lundi 22 juin 2009

Congrès de Versailles : fronde des démocrates extrémistes de gauche

Des ados en crise refusent de monter dans leur Chambre
Le Président de la République a fait honneur aux élus du peuple

Le Président Sarkozy s'est adressé directement à ses représentants et en leur réservant la primeur de ses orientations de sortie de crise économique internationale.
Les présidents de la République ont très habituellement considéré le peuple comme leur interlocuteur privilégié : ils se sont invités dans les foyers à chaque allocution télévisée et le président Giscard d’Estaing s’invitait même à leurs tables. Or, depuis la réforme de la constitution qui renforce les pouvoirs du Parlement, c’était la première fois qu’un chef de l’Etat s’adressait solennellement aux deux Chambres réunies en Congrès à Versailles. Les esprits chagrins de l’opposition à Sarkozy, en outre souvent malveillants, se sont dérobés au débat quand ils sont socialistes, et ont méprisé jusqu’à l’hommage, quand ils sont rouges, communistes ou écologistes.

La gauche foncièrement divisée

  • Les parlementaires PS seront donc présents au Congrès de Versailles, le 22 juin, pendant le discours de Nicolas Sarkozy mais ne prendront pas part au débat parlementaire sans vote organisé après le départ du chef de l'Etat, a annoncé l'entourage du chef du groupe PS à l’Assemblée Nationale, Jean-Marc Ayrault, alors que les sénateurs ne partageaient pas totalement ce point de vue.
  • Les parlementaires PCF ont décidé ce mardi lors d'une réunion à l'Assemblée nationale de boycotter le Congrès, a annoncé le porte-parole des députés communistes Roland Muzeau.
  • C'est aussi le cas des parlementaires Verts avaient voté en faveur d'un boycottage de cette réunion du Parlement, à l’instigation de l’amère Mamère qui considère qu'il n'est "pas payé pour faire la claque" de Sarkozy, et de Martine Billard, ci-contre (cf. les libellés de PaSiDupes à ces deux noms), ex-militante d'extrême gauche de l'Organisation Communiste des Travailleurs (OCT, mix LCR et maoïste), mais cette décision ne faisait pas l'unanimité parmi les neuf parlementaires (quatre députés et cinq sénateurs). Tous les deux militent en faveur des Palestiniens et soutiennent les associations militantes pour le droit au logement et la cause homosexuelle.

    Jean-François Copé juge 'extravagant' le comportement du PS

    "Il y a quand même un paradoxe. Voilà des socialistes dont j'ai compris qu'ils n'aimaient pas l'idée que le président vienne devant le Congrès et qui nous expliquent qu'ils vont venir mais qu'ils ne vont pas parler !", a déclaré le président de groupe des députés UMPà l'issue de la réunion du groupe PS.
    "Si l'opposition ne s'exprime pas en réponse au président de la République et demande qu'il y ait un autre débat qui suive (avec le Premier ministre), véritablement, on marche à l'envers. Je suis déjà content qu'ils viennent... On aurait pu imaginer cette idée absolument folle d'une opposition qui ne nous honore pas de sa présence à Versailles. Ca aurait été un truc de fou", a encore ironisé Jean-François Copé.
    "Ce qui fait la force du combat politique, c'est le verbe et l'écrit. C'est ça qui détermine l'action. Imaginer que les hommes politiques de l'opposition aujourd'hui puissent penser être finalement assez faibles pour ne pas pouvoir prononcer un discours politique pour répondre au président de la République me paraît totalement surréaliste, extravagant", a-t-il jugé.

    S'agissant du temps de parole imparti à chaque groupe parlementaire, Jean-François Copé a lancé, ironiquement: "10 minutes pour le groupe PS à l'Assemblée et 10 minutes pour celui du Sénat, ça fait 20 minutes. Deux excellents orateurs désignés pourraient à eux deux prendre la main".


    Une gauche divisée et malsaine

  • Un incident de séance, autre preuve d'extravagance...

    Les preuves du ridicule de l'opposition sont devenues superflues, mais elle s'ingénie à se déconsidérer.
    Ainsi, en pleine crise d'adolescence, les socialistes ont-ils manifesté leur révolte contre le père en contestant le choix de l'ordre alphabétique pour la répartition des sièges dans l'hémicycle. A l'ouverture des débats, le député PS Jean-Jacques Urvoas a réclamé, en vain, que les parlementaires soient assis par groupes politiques, comme dans les deux chambres (Assemblée Nationale et Sénat), et non par ordre alphabétique, comme c'est l'usage dans les Congrès. Ils ont leurs habitudes, les conservateurs de gauche !
    Voilà où ils en sont, en période de crise économique internationale...

  • Incohérence et malveillance

    Absents dans la salle du Jeu de Paume à Versailles où s’étaient assemblés les députés et sénateurs respectueux des institutions et de la fonction du président de la République, quelques factieux participaient à un débat de France 3 aux abords du Congrès. C’est ainsi que l’agressive sénatrice Nicole Borvo Cohen-Seat (attachée principale d'administration née en 1945 à Marseille et conseillère de Paris) s’y est montrée particulièrement négative : alors que la députée Verts, Martine Billard (bibliothécaire née en 1952), montrait les dents mais en avançant ses arguments, Nicole Borvo Cohen-Seat retroussait les babines en se tournant vers Thierry Mariani (1958), le député UMP du Vaucluse, spécialiste de l’immigration et opposé au PACS. Patrice Cohen-Seat (son ex-mari, 1947) est aussi membre du PCF.

    A l'origine de la crise socialiste sur le classement par ordre alphabétique des parlementaires, le député PS du Finistère, Jean-Jacques Urvoas (1958), a en revanche eu la décence de se joindre au débat, après le départ du président de la République, était simplement missionné par son parti et ne s’était montré guère percutant. Maître de conférence en droit à l’Université à l'Université de Bretagne Occidentale, par protection militante, cet ex-militant de la …MNEF, devenu comme par enchantement directeur de la …Mutualité du Finistère en 1986, avant l'affaire de la MNEF dans les années 90 (lien PaSiDupes).
  • 1 commentaire:

    1. Tiens, c'est marrant, sur France Inter, j'ai entendu un Sénateur UMP, S. Dassault, et deux Députés UMP, Lucas et Goulard qui critiquaient l'allocution de M. Sarkozy.
      Mais peut-être que ces trois-là sont maintenant au PS. .....

      jf.

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