mardi 10 mars 2009

LEP de Gagny: Gustave Eiffel vs. Jean-Baptiste Clément = 12 à 0

Les profs ont-ils signé pour çà ?

Une bande a mené une expédition punitive mardi matin au lycée Jean-Baptiste Clément de Gagny (9.3.-Seine-Saint-Denis), faisant une douzaine de blessés légers, apprend-on de la police en fin de journée.

Les motifs de cette attaque ne sont pas encore élucidés

Une vingtaine de jeunes ont fait irruption vers 10h30 dans l'enceinte du lycée Jean-Baptiste Clément et se sont rendus dans une salle de permanence, où ils ont frappé élèves et professeurs avec des … barres de fer et des …marteaux.
"Il y a eu une douzaine de blessés, dont quatre conduits à l'hôpital par précaution", a-t-on précisé.
Les agresseurs venaient du lycée technique (LEP) voisin Gustave Eiffel. Six d'entre eux ont été interpellés et placés en garde à vue dans les heures qui ont suivi, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Les "jeunes" de LEP sont souvent majeurs et, éventuellement, des "adultes"...

Réactions officielles

Le ministre de l'Education Nationale, Xavier Darcos, s'est rendu sur place et a condamné ces faits "avec la plus grande fermeté" en souhaitant que "leurs auteurs soient rapidement identifiés et interpellés".

Exprimant sa "profonde indignation", la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a assuré que des dispositions avaient été prises pour prévenir les risques de nouvelles violences dans l'établissement.

Ce que nous allons entendre

Côté professeurs syndiqués

Manque de moyens en heures, en demi groupes et en postes.
Programmes inadaptés : pas assez de rap, de hip-pop et de reggae.
De délicieux jeunes gens qui n’ont jamais posé de problèmes.
Le raid n’était pas prévisible et les nôtres n’ont rien fait de mal..
Les barres de fer et les marteaux, çà ne fait mal que sur le coup.
Certains professeurs ne sont peut-être pas assez ouverts et compréhensifs.
Les jeunes reproduisent la société de violence dans laquelle ils vivent.
Ces enfants ont des conditions de vie pas possibles : ce sont des victimes.
La crise les frappe de plein fouet : il n’ont aucun espoir de trouver du travail.
Ils sont bien à plaindre : au fond, ce sont c’est des pauvres gosses…

Côté jeunes barbares

On est de paisibles élèves assoiffés de savoir.
On ne nous a pas donné notre chance.
On nous a orientés en LEP de force : on se sent humiliés.
Nous, on avait un projet professionnel ambitieux, une assiduité sans faille et des résultats prometteurs.
La société est responsable : on nous a cassés.
Les professeurs nous le disent toujours: avec Sarkozy, on est une génération perdue !
Et Darcos, le bouffon, y veut casser l’éducation nationale !

Pas de souci, la FSU a des solutions, mais ce sera cher :
l’éducation, c'est forcément cher; ça n’a pas de prix.
Comment, Sarkozy ne s’est pas encore rendu sur place ? Mais qu’est-ce qu’il fait donc ?
A coup sûr, il méprise les jeunes et par-dessus tout les jeunes des quartiers. D’ailleurs il les méprise tous, tiens ! …

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