samedi 22 novembre 2008

Les chiffonniers socialistes et l’élection de la Première secrétaire

Valls hurle à la "tricherie", mais pour Cambadélis, l'avance ne fait "pas de doute" Manuel Valls, placé en vitrine par Sa Cynique Majesté Royal, donne une méchante idée de la marchandise.
La majorité relative requise au deuxième tour est acquise de 42 voix.
Mais, mauvais perdant, Valls a contesté à nouveau le résultat de l'élection du Premier secrétaire du PS samedi matin, dénonçant la "tricherie" et réclamant l'organisation d'un troisième vote, du jamais vu, mais, en même temps, interrogé sur France Info, il s’est dit "effrayé par le spectacle terrible" donné "depuis quelques jours"... Pas de glace à France Info ?...

Encore et toujours des accusations

"C'est le résultat d'une volonté d'écarter Ségolène Royal depuis des mois", a-t-il jugé. La technique de la victimisation s’émousse visiblement sur les militants, mais opère encore sur l’opinion, avec le concours de la presse militante. Et Valls de se donner le beau rôle : "Je le regrette parce que c'est d'une certaine manière dévoiler des pratiques dans notre parti qui sont insupportables, voilà qu'on organise encore de la tricherie", a-t-il dénoncé, visant "plusieurs fédérations". Sans doute les Bouches-du-Rhône et l’Hérault, ou le Gard ! "La seule légitimité possible, c'est bien le vote de nouveau", a-t-il espéré. Le moyen d’arriver à ses fins. A l’usure !
Le vol à l’arraché, c’est tellement plus démocratique…

"Tout le monde va s'envoyer ses fraudes à la figure (à commencer par qui ?...) et tout le monde va constater que à quelques voix près les deux candidates sont à égalité", a-t-il prétendu, intarissable, qualifiant l'organisation du deuxième tour de l'élection de "farce d'une démocratie qui malheureusement a des conséquences très lourdes". Il faut retrouver son calme, jeune farceur!
Accuser la démocratie, n’est-ce pas un peu « too much » ?
La mégalomanie cède la place à la parano
« Tous les esprits » ne sont pas perturbés, M’sieur Valls ! Le PS n'est pas le centre du monde et la récession annoncée pourrait vous mobiliser plus utilement, dans l'intérêt des plus défavorisées: n'avez-vous pas quelque peu délaissé votre fonds de commerce?

Votre affirmation que "le doute sur la validité du vote est installé désormais dans tous les esprits" trahit simplement un malaise personnel mais profond au coup d’arrêt des militants à votre trajectoire. Vous avez fait une erreur de parcours, mais ressaisissez-vous: il y a plus grave et votre capacité de retournement vous met à l'abri des prochaines turbulences ! Il est salutaire d’être accessible au doute, même s’il "reste un poison terrible entre [vous]", comme vous avez encore observé un peu plus tard sur RTL.
Pour vous être agréable et "pour sortir de cette situation, il faut organiser dans la plus grande transparence, avec le contrôle partout dans toutes les fédérations, un deuxième tour". Après un congrès et déjà deux tours, combien vous en faudra-t-il encore ? Les membres de cette motion sont vraiment incroyables : le coup de force a avorté de justesse, mais il faut savoir admettre sa défaite et arrêter de mobiliser l’opinion sur vos petits déboires personnels.

D’ailleurs,
serein, Jean-Christophe Cambadélis estimait au contraire qu'il n'y a "pas de doute" sur le résultat.
Jean-Christophe Cambadélis, le député
strauss-kahnien de Paris, a répondu au contraire qu'"il n'y a pas de doute. Nous sommes arrivés en tête, Martine Aubry est arrivée en tête."
"Il a fallu attendre, à la demande de Ségolène Royal, le vote des Antilles", a-t-il souligné sur RTL, rappelant l'avance observée en faveur de Martine Aubry au cours de la nuit, avant l'arrivée des derniers résultats. "Nos amis des Antilles ont voté avec un sens de l'arithmétique assez poussé, puisqu'ils ont annulé cette avance générale et nous nous sommes retrouvés avec 42 voix", a-t-il constaté, ajoutant: "nous ne contestons rien".
"On va réunir le Conseil national le plus rapidement possible pour éviter le feuilletons sur cette affaire. Nous allons faire en sorte que le résultat soit validé", a-t-il déclaré, concluant: "Martine Aubry a gagné de très peu de voix, mais elle a gagné".
La plaie Royal n’ a pas fini de nous empoisonner
Attendons-nous à ce que l’agneau Royal, sacrifié par les Gentils, convoque la presse pour étaler sa plaie, mais aussi sa détermination à faire valoir un droit divin !

2 commentaires:

  1. Sur France Info, François Hollande, en bon représentant du PS, s'est totalement contredit en l'espace de 30 secondes:
    - il a d'abord déclaré qu'il ne fallait pas "porter de réclamations", mais s'entendre tous dans la fraternité bla bla bla
    - puis a aussitôt dit tout à fait le contraire en déclrant qu'il fallait "épuiser tous les recours" !

    En ce qui concerne cette "Putain de la République", la Démocratie, le futur ex Secrétaire National du PS a dit qu'elle était... risquée!

    Non, Mr Hollande, la Démocratie n'est pas un risque: elle est la possibilité donnée à tous dans un pays libre d'exprimer une opinion sur un sujet, de soutenir un projet, d'élire un représentant.

    La Démocratie ne présente un risque que pour les Dictateurs, qui ne l'acceptent que si elle les sert; ce n'est pour eux qu'une mascarade, l'économie d'une révolution, et ils la critiquent, la bafouent et la traînent dans le caniveau lorsqu'elle ne les délalre pas gagnants d'office-- ce qu'a fait la Gauche, à commencer par le PS, lors de l'élection présidentielle de 1997; c'est ce que se fait maintenant le PS à lui-même.
    Ce n'est pas une conséquence d'un soit-disant risque de la démocratie: c'est le karma.

    Pour conclure son mandat, l'actuel Secrétaire National du PS, dont le bilan n'est qu'une succession d'éches et de déclarations haineuses, va devoir-- quelle horreur-- prendre une décision importante: donner raison à l'une ou à l'autre.

    Quelle que soit la décision, il en subira les conséquences:
    - s'il organiser un troisième tour, Martine Aubry lui en voudra de lui faire courir "le risque de la démocratie", voire de se "faire voler son élection"
    - s'il proclame l'élection terminée, son ex concubine se vengera dans sa vie privée-- Julien Drey avait rapporté les menaces de la future "ex candidate" d'alors: "tu ne reverras jamais tes enfants"; bien qu'adultes, ils ne sont apparemment pas libres de leurs mouvements, mais dépendent du bon vouloir de Maman SégolHaine pour voir Papa François: c'est "le risque de la démocratie" au sein de la famille...

    C'est le karma, Mr Hollande, et le principe religieux et moral selon lequel "tu ne dois point faire à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'autrui te fasses".

    Reprocher à la Démocratie d'être "risquée" est un argument scandaleux qui montre que bien la notion qu'a cette Gauche de la liberté, de l'égalité, de la légalité-- et du "code de l'honneur"...

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  2. Pensez vous un seul instant que ces élections là, soient légitimes ? Et quelle mauvaise foi légitiment-elle ?
    Pendant ce temps là....??? !!!

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