mardi 6 janvier 2009

Le New York Times trompé par Bertrand Delanoë ?

Comment le New York Times aurait-il pu se laisser piéger par un faux Delanoë?

Qui de la presse américaine ou française est la plus nulle ?

Quand vous avez lu les dépêches d’agences, vous avez tout lu !
> Les journalistes pétitionnaires du service public exercent un dur métier, mais les autres ne sont ni plus débordés, ni moins cossards. Tous autant qu’ils sont n’ont plus qu’à reprendre les dépêches et qu'à se faire plaisir en les expliquant ou commentant (ou les deux), en fonction de leur carte syndicale : c’est la presse libre que le site Internet de Sa Cynique Majesté Royal a pris pour modèle en diffusant à l’infini sur l’Internet la même soupe coupée ou rallongée, mais du même niveau, où surnagent toujours quelques croûtons idéologiques, fautes de français et autres perles orthographiques, avec la prétention d’apporter quelque chose au débat, qu’il soit ‘citoyen’ ou ‘participatif’…

> Nous l’avons vu, Le Monde (avec d’autres) s’amuse avec la sémantique (Lire PaSiDupes)
sans que sa crédibilité n’ait semble-t-il à souffrir de sa recherche de sensationnel et de rentrées d’argent. Tout cela dans le respect du lecteur, bien sûr, sans lequel ils ne seraient rien.
>L’exception culturelle française n’a évidemment rien à envier aux grands modèles internationaux. C’est pourquoi, il faut que les lecteurs en prennent un peu et en laisse beaucoup. D’ailleurs, quoi qu’ils en pensent, les sites et blogs Internet seraient malvenus à les prendre en exemples, puisqu’ils ne commettent ni plus ni moins de manipulations ou d’erreurs que les organes de presse nationaux ou régionaux.
Voire internationaux, comme le signalait lepoint.fr, le 23 décembre dernier. Voici :

Le New York Times est tombé dans un piège pourtant sans finesse en publiant lundi un courrier électronique d'un prétendu Bertrand Delanoë. Ce dernier était extrêmement critique envers Caroline Kennedy, candidate au poste de sénateur laissé vacant par Hillary Clinton si celle-ci entre au service de l'administration du président élu Barack Obama. Il a donc suffi d'un mail faussement signé du maire de Paris pour que le New York Times , l'institution du journalisme tant vantée en France, tombe dans le panneau d'un plaisantin. Le New York Times s'est repenti dans les heures qui ont suivi, expliquant ne pas avoir procédé aux vérifications d'usage. Le journal américain s'est contenté d'adresser à Bertrand Delanoë la version prête à imprimer. Sans réponse de sa part, le New York Times a imprimé la fausse missive... Le ton de la lettre, outrancier pour ne pas dire outrecuidant, n'a pas mis la puce à l'oreille du vénérable journal fondé en 1851, fort de 98 prix Pulitzer. Il est vrai que l'affaire Jason Blair (du nom d'un journaliste plagiaire) avait déjà écorné l'image de l'institution. Dans la fausse lettre, l'auteur de la mauvaise plaisanterie fait dire à Bertrand Delanoë qu'il trouve la candidature de Caroline Kennedy au siège de sénateur de New York "surprenante et pas très démocratique" et finit sa lettre par cette question qui prête à sourire : "Peut-on parler du déclin de l'Amérique ?"

Est-ce la vraie question ?

Elle a au moins l'avantage de rassurer une profession décrédibilisée
par ses coups fumeux (cf. le vrai-faux SMS impuni d'Airy Routier, pour le Nouvel Observateur, ses négligences, comme ici possiblement, et son parti pris, en général.

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