lundi 12 janvier 2009

Les voeux du Président aux enseignants à Saint-Lô

Des enseignants qui veulent imposer leurs vues aux électeurs

Le président Nicolas Sarkozy se déplace aujourd’hui à Saint-Lô (Manche) pour présenter ses voeux aux personnels de l'Education nationale, sur le thème de l'école primaire. (Lire PaSiDupes) Le chef de l'Etat sera accompagné de Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale.

Des syndicats tentent de prendre le pas sur les électeurs
Les démocrates de certaines fédérations de l'Education ont fait savoir en effet qu'elles boycotteraient ces voeux et qu'elles ne se rendraient pas à Saint-Lô en raison de "la situation de tension actuelle dans l'Education". Selon elles, ces tensions seraient dues au fait que le président et le gouvernement " ne veulent pas écouter les personnels".
En fait, les syndicats réactionnaires refusent de perdre la co-gestion du ministère, acquise de haute lutte au fil des grèves, et de reprendre la place qui est la leur et qu'ils n'auraient jamais dû quitter. A coup sûr, le président lui manque de respect...

La gauche opte pour le monologue
Ce refus de dialogue des fédérations sera assorti lundi d’une conférence de presse à Paris pour faire connaître "leurs voeux pour l'Education".
Courtoisie et " république du respect" !

Le programme de la visite à St Lô
  • En fin de matinée, le Président de la République se rendra dans une école élémentaire publique. Une rencontre à huis-clos avec les enseignants y est notamment prévue.
  • Le président prononcera ensuite une allocution pour présenter ses voeux à l'ensemble des personnels de l'Education Nationale.
    Lors de cette allocution, il devrait notamment insister sur la réforme des lycées, qu'il doit expliquer, considérant à la désinformation dans les lycées (ainsi, des calicots de manifestants annoncent-ils 45 élèves dans les classes !…) .
  • Expliquer la réforme aux victimes de la désinformation
    Compte tenu du contexte d’opposition et de manipulation d’une certaine jeunesse romantique, Xavier Darcos a décidé le 15 décembre de reporter d'un an cette réforme. Il a aussi indiqué vouloir "repartir de zéro" et lancer une vaste concertation sur le sujet. Ce qui n'empêche pas les syndicats d'opposition de prétendre qu'ils ne sont pas entendus et que le ministère veut leur imposer la réforme. Ca a un nom: la mauvaise foi !
    Les organisations lycéennes continuent d'ailleurs d’affirmer pour leur part que le ministre veut imposer son projet initial affirmant en outre qu’un projet mis en débat est déjà une loi. Une différence que les professeurs de Sciences économique et sociale n’ont manifestement pas enseignée. La pratique à gauche du « débat participatif’ demande donc à être affinée…

    Le président Sarkozy a affirmé que la réforme se ferait
    La réforme n'est pas enterrée. "Je ne comprenais pas la réforme (...) J'ai préféré qu'on l'arrête et qu'on la reprenne sur de bonnes bases", a-t-il d’ailleurs confié récemment à quelques journalistes.

    Une opposition aussi aveugle que stérile
  • Jeudi 8 janvier, des lycéens étaient encore dans la rue contre la réforme et le gouvernement, mais ils étaient si peu nombreux que les organisateurs ont parlé d'un "tour de chauffe" avant d'autres mobilisations, le 17 janvier.
    Les lycéens (et assimilés…) étaient en effet nettement moins nombreux que le 18 décembre dernier (moins de 7.000 selon un décompte d’agence de presse sympathisante contre 127.000 à 160.000, dans vingt-six villes, selon cette agence militante qui n’a pas les mêmes lunettes que les autorités). Est-ce qu’à chaque fois chaque promeneur, chaland avec poussette, livreur et vieillard compte aussi pour trois lycéens ?
  • Les lycéens, absentéistes et rebelles à tout craignent encore des suppressions de postes : alors qu’elles ont déjà commencé, leurs organisations continuent de les chiffrer à 13.500 et de faire croire que ce ne sont tous que des postes d’enseignants. M. Darcos a dit que la réforme n'entraînerait pas de dégradation du taux d'encadrement des élèves. "Les élèves de lycée ne verront aucune différence à la rentrée prochaine", a-t-il affirmé, puisqu’il s’efforce de remettre face à des élèves des professeurs détachés qui ne savent pas à quoi ressemble un potache, depuis le temps qu’ils coulent des jours heureux dans la nébuleuse des associations et organisations para-scolaires où ils n’ont évidemment jamais enseigné: ils ne veulent qu'une chose, c'est qu'on les oublie. Sinon, ils manifestent.
    Et le public les prend pour des associatifs... Des 'bénévoles' dont en fait ils paient les salaires traitements de fonctionnaires!

  • 4 commentaires:

    1. Bonjour....
      Et bien je sens beaucoup d'acide dans tes écrits envers nous, les profs.... Je dois dire que je le comprends pas...Certes les syndicats ne sont pas fantastiques mais ils ont quand même le mérite d'être là...Et je ne trouve pas qu'ils bafouent la démocratie...Bien au contraire....Je suis donc un de ces "profs" et qui plus est, je suis syndiqué...Au malheur...Le mot réactionnaire....Pas terrible quand même...Je te mettrai un petit passable pour son utlisation, tu aurais pu trouver des mots plus précis, plus juste..mais bon.

      Simplement, je voulais juste rajouter quez nous, les profs, ne sommes pas contre les réformes..au contaire mais quand elles sont menées sans concertation, sans échange, sans dialogue...Qu'elles sont posées comme cela et débrouilez vous avec..Je dis NON.
      Ca sent mauvais pour la maternelle, mais je dois rajouter que ces enseignants là ne changent pas de couches mais que moi je sais quand même faire une règle de trois...(Houps)
      La réforme, oui mais pas n'importe laquelle.
      tout cela peut paraître flou mais c'est simplement parce que je ne me sens pas bien dans mon travail à cause notre hiérarchie qui nous prend pour des imcompétents, feignants, branleurs, et je suis sur que j'en oublie( là ausi je me mets un passable)
      Allez A+

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    2. Etant professeur, ayant enseigné au Lycée puis à l'Université, étant en contact avec des collègues des deux niveaux d'enseignement, je peux dire que oui, les syndicats sont extrêmement néfastes, et que la politique démagogique de "l'encouragement" a créé des nuls.

      Je peux dire aussi que les syndicats mentent.

      J'ai vu des élèves, des étudiants, et même des professeurs, manipulés par les mensonges ds syndicats.

      Un exemple: des étudiants envoyés manifestés contre telle suppression ou tel changement annoncé lors de la réforme "LMD", alors que strictement rien n'avait encore été décidé puisque les départements préparaient les maquettes, elles-mêmes-- seul le format final était imposé, non par le gouvernement, mais par l'union européenne, et rien absolument rien n'était supprimé.

      Un autre exemple, "vu à la télévision": une enseignant déclarant avec indignation et véhémence que tel ou tel "Bac" ou option ou concours (je ne sais plus bien) était supprimé, ce qui était entièrement faux; le Ministre d'alors, Luc Féry, avait répondu que c'était un mensonge ("c'est le le syndicat qui me l'a dit" avait rétoruqé l'enseignante à la cervelle contaminée par une propagande mensongère), et avait même indiqué le nombre de postes (ce devait être un concours, alors)-- à ce moment-là, les syndicalistes avaient interrompu la transmission en direct (depuis la Sorbonne) en assaillant le car technique; telle est la pratique de la Démocratie et le respect de la Vérité de ces syndicats menteurs.

      Non, tous les professeurs ne sont pas nuls.
      Non, tous les professeurs syndiqués ne sont pas "de sales types".
      Et non, tous les professeurs ne sont pas excellents.
      Et oui, les syndicats sont malhonnêtes.

      J'ai connu, directement et indirectement, de très grandes injustices imposées par les syndicats: emplois du temps parfaits pour les "Camarades", infects pour les non syndiqués (3 heures de cours éparpillées sur la journée demandée libre dans les voeux, et parfois même une unique heure de cour, pour un collègue habitant très loin), projets refusés au dernier moment alors qu'ils avaient toujours été acceptés, salles inadaptées, éloignées et sans possibilité de ransport de matériel, attribuées aux non syndiqués, ...


      "Pas contre les réformes"?!
      Toujours "Contre" les réformes organisées par la Droite, uniquement parce que c'est la Droite qui les met en place, même si c'était une demande des Syndicats de Gauche.

      Deux exemples récents flagrants...

      Pendant longtemps les Universités ont demandé plus d'autonomie; lorsqu'enfin elles l'obtiennent, les syndicats se plaignent, parce que le voeu est exaucé par la Droite.

      Pendant des années, les Syndicats ont hurlé à la mort contre l'injustice des "sales enfants de riches" qui bénéficiaient de cours particuliers coûteux offerts par leurs parents (ces sales "riches" que la Gauche dit détesté... lorsqu'ils ne sont pas de Gauche, tels Pierre Bergé, ou le Camarade qui paie "cash" des montres de plusieurs dizaines de milliers d'euros), et exigeait l'instauration d'heures de soutien gratuites pour les élèves "pauvres".
      Le Gouvernement Sarkozy a fait exactement cela.
      Qu'a-t-on entendu? un remerciement? l'expression honnête de la reconnaissance qu'une action du Gouvernement était juste et satisfaisante, et répondait à une demande?
      Non.
      Des vociférations, des hurlements à la mort: c'est une "mise en danger du système", un "insulte aux professeurs", une "destruction du système", et, pire, une "humiliation" pour les élèves en difficulté, montrés du doigt.

      Et maintenant?
      Le projet de reforme a été reporté, de nouvelles discussions sont organisées, mais les petits robots endoctrinés vont dans les rues, les poches pleines de cocktails molotov.
      Ils ne sont effectivement pas contre les réformes, puisqu'en l'occurence il n'y en a pas.
      Contre quoi peuvent-ils donc manifester? L'organisation de discussions, de négociations?
      Contre la Démocratie?
      Pour le Chaos, le "vent de violence"?
      Pour le plaisir?


      "Pas de négociations"?!
      C'est entièrement faux.
      Les syndicats sont recçus régulièrement, sont informés et consultés, des consultations furent organisés dans les établissements scolaires.
      Quel que soit le domaine professionnel, et en l'occurence dans l'Education Nationale, les Syndicats de Gauche ont par ailleurs la sale habitude de quitter les négociations à peine entamées, voire de ne pas se rendre aux rendez-vous, pour prétendre ensuite dans la rue, sur le seuil même du Ministère, qu'"on refuse de [les] recevoir ou de dialoguer".
      Ce matin, ces syndicats ont même refusé d'assister à la traditionnelle cérémonie des voeux du Président de la République. Ce n'est pas lui qui a une attitude "humiliante", mais bien les Partis et Syndicats de Gauche qui ont une attitude insultante à son égarde et celui du Gouvernement, ainsi que des tous les Français qui ont élu ce Président et qui supportent son action.
      Ce sont les Partis et Syndicats de Gauche qui insultent et bafouent la Démocratie, dès lors qu'elle ne leur donne pas le pouvoir, et sont donc les véritables "destructeurs" de la Démocratie et de la République.
      Les débats à l'Assemblée le montrent encore: au lieu de discuter, de proposer, les députés de Gauche ne font qu'invectiver le gouvernement, et bloquer totalement (donc, rejeter) le débat démocratique, en photocopiant des centaines d'amendements "bidons" (traduits dans plusieurs langues!).

      Un autre exemple: les Syndicats de Gauche de l'Enseignement (aidés par leurs Camarades de La Poste) ne distribuèrent pas le petit fascicule rédigé par Luc Ferry, le détournèrent, et le brûlèrent même dans les rues!
      Est-ce un comportement normal de Parti/Syndicat démocratique, non hostile au débat démocratique et aux réformes?
      Non.
      Selon ces syndicats, le fascicule diabolique contenait des horreurs dont il fallait protéger la population, car elles mettaient "en danger" l'Education Nationale, la République (et sans doute aussi l'ordre cosmique)!
      Qu'y-avait-il donc d'aussi effroyable, d'insoutenable, de cruel?
      Simplement les souhaits formulés (même pas des ordres ou des réformes soit-disant imposées) par le Ministre de lutter contre l'illettrisme, ou d'apporter davantage de soutien aux élèves malades et handicapés.
      Les Camarades syndicalistes qui refusaient de le distribuer dans les casiers de leurs collègies et brûlaient ainsi le fascicule en place publique l'avaient-ils lu et rejetaient-ils donc l'idée de venir en aide aux enfants en difficulté?
      Ou se contentaient-ils d'obéir aveuglément aux ordres du Parti/Syndicat/Gourou?


      "tout cela peut paraître flou mais c'est simplement parce que je ne me sens pas bien dans mon travail à cause notre hiérarchie"

      Non, c'est flou parce que les Syndicats propagent des mensonges éhontés que vous ne cherchez pas à vérifier.

      Universités bloquées par des étudiants? Votes unanimes?
      Je sais d'expérience que c'est entièrement faux; les Syndicats mentent:
      - "tous les étudiants" ne sont pas pour ces blocages,
      - qui ne sont organisés que par des "gros bras, ""pros de la manif", sans aucun rapport avec l'Université,
      - chargés d'encadrer les quelques vrais étudiants, tous incapables de suivre les cours,
      - et d'interdire l'accès aux centaines et centaines d'étudiants qui veulent s'opposer à ces manifestations et blocages.

      Les Syndicalistes et leurs Camarades des media ont beau propager des mensonges, les Universités ne sont jamais totalement bloquées-- elles comportent toutes plusieurs sites.

      Ce que les Camarades des media ne montrent pas non plus, ce sont les dégâts provoqués par les Camarades syndicalistes lors de ces mouvements très violents : matériel détruit, livres et documents, nouveaux et vieux, communs et rares, déchirés, jetés, salles saccagées, portes démolies, ...--
      qui manque de respect à l'Education, aux enseignants, aux étudiants et à la Culture, en faisant tout cela?
      Les Syndicats-- pas le Gouvernement.

      Il est encore bien des choses que les Syndicats font, présentent comme étant la faute du "méchant" gouvernement de Droite, bien des mensonges dont ils abbreuvent les crédules-qui-veulent-bien-l'être et bien des torts et des injustices dont ils accablent les non syndiqués, et que la "méchante" hiérarchie, aidée de "méchants" non-syndiqués, doit réparer. Je ne peux préciser d'exemples, car mon anonymat ici est justement destiné à me préserver de représailles de ces Syndicats haineux qui dirigent en tyran l'Education Nationale à tous niveaux, de différentes manières-- collègues, directeurs, secrétaires, ...

      Evidemment, si l'on est un bon petit soldat du Syndicat, qui approuve tout docilement, qui participe systématiquement à toutes les grèves et manifestations, qui ne remet jamais rien en question, les choses sont simples:
      - Syndicat (= Gauche), gentil,
      - Gouvernement (= Droite), gros méchant qui ment
      Lorsque l'on n'est pas syndiqué, ou lorsque l'on a le tort de ne pas être un syndicaliste (suffisamment) pratiquant, on subit tout un tas de choses-- peut-être de petites choses, derrière des sourires angéliques, mais qui s'accumulent.
      Lorsque l'on se renseigne un peu ailleurs, auprès de collègues concernés, auprès d'étudiants, de chercheurs, que l'on lit soi-même les vrais textes et par leurs versions tronquées et déformées, on se rend compte que la vérité est très différente de celle imposée par le Gourou-Syndicat à sa Secte.


      Un bon professeur doit enseigner à ses élèves/étudiants, non seulement à apprendre, ce qui nécessite en partie d'apprendre par coeur (c'est inévitable), mais aussi à réfléchir, à comprendre (comprendre un principe simple, reproductible, évite d'apprendre bêtement des centaines d'applications de ce principe).
      Se contenter de réciter bêtement par coeur, de faire le perroquet, n'est pas suffisant, pas productif, pas bon.
      Il faudrait que les professeurs, de bonne foi mais intoxiqués par la propagande des Syndicats, servie toute chaude et machée, prête à digérer, appliquent à eux-mêmes ce principe de base de l'enseignement.

      Si le Syndicat ordonne de brûler un novueau fascicule sous prétexte qu'il est "démoniaque", lisez-le d'abord pour vérifier.
      Si le Syndicat vous ordonne de faire grève et de manifester contre rien, contre l'organisation de discussions après le report d'une réforme (suite à des manfiestations), demandez-vous quel est l'intérêt (et de qui?)?

      Si un élève passe son temps à accuser les autres, quels qu'ils soient, de lui taper dessus, ext-ce que vous le croyez systématiquement? Ne cherchez-vous pas à vérifier s'il dit la vérité?
      Considérez-vous que s'il se plaint, hurle à la mort, parle de "danger", "d'assassinat", "de destruction", il ne peut dire que la vérité?
      Non?
      Alors pourquoi ne pas faire preuve du même doute sain lorsque le Syndicat vous manipule de la même manière?

      Il suffit de réfléchir, de vérifier par vous-même, auprès de sources fiables, autres que le Syndicat, auprès de personnes qui expliquent les choses en détails, vous montrent des documents, citent des faits exacts, tiennent un discours raisonné et argumenté, plutôt que de scander des formules toutes faites et terrifiantes.

      La simple comparaison de la rhétorique, du discours, du vocabulaire, est édifiante: est-il vraiment nécessaire d'avoir recours systématiquement et exclusivement à un lexique guerrier ("faire la guerre", "résister", ...), d'assassin ("faire la peau", "tuer", "assassiner", ...), cataclystique ("destruction", "démolition", "mise en danger", "disparition", "mort", ...) lorsque l'on a de véritables arguments censés, rationnels, (dé)montrables à opposer à une idée?
      Non.
      "Faire la grande gueule" est la tactique simplette de ceux qui n'ont rien-- ni muscle, ni cervelle--, qui cherchent à imposer par la peur leur point de vue et leurs désirs, leurs avantages et leurs diktats.
      Quand en plus cela va jusqu'aux manifestations violentes (auxquelles sont invités et participent les éléments criminels des banlieues-- les "casseurs"-- ce qui n'est jamais le cas, par exemple, des manifestations d'étudiants, non syndiqués de Gauche, désirant que l'on respecte leur droit à l'apprentissage...), la conclusion est élémentaire: faute d'arguments réels, on se contente d'envoyer les troupes de choc, pour terroriser la population et le gouvernement (selon la même logique tordue que celle présidant à l'usage du lexique de la terreur: "s'ils font çà, c'est forcément qu'il n'y a pas d'autre moyen contre le méchant gouvernement").

      Quel est le risque de la mise en doute de la parole auto-proclamée saite du Syndicat-Gourou, et de la pratique intellectuellement et moralement saine de la vérification systématique?
      Si c'est la vérité, vous êtes (ré)conforté, le Syndicat a raison.
      Si c'est faux? Si le Syndicat vous a menti? Quelle horreur! Que faire?! Nier la vérité parce que votre monde s'effondre sans le Gourou-Syndicat et sa "pensée" prête à digérer?
      Bien sûr que non! Vous serez libéré des mensonges, ne serez plus considérés comme de vulgaires robots envoyés dans la rue sur commande pour hurler à la mort contre n'importe quoi, et pourrez alors participer dignement au véritable Débat Démocratique-- tantôt en approuvant, tantôt en objectant, mais de votre propre gré, dans le respect de la Démocratie, et dans l'intérêt de l'Education Nationale et non des petits privilèges des "Camarades".

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    3. La simple décence voudrait que vous cessiez un temps ces attaques à répétition contre les enseignant le jour où un prof DE PLUS est gravement agressé par un élève !

      jf.

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    4. "attaques à répétition contre les enseignants?"

      Dans ce que je lis, Pakool ne s'attaque pas aux enseignants, mais à la partie nuisible d'entre eux.
      C'est aussi ce que je fais-- et en tant qu'enseignant, je sais parfaitement de quoi je parle.


      "La simple décence"?

      Je n'ai pas de référence exacte, car je ne maintiens pas de blog ni de notes, et les dernières semaines furent difficiles pour moi; il est peut-être encore possible de trouver ceci sur le site France Info: il y a une ou deux semaines, un "expert" (dont je n'ai pas entendu exactement qui il était-- psychologue?) expliqua que le comportement violent de certains élèves était dû... à une trop grande intelligence!
      Les "pauvres" élèves, surdoués, sont frustrés par les professeurs qui ne reconnaissent pas leurs talents et les empêchent de s'exprimer comme ils le désirent.

      Reconnaissez-vous là un certain discours?
      C'est celui de Mr Mérieu et ses camarades.
      Selon les théoriciens, didacticiens, formateurs, syndicalistes et autres "penseurs bien pensant" de Gauche, il ne faut:
      - jamais dire à un élève qu'il ne sait pas compter, lire ou écrire, car c'est humiliant
      - jamais mettre de mauvaise note à un élève, car c'est décourageant et une ségrégation
      - jamais exiger des élèves le respect dû à un aîné, car "on est tous frères, mon frère"
      - jamais punir un élève, car l'autorité, c'est "fasciste"

      Quand des sanctions sont demandés contre un élève perturbateur, c'est la levée de boucliers! c'est inhumain.
      Renvoyer un élève, même pour une semaine?! Quelle horreur! C'est l'exclure du système, de la société humaine, c'est abominable et inhumain!

      Prendre des mesures spéciales contre la violence?
      C'est mettre en place un "régime totalitaire", en usant de répression au lieu de "dialogue"!

      Condamner les criminels? Faire passer de 13 ans (actuellement) à 12 ans l'âge d'emprisonnement, pour des "jeunes" qui commettent agressions très violentes, viols et assassinats à 11 ans, à l'école comme dans la rue?
      C'est "fasciste", inhumain, ruiner la vie des chérubins!
      (Les victimes peuvent crever.)

      Mettre en place des portiques de sécurité dans les mairies ou les écoles pour éviter une fusillade comme ce fut le cas dans une mairie il y a quelques années, ou une agression au couteau dans une école comme ce fut le cas aujourd'hui et bien des fois auparavant?
      C'est "nazi"!

      Punir des "jeunes" récidivistes, au comportement violent, qui se promènent armés et n'hésitent pas à agresser, à (essayer de) tuer?
      C'est "inhumain", c'est "briser leur avenir"!
      Dans le pire des cas-- un procès-- les camarades magistrats s'arrangent pour ne pas condamner, et faire relâcher, avec l'aide des camarades psychiatres: il faut "donner une seconde" chance... de tuer!

      Telle la position de la Gauche: les "jeunes" sont tout puissants- c'est à eux de décider de ce qu'ils veulent bien faire à l'école, ils ont le droit de cracher sur les professeurs, de violer des élèves dans les toilettes, de battre ou de poignarder des professeurs en pleine classe (en filmant le tout pour le diffuser sur internet).

      Ce sont ces irresponsables qui manquent de respect aux élèves, aux professeurs, et aux victimes, par la Gouvernement.
      Ce sont ces personnes qui manquent de décence, et qui utilisent les cadavres encore chauds pour faire de la petite politique de caniveau.
      Ce sont ces personnes qui donnent une mauvaise image de leur parti, de la politique, et du pays.

      Les responsables de la dégradation de l'Enseignement et de la violence, ce sont les (ir)responsables de Gauche qui ont fait "des jeunes" des petits dieux intouchables, qu'il ne faut pas contredire et surtout pas punir.

      Quelle que soit leur opinion politique, les professeurs qui exercent dans les établissements difficiles ont tout mon soutien, car leur vie est infernale-- et il ne faut pas se faire d'illusion: les banlieues ne sont pas les seules atteintes, et la situation s'est agravée ces dernières années dans des établissements parisiens de bonne réputation.

      Pourquoi?
      A cause de partis de Gauche haineux qui opposent à la Démocratie la force, le "vent de violence", les jets de cocktails molotov, la destruction de vitrines et de voitures, en usant d'expressions telles que "il faut faire la peau au CPE!"-- ce que des dizaines d'élèves dans plusieurs établissements tentèrent vraiment de faire, ne comprenant strictement rien et croyant que les Syndicats leur donnaient l'ordre d'assassiner leurs Conseillers Principaux d'Education.
      C'est un exemple authentique, et c'est pourquoi la police devait se tenir auprès de, et intervenir dans, des établissements-- mais les media ne l'ont jamais dit.

      Les CPE en question, les collègues qui ont vu cela et m'en ont témoigné, ne sont pas des "méchants" de Droite, mais des syndiqués du SNES, de FO et de la CGT.
      Certains diront que c'est une justice poétique, que c'est bien fait pour eux, qu'ils l'ont cherché.
      Je dis, comme déjà dans le message précédent, que ces personnes, de bonne foi, sont en fait des victimes elles aussi, manipulées par les syndicats menteurs-- mais ce ne sont pas les dirigeants syndicalistes responsables de cette violence qui ont failli se faire caillasser à mort: les victimes, ce sont les élèves agressés et les personnels qui tous les jours oeuvrent pour aider des "jeunes" qui n'en ont rien à faire, se moquent totalement d'eux, sont parfaitement ingrats, sont emplis de haine par la propagande continue de la Gauche, et sont garantis d'impunité par les "Camarades".

      Ca, c'est indécent.

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