samedi 27 décembre 2008

L’association DAL a repris son activité saisonnière

Les mal-logés n’ont pourtant pas que DAL

Les sans-abri souffrent été comme hiver,
mais DAL a une prédilection pour l’hiver...


Droit au logement
(DAL) et une centaine de mal-logés qui se tiennent à disposition de l’association se sont installés samedi à l'intérieur du gymnase municipal Saint-Merri dans le IVe arrondissement de Paris. DAL a déjà frappé les trois coups
(Lire PaSiDupes)
L’annonce était faite,
- d’une part, peu avant le JT de 20h00 d’un samedi de Noël très médiatique,
- et d’autre part en demandant "l'asile" au maire de la capitale compte tenu du froid.

'Demande d’asile’, décision unilatérale ou action concertée ?

Premier son de cloche: "Nous avons décidé d'occuper le gymnase à la mi-journée parce que les familles avaient froid" et "nous estimions qu'elles étaient en danger", a expliqué Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de DAL, en soulignant qu'il s'agissait notamment de familles déjà présentes sur le campement de la rue de la Banque , qui ont rejeté toutes les propositions et qui le suivent dans ses actions.

Deuxième son de cloche
: "Nous demandons l'asile" au maire de Paris, Bertrand Delanoë, "compte tenu du froid, en attendant de revenir à des températures plus clémentes", a-t-il assuré.
En cas de "redoux, on quittera les lieux", a promis Jean-Baptiste Eyraud, en précisant que l'association était

Croyez-vous que la cible est le citoyen-maire socialiste ?

Le porte-parole de DAL a précisé que les revendications de l'association étaient tournées vers …le gouvernement. Sur la petite centaine présente, "nous demandons le relogement des 233 familles de la rue de la Banque", des "solutions pour les 8.000 familles déclarées prioritaires du DALO (droit au logement opposable)" et "le retrait de la loi Boutin, en particulier l'article 24, la réquisition des logements vacants". DAL souhaite aussi "la mobilisation de logements auprès des institutions financières et des bailleurs privés sur le modèle londonien".

Comme si le gouvernement restait les « bras ballants » !
DAL entretient la grogne. Il persuade les intéressés de mener un combat militant juste et les incite à rejeter les offres faites.
"On se tourne vers le gouvernement pour la mise en oeuvre des mesures exceptionnelles", a-t-il ajouté. Selon l’association anti-libérale, les réquisitions devraient concerner les "banques, compagnies d'assurance, promoteurs" pour qu’ils mettent "une partie de leur patrimoine à disposition" des mal-logés.

C’est aussi pour aider l'Etat à "tenir ses promesses"
Et éviter des envahissements aux camarades socialistes soumis à l'ISF ?
La Sicile de Dame Bouquet, propriétaire terrienne et exploitante viticole, est également accueillante, tout comme le sont les locaux laissés libres par Sa Cynique Majesté Royal, qui nous invite à 'nous aimer les uns les autres', mais ne nous montre pas comment faire... Pourquoi ces cœurs sensibles de Carole Bouquet et de Pierre Bergé n'ouvrent-ils pas leurs propriétés aux sans-abri de DAL et pourquoi Jean-Ba Eyrault n’en exige-t-il pas les réquisitions de ces capitalistes multimillionnaires et plusieurs fois milliardaires, en euros ?
Le fait qu’ils soient socialistes est-il une raison politique suffisante ?

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