lundi 15 juin 2009

Valls, candidat à la candidature PS à l'Elysée

Les malheurs du PS font le bonheur de Manuel

Manuel Valls, un des «quadra» socialistes, a pris rang en vue de la présidentielle de 2012, alors que le PS réfléchit à des primaires élargies ou non aux sympathisants de gauche. Le député-maire d'Évry aura été le premier à officialiser dimanche son intention de s’aligner aux primaires à gauche en vue de la présidentielle de 2012. Il occupe une place singulière au PS qu'il veut transformer du sol au plafond, et appelle à un changement de nom du parti et à une «discussion» avec le MoDem.

Ce sera Sarko ou lui ?
«Sarkozy réélu ?
Evidemment oui, si nous ne changeons pas, ni nous ne changeons pas tout, ni nous ne changeons pas vite», observe Manuel Valls. «C'est possible, mais les dirigeants actuels de mon parti en sont objectivement incapables». «J'ai passé mon temps à avertir et à protester contre nos posture, nos facilités, parce que cette
aboulie m'est devenue insupportable», poursuit l'élu de l'Essonne.

«Maintenant je sais exactement où j'en suis. Si on ne me prouve pas qu'un autre socialiste peut mieux que moi porter le renouvellement - et pour l'instant je ne vois pas - je porterai ces idées moi-même». «Clairement, je serai candidat à des primaires pour représenter les socialistes et la gauche à la présidentielle», lance-t-il. «Pas par une espèce d'ambition générationnelle, mais parce que je ne crois pas que la droite, même moderne et communicante, soit capable d'organiser la société», selon lui. «Je veux que la gauche soit digne d'être à nouveau écoutée», poursuit Valls, 46 ans.

Par ailleurs, Manuel Valls se prononce pour l'abandon du mot socialisme.

Dans une interview parue dimanche dans Sud-Ouest Dimanche, il estime qu’«il faut transformer de fond en comble le fonctionnement du PS, nous dépasser, tout changer: le nom, parce que le mot socialisme est sans doute dépassé; il renvoie à des conceptions du XIXe siècle». «Au mot 'parti'» qui «nous enferme dans quelque chose d'étroit», il dit préférer l'appellation «mouvement». Pour mener à bien cette transformation, il «souhaite un grand congrès fondateur d'ici quelques mois, avec une équipe restreinte et neuve qui aurait tous les pouvoirs pour mener le processus et discuter avec les autres partis de gauche».


Le député PS de l'Essonne se déclare également favorable à l'ouverture d'une «discussion avec le MoDem
Et avec la société, les associations, les syndicats, le monde de l'entreprise aussi».


Aubry ne lui arrive pas à la cheville

Il estime par ailleurs que le discours de la première secrétaire du parti socialiste Martine Aubry devant le conseil national «n'était pas à la hauteur de l'enjeu». «Personne n'a demandé qu'elle parte, parce que nous n'allons pas ajouter de la crise à la crise, mais sa responsabilité historique est de se mettre à la hauteur de l'événement et de bousculer», dit-il.

Personnage controversé

Souvent critiqué au sein du PS, parfois qualifié de «droitier», Valls se déclare au moment où
des propos qu'il a tenus à Evry, demandant en riant qu'on rajoute «quelques blancs, quelques white, quelques blancos» dans une brocante, ont commencé à circuler sur Internet. Tenus le 7 juin, ils ont suscité une semaine plus tard une véhémente protestation de Faouzi Lamdaoui, un membre du conseil national du PS proche de François Hollande, qui a demandé à la première secrétaire Martine Aubry de les condamner.

VOIR et ENTENDRE
Valérie Trierweiler, journaliste intime de François Hollande, lui donne, sur Direct 8, une occasion de se justifier...

Manuel Valls aimerait plus de "blancs" à Evry
envoyé par spartakus67dhm


Il leur faut un électorat sur mesure :
plus de militants des quartiers pour Désirdavenir Royal, et, pour Valls, plus de blancs !…

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