin au système Dassault" et à rendre Corbeil "à ses habitants".
Dur, dur pour eux... d'autant qu'au second tour, la participation a atteint 50,4%.
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