samedi 13 décembre 2008

Le Point attaque Rachida Dati sur ses supposées intentions

Accusée de déloyauté potentielle

Le Point suppute
> Un article du magazine Le Point suggère que Rachida Dati pourrait très bien mettre à profit sa connaissance de l'ancien fief de Nicolas Sarkozy, les Hauts-de-Seine, et de ses "histoires de famille".
> Cet article intitulé "L'extravagante Mme Dati", du journaliste Denis Demonpion (photo ci-dessus), se termine ainsi: "Des âmes charitables affirment qu'à l'heure de la curée, Rachida Dati, qui connaît les histoires de famille et du département des Hauts-de-Seine pour s'être occupée pendant quelque temps, en 2005, du secteur sensible des marchés publics, saura, le cas échéant, se rappeler au bon soin de son protecteur" ( Nicolas Sarkozy). C'est du billiard à deux bandes...

Diffamation caractérisée

> 'Des âmes charitables' ne constituent pas des sources vérifiables. En mal de copie et non d'imagination, le journaliste allumé a des visions d' 'âmes charitables' qui ne font manifestement pas partie de son cercle et les 'floutent', comme à la télévision, pour donner dans le style 'investigation' et faire authentique.

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Rachida Dati, "choquée" par tant de bassesse, a qualifié vendredi de "totalement faux" l'article du malveillant, dans une lettre rendue publique par la Chancellerie à l'auteur.
« Je me permets de vous faire part de ma surprise, pour ne pas dire plus... Vous insinuez que je serais en mesure de faire un usage déloyal d'informations en lien avec mes fonctions de directrice générale adjointe des services au conseil général des Hauts-de-Seine. »

> Le travail d'investigation du journaliste se limite à ce que tous les habitants savent des responsabilités de l'actuelle ministre dans le canton en 1995 !

Quelles sont les règles déontologiques applicables aux journalistes ?

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"Vous mettez gravement en cause mon honneur et ma probité. J'en suis d'autant plus choquée que j'ai toujours exercé dans une absolue confidentialité et dans le plus strict respect des règles déontologiques l'ensemble des fonctions publiques et privées qui m'ont été confiées", ajoute-t-elle, en soulignant n'avoir eu aucun "contact" préalable avec ce courtois professionnel pour son enquête.
"Ma fonction... mon statut, mes convictions personnelles et ma loyauté sans faille à l'égard du chef de l'Etat sont à l'opposé de ce que vous insinuez", conclut-elle, s'imaginant sans doute que ce journaliste est accessible aux mêmes valeurs.

> Dans une réponse mise en ligne en soirée sur le site lepoint.fr, l'hebdomadaire "tient à préciser avoir officiellement demandé, vendredi 5 décembre, à réaliser une interview avec la ministre". "Les grandes lignes des questions ont été transmises à son porte-parole. Sollicité à plusieurs reprises, celui-ci a fini par décliner notre invitation lundi 8 décembre au matin", ajoute l'hebdomadaire. Cette observation vaut-elle preuve de quoi que ce soit sur le fond ?

Elucubration malsaine

La volonté de nuire du journaliste est avérée.
> Prenons le verbe ‘savoir’ et le temps employés.
L’honorable journaliste eût-il choisi le conditionnel de ‘pouvoir’, « pourrait » aurait suggéré une simple possibilité et encore serait-elle incertaine.
Mais qu’il lui préfère ‘savoir’ au conditionnel, qui impliquerait encore un doute, et recourre au futur, révèle une intention nettement nuisible, car l’indicatif présente la supputation comme une affirmation, tandis que le verbe ‘savoir’ au futur confère le caractère de certitude à l’idée de menace pour l’avenir et envisage un possible chantage.
> Le Point et son journaliste confinent à l’odieux : insinuation sans le début d’une preuve et volonté de salir.

Jusqu’où la presse s’abaissera-t-elle ?

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Songez que, sur France 2 dans le service public, le syndicat co-gestionnaire FO a essayé de censurer, en le faisant interdire, un reportage de David Pujadas sur les pratiques journalistiques honteuses de Voici !... (Lire PaSiDupes)
> N’y a-t-il pas matière à une autre émission consacrée au Point et à la déontologie professionnelle ?

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