jeudi 18 décembre 2008

Assemblée Nationale : la gauche refuse le débat

Les députés de l’opposition se comportent en manifestants de rue

  • La réforme de l'audiovisuel public attendue
    Après une obstruction de la gauche pendant plus de trois semaines, les députés français ont adopté mercredi par 293 voix contre 242.
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    Deux projets de loi pour une réforme
    Cette réforme prévoit essentiellement:
    - la suppression de la publicité sur les chaînes de télévision publiques après 20h00 à partir du 5 janvier,
    - et la nomination de leurs P-DG en Conseil des ministres.


  • Les socialistes transfèrent le chaos, de la Rue de Solférino au Palais Bourbon

    Richard Mallié a dénoncé une nouvelle "obstruction" en saluant la richesse d’imagination des socialistes mais la nullité de leurs amendements.
    > Le PCF conserve ses schémas éculés du 19e siècle
    Pour les conservateurs communistes, le texte remanié constitue toujours "une attaque frontale contre la réglementation du travail" et vise à satisfaire "les patrons hors la loi".

    > Pour Les Verts, Martine Billard est lapidaire, pour changer, et estime que la nouvelle version est "encore pire".

    > L’opposition républicaine avait déjà prétendu faire débattre les représentants du peuple sur l’heure du début de la suppression, à compter de 20h30 ou 20h31, etc…, soit 209 amendements pour arriver à minuit et encore autant pour arriver à la fin des programmes de nuit. C’est une façon socialiste de faire progresser le débat. Elle correspond à la promesse de Sa Cynique Majesté Royal de se livrer à une « opposition constructive»…

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    S’agissant du travail du dimanche, les démocrates du PS auraient souhaité réduire le « débat participatif » de Désirdavenir Royal à la question de savoir s’il faut, ou non, préserver "les défilés de géants", "les tournois de fléchettes ou de belote"... Et la Fête de la Rose ?

    L’exécutif souffre d’une opposition irresponsable

    > La gauche dissimule sa misère idéologique dans l’obstruction.
    Le début de l'examen du texte sur le travail dominical a tourné court mercredi soir à l'Assemblée Nationale, non pas faute de combattants, mais d’opposition respectueuse des institutions et des personnes.

    > Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a demandé une levée prématurée de la séance avant minuit, dénonçant "les menaces et les injures" de l'opposition.
    (Lire PaSiDupes sur les exploits de Maxime Gremetz, celui qui ferait honte aux Deschiens)

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    Le Premier ministre François Fillon a annoncé jeudi que les débats reprendraient en janvier .

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    Le Président Sarkozy, en déplacement dans les Vosges jeudi, a fait fustigé l'opposition qui n’a d’autre politique que de semer "la pagaille" à l'Assemblée pour "le seul plaisir d'empêcher des réformes".

    Pendant que l’opposition s’agite,
    le travail législative continue…


    Avant la levée de séance, le ministre du Travail Xavier Bertrand a eu le temps de défendre le texte en affirmant qu'il "s'agi[ssait] de préserver le repos dominical tout en permettant à ceux qui veulent travailler le dimanche de le faire avec des garanties sociales et sociétales".
    "La proposition de loi prévoit noir sur blanc que les heures travaillées le dimanche soient payées double pour les salariés concernés par ces nouvelles dérogations", a-t-il répété.
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