dimanche 22 mars 2009

Le bide du "printemps des libertés" bidon du PS

A peine 1500 inconditionnels pour 4000 places

Le concert-meeting socialiste contre Nicolas Sarkozy et pour la défense des libertés aura été un fiasco, dimanche au Zénith de Paris.

Piteuse

Martine Aubry a assuré hardiment devant un auditoire clairsemé que libertés et crise économiqueétaient "intimement liés" !...
Bille en tête, la première secrétaire du PS a accusé le chef de l'Etat de "répondre à l'angoisse sociale par la diminution des libertés".
"Nous voyons bien que devant son échec économique et social, parce que sa main gauche n'a pas su donner, n'a pas su protéger, il serre du côté de sa main droite", a expliqué la maire de Lille, visiblement plus véhémente que convaincue. Et si peu convaincante !
Le PS a publié au début du mois un pamphlet recensant les reculs, à ses yeux, des droits depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Dans son discours, Martine Aubry a donc dénoncé, entre autres, la "mise sous coupe" de la justice et les attaques contre la liberté de la presse. Attaque malencontreuse ! La presse n'a-t-elle pas plus à craindre du Syndicat du Livre qui dans la semaine venait tout juste de bloquer la parution des journaux ?...
"On constate que l'Etat social recule mais que l'Etat pénal progresse", a assuré son mignon, Benoît Hamon, virevoltant chez lui, sur France 5.

Pitoyable
Le "printemps des libertés" devait marquer l'apogée de la campagne socialiste contre le président de la République, mais peu de franciliens ont finalement fait le déplacement huit mois après la "Fête de la fraternité", en septembre.
"On nous dit qu'on n'est pas trop nombreux, on me dit 1.500 ou un peu plus. Je trouve que ce n'est pas si mal pour un parti qui a le courage de parler des libertés avant qu'il ne soit trop tard", a relativisé la maire de Lille devant les spectateurs, dont de nombreux membres de sa direction et leurs familles.

La Ch’tite Aubry a des visions
  • "Des centaines de milliers de personnes sont derrière nous qui pensent que ce n'est pas parce que la France va mal qu'on doit nous faire le coup de la sécurité", a insisté Martine Aubry.
  • "Personne ne refait le coup de la sécurité", a répliqué le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre. Dans son discours, le PS "oublie" et "n'assume pas la réalité", a-t-il dit sur i-Télé. "Les socialistes (...) ont toujours décidé que la sécurité ça n'était pas important".
    L'UMP a diffusé dans l'après-midi une vidéo dressant son propre bilan des libertés depuis 2007.
    En tant que ministre de l'Intérieur, "c'est lui qui a le plus fait reculer la délinquance et tout le monde le sait, la sécurité est la première des libertés dans notre pays", explique Marie-Dominique Aeschlimann, secrétaire nationale de l'UMP aux Libertés individuelles.

    Les critiques sont aussi venues de l'intérieur, au PS
  • Pour Manuel Valls, missionné par Sa Cynique Majesté Royal, le pamphlet socialiste illustre la difficulté du PS à "à trouver le ton juste" face au chef de l'Etat.

    "Déboussolés par nos défaites consécutives aux élections nationales, certains responsables de notre parti cherchent encore leur cap entre le gauchisme infantile et l'anti-sarkozysme obsessionnel", écrit le député-maire d'Evry sur son blog.
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