Le socialiste abandonné pose un lapin à Zéro
En attendant Godot...
Karl Zéro attend toujours Pierre Moscovici sur son plateau nocturne !
Pierre Moscovici présenterait-il sa motion avec des "amis" au prochain congrès du Parti socialiste à Reims ou rejoindrait-il le ou les leaders d'une autre motion ? Tel était le suspense qu’il devait lever sur BFM TV .
Mais à 22 heures passées, les auditeurs haletants ne savaient toujours pas. Alors, Karl Zéro envoya son assistante aux nouvelles et au téléphone - que quelqu'un daigna enfin décrocher... - Karl entendit, des hurlements, des vociférations ! Juste une réunion sereine ordinaire entre camarades socialistes qui débattent d'une hypothétique ligne politique commune pour leur congrès... Mais de Mosco, aucun signe de vie : ni de lui, ni de personne.
Le socialiste strauss-kahnien était donc aux abonnés absents.
Un de plus, à sa façon, car Sa Cynique Majesté Royal, non sans ingratitude, avait déjà fait une charrette de Martine Aubry, la Ch'tite maire de Lille, et de Jospin: « La motion que je soutiens, c’est la seule qui assume la campagne présidentielle. Les autres sont portées par des personnalités qui ont été aux abonnés absents, comme Martine Aubry, ou qui m’ont critiquée, comme Lionel Jospin, qui a écrit un livre abominable après les élections. Ils pensent que ma campagne a été un mauvais rêve. » Mais ses blessures, à part çà, sont visiblement cicatrisées...
Pas un ami donc pour appeler BFMTV, pas un camarade pour excuser Mosco. Le candidat putatif n'honora le rendez-vous ni de sa présence ni de sa courtoisie. C’était le mardi 22 septembre, donc avant le dépôt des motions, le lendemain avant 17h00. Mais de motion Moscovici il n’y eut point non plus.
Quatre textes sont maintenant soumis à la sagacité des militants
- l’un jospiniste, émanant du maire de Paris, Bertrand Delanoë, soutenu par le premier secrétaire sortant François Hollande,
- un autre, de l'ex-candidate à la présidentielle Désirdavenir Royal, appuyée notamment par « la Ligne claire » du maire de Lyon, Gérard Collomb ;
- un troisième, de Martine Aubry avec les fabiusiens et des strauss-kahniens,
- et enfin, les extrémistes Benoît Hamon et Henri Emmanuelli, fédérant l'aile gauche du parti ;
- sans compter les figurants d'Utopia (courant passerelle entre le PS et les Verts, il est formé à 70% des militants au Parti socialiste, à 10% de militants chez les Verts et 20% proviennent du monde associatif (comme ATTAC, la Ligue des droits de l'homme, soit ... 1,2 % des voix au précédent congrès) et du "pôle écologique", né en janvier 2008, où figurent notamment Nicole Bricq, sénatrice de Seine-et-Marne, Christophe Caresche, député de Paris, Geneviève Gaillard, député des Deux-Sèvres, Jean Launay, député du Lot, Claude Saunier, sénateur des Côtes-d'Armor et Philippe Tourtelier, député d'Ile-et-Vilaine ou Michel Moine, maire d’Aubusson (lien Nouvel Obs et lien Le Figaro)
Mosco rentre dans le rang
Moins d'une heure avant la réunion du conseil national du Parti socialiste, mardi 23 septembre, Pierre Moscovici a finalement levé le suspense sur sa stratégie pour le congrès de Reims, en novembre. "Mon choix, c'est d'avancer dans ce congrès avec Bertrand Delanoë", a annoncé l'ancien ministre. Et Karl Zéro qui attendait toujours...
Les réactions au PS
Pierre Moscovici présenterait-il sa motion avec des "amis" au prochain congrès du Parti socialiste à Reims ou rejoindrait-il le ou les leaders d'une autre motion ? Tel était le suspense qu’il devait lever sur BFM TV .
Mais à 22 heures passées, les auditeurs haletants ne savaient toujours pas. Alors, Karl Zéro envoya son assistante aux nouvelles et au téléphone - que quelqu'un daigna enfin décrocher... - Karl entendit, des hurlements, des vociférations ! Juste une réunion sereine ordinaire entre camarades socialistes qui débattent d'une hypothétique ligne politique commune pour leur congrès... Mais de Mosco, aucun signe de vie : ni de lui, ni de personne.
Le socialiste strauss-kahnien était donc aux abonnés absents.
Un de plus, à sa façon, car Sa Cynique Majesté Royal, non sans ingratitude, avait déjà fait une charrette de Martine Aubry, la Ch'tite maire de Lille, et de Jospin: « La motion que je soutiens, c’est la seule qui assume la campagne présidentielle. Les autres sont portées par des personnalités qui ont été aux abonnés absents, comme Martine Aubry, ou qui m’ont critiquée, comme Lionel Jospin, qui a écrit un livre abominable après les élections. Ils pensent que ma campagne a été un mauvais rêve. » Mais ses blessures, à part çà, sont visiblement cicatrisées...
Pas un ami donc pour appeler BFMTV, pas un camarade pour excuser Mosco. Le candidat putatif n'honora le rendez-vous ni de sa présence ni de sa courtoisie. C’était le mardi 22 septembre, donc avant le dépôt des motions, le lendemain avant 17h00. Mais de motion Moscovici il n’y eut point non plus.
Quatre textes sont maintenant soumis à la sagacité des militants
- l’un jospiniste, émanant du maire de Paris, Bertrand Delanoë, soutenu par le premier secrétaire sortant François Hollande,
- un autre, de l'ex-candidate à la présidentielle Désirdavenir Royal, appuyée notamment par « la Ligne claire » du maire de Lyon, Gérard Collomb ;
- un troisième, de Martine Aubry avec les fabiusiens et des strauss-kahniens,
- et enfin, les extrémistes Benoît Hamon et Henri Emmanuelli, fédérant l'aile gauche du parti ;
- sans compter les figurants d'Utopia (courant passerelle entre le PS et les Verts, il est formé à 70% des militants au Parti socialiste, à 10% de militants chez les Verts et 20% proviennent du monde associatif (comme ATTAC, la Ligue des droits de l'homme, soit ... 1,2 % des voix au précédent congrès) et du "pôle écologique", né en janvier 2008, où figurent notamment Nicole Bricq, sénatrice de Seine-et-Marne, Christophe Caresche, député de Paris, Geneviève Gaillard, député des Deux-Sèvres, Jean Launay, député du Lot, Claude Saunier, sénateur des Côtes-d'Armor et Philippe Tourtelier, député d'Ile-et-Vilaine ou Michel Moine, maire d’Aubusson (lien Nouvel Obs et lien Le Figaro)
Mosco rentre dans le rang
Moins d'une heure avant la réunion du conseil national du Parti socialiste, mardi 23 septembre, Pierre Moscovici a finalement levé le suspense sur sa stratégie pour le congrès de Reims, en novembre. "Mon choix, c'est d'avancer dans ce congrès avec Bertrand Delanoë", a annoncé l'ancien ministre. Et Karl Zéro qui attendait toujours...
Les réactions au PS
Son camarade député de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg, a confirmé à son arrivée au conseil national son soutien à la motion conduite par … Martine Aubry, malgré le ralliement de Pierre Moscovici à Bertrand Delanoë.
Interrogé sur ce ralliement aux jospinistes et sur ce rejet des aubrystes, Laurent Fabius a minimisé, parlant de "décision individuelle".
Le porte-parole du parti, Julien Dray, avait peu avant annoncé, également à la dernière minute, qu'il abandonnait Hollande, dont il s’était rapproché, et rejoignait la motion de Sa Cynique Majesté Royal qui porte, selon lui, "toutes les idées nécessaires à un rassemblement novateur". Il présentera (donc !) sa propre motion... C'est pour clarifier la situation, aussi clairement que le "Ligne claire"... A ce jeu de morpions, que voulez-vous, ils ont tous des démangeaisons...
Le plus beau reste à venir... A son arrivée rue de Solférino, François Hollande a osé affirmer que l'existence de "plusieurs motions est un atout pour le Parti socialiste". Chaque militant a pourtant bien compris que six listes rendent la constitution d’une majorité particulièrement aléatoire et dangereuse. Alors, le petit bonhomme en mousse sur le départ détourne l’attention du désastre annoncé de son congrès sur le parti présidentiel et noie le poisson. "Nous ne sommes pas à l'UMP", lanca-t-il, sans doute à regret: tout est dans l'intonation ! Mais le premier secrétaire du PS revint au sujet de ses préoccupations. « Il faut que le débat "se conclue avec une motion largement en tête, majoritaire, autour de laquelle le rassemblement puisse se faire", admit-il.
Mosco et Zéro sont dans un bateau. Mosco tombe à l’eau. Que reste-t-il ?
Un fiasco radio.
Mais si dans ce mercato rigolo, c’est le fiasco de Mosco, c’est aussi un (Karl) zéro pointé pour les zozos socialos.
Interrogé sur ce ralliement aux jospinistes et sur ce rejet des aubrystes, Laurent Fabius a minimisé, parlant de "décision individuelle".
Le porte-parole du parti, Julien Dray, avait peu avant annoncé, également à la dernière minute, qu'il abandonnait Hollande, dont il s’était rapproché, et rejoignait la motion de Sa Cynique Majesté Royal qui porte, selon lui, "toutes les idées nécessaires à un rassemblement novateur". Il présentera (donc !) sa propre motion... C'est pour clarifier la situation, aussi clairement que le "Ligne claire"... A ce jeu de morpions, que voulez-vous, ils ont tous des démangeaisons...
Le plus beau reste à venir... A son arrivée rue de Solférino, François Hollande a osé affirmer que l'existence de "plusieurs motions est un atout pour le Parti socialiste". Chaque militant a pourtant bien compris que six listes rendent la constitution d’une majorité particulièrement aléatoire et dangereuse. Alors, le petit bonhomme en mousse sur le départ détourne l’attention du désastre annoncé de son congrès sur le parti présidentiel et noie le poisson. "Nous ne sommes pas à l'UMP", lanca-t-il, sans doute à regret: tout est dans l'intonation ! Mais le premier secrétaire du PS revint au sujet de ses préoccupations. « Il faut que le débat "se conclue avec une motion largement en tête, majoritaire, autour de laquelle le rassemblement puisse se faire", admit-il.
Mosco et Zéro sont dans un bateau. Mosco tombe à l’eau. Que reste-t-il ?
Un fiasco radio.
Mais si dans ce mercato rigolo, c’est le fiasco de Mosco, c’est aussi un (Karl) zéro pointé pour les zozos socialos.
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