dimanche 19 avril 2009

Hadopi: rappelez-vous à gauche le couac socialiste sur le PACS !

L'UMP n' a pas le monopole des couacs parlementaires

Le couac de la majorité sur la loi "Création et internet" a des précédents

Le guet-apens dans lequel est tombée la majorité à l'Assemblée Nationale, jeudi 9 avril, est plutôt rare dans une Ve République où le gouvernement a très souvent disposé d'une majorité absolue des députés. Ainsi, les socialistes étaient-ils majoritaires au Palais Bourbon lors des débats sur le Pacs. Et pourtant...
Revenons sur l'un de ces antécédents où, pour reprendre le mot de Jean-Louis Debré lors du débat sur le Pacs en 1998, "l'opposition est devenue majoritaire et la majorité minoritaire".

9 octobre 1998 : le PS mis en minorité sur le Pacs

C'était déjà un vendredi, jour où les députés rentrent traditionnellement passer le week-end dans leur circonscription...
Or, ceux du RPR, qui tiennent leurs journées parlementaires à Paris ce week-end là. Une bonne occasion pour déposer une exception d'irrecevabilité, portée par Jean-François Mattéi (DL), sur un projet de loi qui suscite un enthousiasme modéré même au sein du PS. Le président de séance, Yves Cochet, ne procédera même pas à un décompte des voix tant la supériorité numérique de la droite est apparente dans l'hémicycle, où une grosse centaine de députés sont présents.
Le Pacs sera néanmoins voté un an plus tard, comme le sera sans doute à la fin avril 2009 la loi Hadopi portée par Denis Olivennes (ex-patron de la FNAC et toujours patron du Nouvel Observateur, magazine ancré à gauche).

A la différence du PS, le RPR (UMP) avait le style

En 1998, le RPR avait eu la manière que le PS n'a pas eue en 2009.

  • Ceux qui n'étaient pas encore l'UMP ne s'étaient pas abaissés à une entourloupette de Grand Guignol. Les journées parlementaires RPR à Paris étaient en effet une raison honnête de rester dans la capitale et à l'Assemblée Nationale. L'opposition n'avait pas eu alors besoin de se dissimuler derrière un rideau pour tromper la majorité et surgir dans l'hémicycle au moment du vote.
  • Au cours de la journée des dupes du 9 avril 2009, l'opposition socialiste actuelle a trompé la confiance de la majorité. Le PS a reçu d'elle les renseignements sur le nombre de députés UMP encore présents dans l'hémicycle et pour pouvoir leur opposer juste un peu plus d'élus d'opposition que nécessaires pour rejeter le projet de loi Hadopi.

    C'était bas

    Mais la presse éthique, que l'on dit toute acquise à la majorité, s'en est gargarisée !
    Les bassesses parlementaires réjouissent les anti-parlementaires de la gauche, qu'elle soit anti-démocratique ou ...républicaine.
  • 2 commentaires:

    1. Pourquoi "Bas" ?

      Ce n'est quand même pas la faute de l'opposition s'ils ont pu "faire" ce coup !

      Et vu comment la majorite s'est empressée de remettre la loi sur le metier, il me semble qu'il faudrait changer les regles : un electeur poour chaque groupe parlementaire qui peut votrer pour les autres : Que d'economies !

      Votre commentaire est tres partial.
      Je suis convaincu que vous auriez dit "bien joué" si les majo/minorites etaient inverses.

      RépondreSupprimer
    2. LA FIN NE JUSTIFIE PAS LES MOYENS

      Puisque pasidupe ne réagit pas au commentaire précedent, c'est moi qui le ferai.

      Car son article crtiqué par thecux se distingue de la masse des autres. Il dénonce la métode emplyée par l'opposition sans foi ni loi qui donne sa parole mais ne la respecte pas.

      Le PS a planqué 20 élus malhonnetes derrière un rideau pour tromper la quinzaine délus de la majorité. C'est BAS en effet. Et entre des naïfs qui croient encore aux valeurs dhonneur et de respect de la parole donnée et des malhonnetes qui donnent des leçons de morales politiques mais ne les appliquent pas, mon choix est vite fait. Je vote pasidupe contre thecux !

      Espérons qu'ils ne sont pas nombreux , les critiques de la droite. Pour la majorité, la fin ne justifie pas les moyens

      RépondreSupprimer

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):