dimanche 16 novembre 2008

L’amère Royal est déjà entrée dans le temps des accusations

Les autres motions ont "refusé sa main tendue" !
Déjà l’appareil socialiste l’aurait lâchée pour la présidentielle…
Sa Cynique Majesté Royal a confirmé dans la nuit de samedi à dimanche que les responsables des trois autres motions ne la courtisent pas, comme le font les media, et ont refusé sa "main tendue", ce qui signifie qu'il n'y aura pas d'accord général au congrès de Reims.

Désirdavenir Royal parie sur la fidélité des militants
Confirmant une nouvelle fois son mépris de l’appareil du PS, celle qui cherche pourtant à en prendre la tête par tous les moyens, annonce qu’elle rompt le dialogue : "Les militants vont avoir maintenant la parole, dès jeudi prochain (lors d'un vote pour élire le Premier secrétaire) ", au prétexte que les autres partenaires n'ont pas demandé sa main.
Ainsi officialise-t-elle l’échec de la Commission des résolutions, chargée au PS de trouver une synthèse entre sa motion et celles de Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Benoit Hamon. Et son incapacité à rassembler.

Faut-il supprimer le Bureau national du PS?
  • C’est ce que révèle, mieux que ses propos, la constance de la démarche de l’amère Royal.
    "J'en appelle à tous les militants du Parti socialiste, qui vont maintenant prendre leurs responsabilités jeudi prochain. Ils vont avoir à choisir quel Parti socialiste ils veulent, à choisir entre le retour aux méthodes d'un autre âge, celles à laquelle nous assistons, un nouveau Parti socialiste avec une nouvelle génération avec d'autres méthodes, avec d'autres façons de faire", a-t-elle ajouté avant de quitter le Palais des congrès où avait lieu cette réunion. La forme continue de prévaloir sur le fond. Un réel défi, en lieu et place d’un programme politique. En réclamant un chèque en blanc, elle confirme le bien fondé de la menace qu’elle porte en elle et que le Conseiller Régional Fountaine a éprouvé, comme tant d’autres.
  • Des membres du BN reconnaissent leur impuissance
    Actuellement -mais provisoirement- dans sa phase Royal, l’un de ses bras droits, Manuel Valls, reconnaît qu’au BN il était un bras mort : "Ce qui se passe aujourd'hui à la Commission des résolutions est symbolique d'un parti qui n'en peut plus".
    L’innocent Manu Valls a feint de ne pas comprendre pourquoi, autant qu’elles soient, les quatre autres motions "ne comprenaient pas sur quoi portaient les désaccords". Après que chacun eut exprimé sa position sur plusieurs sujets, notamment les alliances ou non avec le MoDem de Bayrou, le carriérisme le porte à refuser de voir les personnes en face.

    Cette situation va probablement provoquer les candidatures d'un ou plusieurs ténors des autres motions.
  • Avec moins de 19%, Benoît Hamon, qui présente au congrès la motion de l'aile gauche du parti, a déjà déclaré qu'il continue de maintenir sa candidature à la succession de François Hollande.
  • Suite à l’échec de la réunion tripartite, la Ch’tite Aubry, Bébert Delanoë et Hamon, Martine Aubry a l'intention de présenter sa candidature.
  • Au nom de la motion Delanoë, Pierre Moscovici a regretté devant la presse que les représentants de la motion Royal "poussent des cris d'orfraie", alors que la commission des résolutions "ne fait qu'appliquer les règles du parti".
    Selon la logique Royal, qui diffère de celle de François Hollande, son ex-concubin et futur ex-premier secrétaire, Moscovici, le député du Doubs, a constaté "des désaccords" entre la motion Royal et les autres ... On ne nous dit pas tout ! Si la meneuse de revue (du Zénith) ne parvient pas à rassembler, la main passe au deuxième : "Dès lors, il est logique que la discussion se noue autour de la motion A (Delanoë) arrivée en deuxième position" lors du vote des militants, le 6 novembre…
  • Mais depuis peu la logique a ses règles... Et qui définit les règles de la logique ? Vous avez tout compris !

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