dimanche 21 septembre 2008

PS : Dray pousse Hollande à se bouger

Malek Boutih marierait bien la carpe et le lapin
Le puzzle socialiste
Julien Dray a appelé François Hollande à prendre une "initiative"
Ce porte-parole du PS a ainsi réagi samedi à la décision de Martine Aubry de déposer une motion en vue du Congrès de Reims, après Désirdavenir Royal et Bertrand Delanoë, confirmant " tout aussi respectables que soient ces démarches, la situation de blocage dans laquelle s'enferme le Parti socialiste".

Les socialistes savent tous ce qu'il faudrait faire !...
Selon le professeur-chercheur Juju Dray, "dans une telle configuration, il ne peut y avoir de majorité claire et incontestable au Congrès de Reims". Sans parvenir à une proposition claire et précise, il a insisté : "Il faut trouver une solution, qui ne peut consister en ces jeux de Rubik's cube permanents", martelant que cette solution "ne peut être que collective". C'est bien là le problème ! En plus des images et des bons mots en guise de pensée. L'effet Hollande... Face à ce foisonnement de paroles inutiles, qu'est devenue la 'pensée unique' ? Pixellisée !

Décriant l’impasse dans laquelle le premier secrétaire a mené le PS et bien qu’il ait démontré son incapacité à préparer sa succession, c’est pourtant à François Hollande que le député de l'Essonne lance un ultime appel à « prendre l'initiative nécessaire pour dépasser les blocages actuels ». Il lui rappelle ses responsabilités : « Parce que c'est son rôle, et parce que cela va dans le sens de la contribution que nous avions signée ensemble ».
Juju Dray sonne le tocsin
"Le temps qui nous sépare du Conseil national de mardi doit être mis à profit pour établir les conditions de constitution d'un axe de rassemblement avant le début du congrès". Il en est toujours à dire ce qu'il faudrait faire et rappelle qu'il a lancé, avec François Rebsamen, proche de Sa Cynique Majesté Royal, une pétition en ce sens qui a recueilli "les signatures de plusieurs milliers de militants et de responsables socialistes". (voir lien, 2 paragraphes ci-dessous )

'Explosion' ou implosion ?
Quant à Malek Boutih, en rupture de ban avec François Hollande - auquel il reproche de s’être allié à Bertrand Delanoë, au lieu de “tout faire pour préserver l’unité” – a pourtant le sentiment, contre toute évidence, “qu’une force de non alignés est en train de naître”. Le risque d’explosion (du PS) existe”, a lancé l’ancien président de SOS-Racisme, vendredi 22 septembre.

Un front anti- Delanoë / Hollande
Opposé à toute candidature présidentiable, malgré la présence, parmi les signataires de l’appel “Faire gagner le parti socialiste” , de partisans de l’amère Royal, Malek Boutih, imperturbable, n’exclut personne, ni la gauche du PS ni les fabiusiens. Une façon - une de plus - de s'inscrire en faux contre Bébert Delanoë qui ne veut pas entendre parler d’un tel rapprochement.

En somme, le laborieux rapprochement Delanoë et Hollande ne règle rien au PS, bien au contraire.

La valse des egos continue.
Elle s’intitule : “Chacun pour soi et satan pour tous".

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