samedi 21 mars 2009

Des bandes armées se multiplient en région parisienne

Nicolas Sarkozy se rend en Seine-Saint-Denis

Le Président Sarkozy s’est rendu mercredi 18 mars en début d'après-midi à la préfecture de police de Paris pour évoquer 'les violences sur les policiers et sur les bandes organisées'.

Guet-appens
Cette réunion, prévue à huis clos, fait suite aux incidents survenus le 14 mars aux Mureaux, dans les Yvelines, où dix policiers avaient été blessés ‘légèrement’ (se plaît-on à dire) mais néanmoins par des tirs de plomb après avoir été attirés dans le quartier des Musiciens par l'incendie d'un véhicule.
Les syndicats de police s'étaient alors émus de ces tirs et avaient apprécié le déplacement de l’omni-président hyperactif.
Nicolas Sarkozy devait ensuite visiter le commissariat de Gagny (Seine Saint-Denis) où une vingtaine de jeunes cagoulés et armés de barres de fer et de couteau avaient fait irruption le 10 mars dans le lycée professionnel Jean-Baptiste Clément, blessant légèrement quatre personnes, deux élèves, une enseignante et une assistante d'éducation.

Les bras ballants, mais un plan de lutte en chantier
Le chef de l'Etat a demandé, d'ici à la fin du mois, un plan pour lutter contre le phénomène récurrent des bandes dont les affrontements, en un an, ont augmenté de 11 % sur tout le territoire, selon la police.

Prenant les devants, Michèle Alliot-Marie, s'est exprimée sur le sujet mardi 17 mars : 'Vous avez aujourd'hui en France 222 bandes recensées, a déclaré la ministre de l'intérieur sur Europe 1. Ces 222 bandes sont à 79 % en région parisienne.'
Et que font les élus territoriaux ?

Avec le soutien de l’opposition 'constructive', qui n’a toujours pas observé sur la génération Jospin les effets positifs de la prévention.

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