jeudi 2 avril 2009

Education : les contre-vérités syndicales

Ce que les media militants ne disent pas

SUPPRESSIONS DE POSTES : UNE LOGIQUE COMPTABLE ?

􀂃 Pour commencer, il ne s’agit pas de suppressions de postes, mais de
non renouvellements de postes libérés par des départs à la retraite.

􀂃 Ensuite, nous faisons preuve de pragmatisme : l’évolution des emplois tient compte des évolutions de la démographie scolaire.
On met des moyens là où c’est le plus utile
: dans le premier degré où le nombre d’élèves est en augmentation, on crée 800 postes nouveaux ; dans le second degré qui a perdu 145 000 élèves depuis 2005 et qui en perdra 40 000 de plus à la rentrée prochaine, on réduit des postes superflus.

􀂃 Demander le maintien des emplois sans tenir compte de cette réalité, c’est comme si l’on demandait aux cantines scolaires de préparer 40 000 repas de plus par jour que ceux qui seront effectivement consommés !

􀂃 L’évolution des emplois tient compte de notre capacité à mieux mobiliser l’emploi existant : l’équivalent de 5 000 emplois sur les 8 800 emplois supprimés dans le second degré seront ainsi compensés par les heures supplémentaires qu’effectueront les enseignants volontaires.

􀂃 Enfin, tout le monde profitera des économies réalisées : les élèves auxquels nous proposerons de nouveaux services et les enseignants qui bénéficieront d’un milliard d’euros de pouvoir d’achat lié aux heures supplémentaires.

ON FAIT DES ECONOMIES SUR LE DOS DE NOS ENFANTS ?

􀂃 Il faut sortir d’une logique purement quantitative d’augmentation des moyens : dans le premier degré, on a perdu 200 000 élèves ces 20 dernières années, tandis que nous avons recruté 12 000 enseignants supplémentaires. Avec quel résultat ? Toutes les enquêtes nationales et internationales montrent une baisse du niveau scolaire.

􀂃 Dans un pays comme la France où le budget de l’Education nationale a été multiplié par deux en 20 ans, où la dépense moyenne par lycéen est supérieure de 22% à celle de tous les pays développés, il est faux et malhonnête de dire que l’école souffre d’un manque de moyens.

􀂃 En revanche, le Gouvernement reste ouvert au dialogue, dès lors qu’il s’agit de parler des réformes d’avenir qui permettront à notre système éducatif de redevenir une référence et un modèle en matière de réussite des élèves.

􀂃 Pour preuve, les économies réalisées ont déjà permis d’offrir de nouveaux services aux élèves et aux enseignants :

- accompagnement éducatif personnalisé de deux heures par jour après les cours;

- stages de soutien scolaire gratuits pendant les vacances pour les élèves de CM1 et de CM2 en difficulté ;

- réaffectation des heures de cours supprimées le samedi matin sous forme de soutien personnalisé aux élèves en difficulté.

LA SUPPRESSION DES COURS LE SAMEDI MATIN, L’ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF, CE NE SONT QUE DES PRETEXTES POUR FAIRE PASSER DES REFORMES IMPOPULAIRES !

􀂃 Au contraire : en passant de 26h à 24h hebdomadaires pour tous, on allège le rythme scolaire des enfants à un niveau comparable à celui des pays dont l’école obtient les meilleures performances.
Et en réaffectant les heures de cours supprimées le samedi matin sous forme de
soutien personnalisé aux élèves en difficulté, on permet aux 15% d’élèves en grande difficulté qui ne savent ni lire ni écrire d’être mieux accompagnés et de progresser.

􀂃 L’opposition refusait la mise en place lors des dernières vacances de printemps de stages de remise à niveau. Or cette mesure est un succès : 80 000 élèves de CM1-CM2 en ont bénéficié grâce à 15.000 enseignants volontaires. Il est incompréhensible que l’opposition refuse une mesure à caractère social. Les élèves qui ont bénéficié de ces stages sont issus de familles modestes et ne peuvent pas accéder à des cours privés.

CE QUE DENONCENT LES SYNDICATS, N’EST-CE PAS L’ABSENCE DE CONCERTATION, NOTAMMENT POUR LES NOUVEAUX PROGRAMMES DU PRIMAIRE ?

􀂃 Au contraire, la transparence et l’objectivité ont été totales. En deux mois, 1 100 synthèses ont été adressées à Xavier Darcos à partir de la consultation organisée auprès des 380 000 enseignants. Ils ont aussi été soumis à l’avis de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l’Assemblée nationale, et de la commission des affaires culturelles du Sénat.

􀂃 Notre but, c’est de retrouver le consensus entre l’école et les familles. Comment peut-on être contre des programmes qui se recentrent sur les fondamentaux, et que 93 % des personnes sondées approuvent ?

Verbatim
  • Xavier Darcos : « Sur les 25 dernières années, il y a eu 18 manifestations lycéennes qui ont en général conduit à ce que tous les ministres de l'Éducation successifs, avec un grand courage, ont dit 'eh bien puisque les lycéens sont dans la rue, on renonce'. Ils ne devaient pas avoir beaucoup de conviction. »
  • Nicolas Sarkozy, le 24 avril 2008 dans son intervention télévisée:
    « L'école, c'est les trois-quarts de la solution de la croissance et de l'emploi dans notre pays »
  • Le Premier Ministre, François Fillon:
  • « L'école que je veux pour nos enfants, c'est une école où l'autorité et le respect ne seront plus bafoués. C'est une école qui offre des services nouveaux aux élèves et leur donne les moyens d'atteindre les objectifs. C'est enfin une école qui aide et accompagne tous ceux qui rencontrent des difficultés. »

    Pour aller plus loin (lien):
    -> Projet de programme pour l'école primaire
    -> Service minimum d'accueil (SMA)

    2 commentaires:

    1. Adhérente UMP et soutenant la politique gouvernementale, mais femme d'enseignant, je peux vous dire que malheureusement sur le terrain on peut constater le contraire!
      C a d des classes supprimées alors que les élèves sont présents et qu'il y a des profs (non en départ de retraite) devant les élèves!

      Surprise, j'ai demandé ce qu'on ferait et des profs et des élèves.

      - les profs d'abord : mutés n'importe où de préférence s'il y a des postes libres, ou tzr ou encore payés chez soi (peut être la solution la plus rationnelle lorsqu'on est à un ou 2 ans de la retraite et qu'un déménagement n'est pas envisageable à cause du travail du conjoint, sans compter la baisse du pouvoir d'achat due à un deuxième loyer)

      - les élèves ensuite. Incroyable mais vrai! (vérification faite auprès des parents)
      deux solutions selon les rectorats: on leur dit que la section (ou la classe demandée) est complète (??) ou bien ils reçoivent une fiche d'orientation pré remplie, sans choix possible (il paraît que cela s'appelle le PAM)

      J'adore votre site et j'ai toujours grand plaisir à constater que vous cherchez véritablement la vérité et l'objectivité.
      C'est pourquoi, pour une fois, je vous signale qu'hélas M Darcos ment, ou n'a pas la moindre idée de ce qu'il se passe dans les services dont il a la tutelle.

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    2. antichabichouavril 02, 2009

      Le gouvernement est tenu de prévoir et fait de la prospective.

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