lundi 19 janvier 2009

Horaires du service public audiovisuel: les syndicats discrédités

Les jeunes plébiscitent les nouveaux horaires de France Télévisions

Les syndicats de l’audiovisuel public avaient annoncé une apocalypse domestique
, mais un premier sondage le 8 janvier (Lire PaSiDupes) a aussitôt montré le lendemain que la technique de la peur n’opère pas sur les Français.

Un nouveau sondage publié le 11 janvier par Le Parisien confirme le discrédit des imprécations et prédictions des partis et syndicats d’opposition.

L’intox de la gauche est sans effet

Contre toute attente, ce sont les jeunes de 18 à 24 ans qui apprécient le plus les nouveaux horaires de France Télévisions : 85 % d'entre eux sont satisfaits que les programmes commencent désormais à 20 h 35. Les moins enthousiastes se recrutent chez les plus de 75 ans, ce qui est toutefois extrêmement relatif, puisqu'ils sont nettement favorables à 65 % et les retraités, encore plus nettement, à 69 % d'opinions favorables.
Sur l'ensemble de la population, la satisfaction est donc très large: 78 % d'opinion favorable contre 14 % qui n'approuvent pas. Chez les personnes satisfaites, ceux qui pensent que c'est une "très bonne" chose sont 32 % et 46 % estiment que c'est une "assez bonne chose".

Quid de la redevance audiovisuelle?


Nicolas Sarkozy a confié à son retour d'Egypte avoir "gagné la bataille de l'opinion". Ce sondage réalisé auprès de 958 personnes âgées de 18 ans, et plus, le conforte dans cette opinion.

L'opinion publique attend néanmoins, de savoir si, oui ou non, le chef de l'Etat acceptera d'augmenter la redevance à 121 euros en 2010 comme le réclament les sénateurs centristes, lesquels font de cette mesure la condition de leur ralliement au projet de loi audiovisuelle actuellement discuté au Palais du Luxembourg.
> Les tractations sont activement menées depuis jeudi par Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée , et devraient déboucher sur un accord en début de cette semaine. Nicolas Sarkozy, qui s’est engagé avant la crise à diminuer les prélèvements, a seulement consenti à indexer la redevance audiovisuelle sur l'inflation, de manière à ne pas amoindrir les ressources de l'audiovisuel public.
>Les sénateurs centristes voudraient aller plus loin. Ils ont notamment proposé de réserver le produit de la redevance à l'audiovisuel public national (France Télévisions, Radio France et Arte), à l'exclusion de France 24, TV5 Monde, RFI et l'INA, qui seraient directement financés par le budget de l'État... Si cette mesure était approuvée par l'Élysée, elle reviendrait à injecter 116 millions d'euros supplémentaires dans les caisses de France Télévisions sur la base de la loi de finances 2009.

Cette bouffée d'oxygène éteindrait durablement les inquiétudes quant au financement du service public audiovisuel et enfoncerait un coin de plus dans les rangs de la gauche...

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