jeudi 20 novembre 2008

Désirdavenir Royal rassemble contre elle

Désirdavenir Royal veut l’ascenseur social pour elle
Ségolène Royal "debout et déterminée", mais chancelante
Lors d'un meeting digne de sa campagne présidentielle, Sa Cynique Majesté Royal a appelé les militants socialistes à "balayer les réticences et les refus et de faire monter la certitude de la transformation " pour la porter au poste de premier secrétaire du
PS.

Pas de mépris pour ses concurrents, que la ‘république du respect’
Dans un karaoké d'une vingtaine de minutes devant des partisans chauffés à blanc, l'ex-candidate à l'Elysée n'a pas cité une seule fois ses deux rivaux, Martine Aubry et Benoît Hamon, qui tenaient meeting respectivement à Aubervilliers et Brest.
"Nous sommes là, debout ! Au service des Français ! En avant !", a-t-elle lancé aux quelque 800 personnes réunies au gymnase Japy, dans le XIe arrondissement de Paris. 1000 annoncées sur France 2 : où sont passés les 200 ? Entraînés au match amical de l’équipe de France black de football par le ‘coach’ ségogoliste (à 70 ans, pas) Frêche.

La victime auto proclamée en appelle au vote militant
"Voulez-vous que demain un congrès du Parti socialiste ressemble à ce qui se passe ce soir ?", a-t-elle lancé aux caméras. Un 'happening' ?
"Nous devons combattre le poison de la résignation, le poison du fatalisme, le poison du découragement. La gauche vit un moment de vérité : les socialistes vont accomplir un vote historique. Le pays nous appelle depuis longtemps: où êtes-vous les socialistes; eh bien, nous sommes là debout déterminés", a-t-elle assuré. Ce flot de paroles sans lien ni cohérence est un listing de slogans de chauffeur de salle.
Empruntant à Emile Zola, l'ancienne secrétaire d'Etat à l'Enseignement scolaire pour les Nuls, a consacré une grande part de son discours à l'Education nationale à la veille d'une grève des enseignants qui s'annonce très suivie.
"Ca va être chaud !" lance la quinqua qui fait la jeune
Sa Cynique Majesté Royal parodie Zola
"J'accuse la droite au pouvoir de compromettre gravement l'avenir de l'Education nationale (.) J'accuse la droite de porter atteinte à la dignité du métier d'enseignant, j'accuse la droite de ne rien tenter contre l'échec scolaire", a-t-elle lancé, sur un rythme ternaire bien classique pour une excitée qui veut la rupture ! Autant de contre vérités éhontées.

Maîtresse Royal ‘has a dream’
A moins de 24 heures du premier tour de scrutin des militants qui trancheront, très peu se risquent aux pronostics dans le camp Royal.
Le scénario idéal serait d'arriver en tête, jeudi soir, le plus loin devant Martine Aubry qui a reçu le renfort de Bertrand Delanoë en début de semaine.
"Deux tours sont inévitables ; ça va être chaud", envisage, inquiet, l'un de ses lieutenants …sous couvert d'anonymat. A se demander si l’anonyme ne serait pas journaliste… "Il nous faut dix points d'avance et se rapprocher de 45%". Facile à dire…

La présidentielle 2012 était bien l’enjeu refoulé
  • Misant sur une hypothétique dynamique de la présidentielle réchauffée après 18 mois, Vincent Peillon s’est-il trompé d’échéance ou bien a-t-il implicitement annoncé le deuxième échec Royal, en se projetant à la tribune en 2012 ? "La seule personne qui aujourd'hui dans ce pays est capable de battre en 2012 Nicolas Sarkozy, c'est Ségolène Royal". Ainsi, cherche-t-elle donc bien à prendre le siège de premier secrétaire pour se faire plus grosse et postuler à la candidature présidentielle.

  • Gilles Savary, député européen, a confirmé l’impossible synthèse par l’équipe Royal au congrès de Reims
    Il a dénoncé "les alliances des contraires, les syndicats des faux amis, la ligne Maginot des conservatismes" montées au sein du PS pour faire barrage à la présidente de la région Poitou-Charentes. Tous paranos !
  • La députée de Guyane, Christiane Taubira, était présente comme un triple symbole : le rassemblement de la gauche, la "France métissée" et la féminisation de la vie politique. Trinité laïque…, mais qui n’a rien d’une colombe. L’effet Obama !
    La gauche réduite au PS? "Ce n'est pas seulement le sort du Parti socialiste et ses angoisses qui se jouent. Ce qui se joue, c'est le sort de la gauche", a estimé l'élue radicale de gauche. Rien que ça ? Et l’avenir de la planète, alors ?

    Et les Verts, où étaient-ils ? Et les ‘bénévoles’ associatifs ? Et les responsables syndicats ?
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