jeudi 18 septembre 2008

L’amère Royal perd la boule : CAMIF ou MACIF, c’est donc kifkif ?

Royal s’en prend aux mutuelles et casse la CAMIF
Touche pas à mon prof !
Chacun peut se souvenir que, pendant sa campagne présidentielle, Désirdavenir Royal avait cassé du prof en les menaçant tous d’heures supplémentaires pour le même salaire, au prétexte, selon elle, qu’ils travailleraient tous au noir dans le privé pour gagner décemment leur vie. Mais par franchise, elle admet qu'elle ne"va pas le crier sur les toits" !... La scène se passait près d'Angers, dans une arrière salle enfumée de section départementale du PS (lire PaSiDupes et REVOIR et ECOUTER la vidéo pirate qu’elle a aussitôt contestée pour renier ses propos agressifs et discriminatoires). A parler sans cesse, de manière péremptoire et avec la franchise que révèle la vidéo, voilà ce qui arrive.

Sa Cynique Majesté Royal perd la boule
La présidente socialiste de la région Poitou-Charentes était l'invitée du JT de 20 heures le lundi 15 dernier et a une nouvelle fois démontré son incompétence, sur deux plans.
Sa Cynique Majesté Royal pourra bien prétendre que cette fois ce n’est pas elle qui, comme au Proche Orient, n’a pas entendu distinctement, mais nous tous. Pourtant, si Désirdavenir n’est pas claire dans sa tête, les preuves le sont, et bien davantage que son esprit, au mieux surmené, mais au pire (d)écervelé.


Les bourdes Royal : d’une pierre, deux coups
  • Première victime
    Royal n’a pas craint de montrer du doigt l'assureur mutualiste des commerçants et industriels de France et des cadres et des salariés de l'industrie et du commerce, la MACIF, et l’a livré à la vindicte populaire, "comme un exemple de mauvaise politique sociale."

  • Deuxième victime
    La malencontreuse candidate du PS à la présidentielle est décidemment fort malheureuse. Elle s’est à nouveau mélangée les crayons et confondu la MACIF et la CAMIF ! Pour le coup, la prétendante n’allège pas le cartable des enfants mais pèse un peu plus lourdement sur la besace de leur maîtres du SNUipp…
    Imaginons un peu maintenant qu’une fois bombardée à l’Elysée elle se mélange aussi les doigts sur le bouton nucléaire…

    Désirdavenir scie la branche sur laquelle elle est assise !
    L’amère Royal frappe toujours plus fort !
    L’amère de Melle a-t-elle jamais posé un escarpin en Poitou-Charentes ?
    L’arrogante p’tite présidente de Poitou-Charentes offre ainsi l’image détestable de ces potentats locaux parachutés qui ne connaissent pas leur circonscription, ou leur région, et décident depuis leurs bureaux, ou mieux, tranchent par téléphone portable.
    Celle-ci, qui se pare de toutes les vertus –et de bien d’autres encore– s’en est prise avec aplomb à l’une des mutuelles proches du PS, auquel elle doit autant qu’il lui doit, et s’aliène ainsi du même coup les sympathisants socialistes, adhérents des deux mutuelles, la présumée innocente et la présumée coupable, aux dires de la procureur générale socialiste.
    A chacune de ses bourdes, on espère toujours à gauche qu’elle a enfin atteint le fond, mais Royal repousse toujours ses limites et démontre que nous ne sommes pas égaux face au seuil d’incompétence : certains ont en effet le privilège de marges plus copieuses que d’autres, sur lesquelles la CGT et FO devraient se pencher, puisque ces syndicats n’ont pas le vertige des profondeurs.

    Royal a encore débloqué !
  • Pendant sa campagne présidentielle, en mars 2007, Désirdavenir Royal était grisée par le sentiment de toute-puissance et avait fustigé à Pau a appelé "l'inertie gouvernementale" devant le plan de suppression de 10.000 emplois du constructeur aéronautique Airbus et avait annoncé la création par les huit régions concernées par l'aéronautique (toutes PS, mais en particulier les présidents des régions Midi-Pyrénées, Martin Malvy, et Aquitaine, Alain Rousset), et "avec l'intersyndicale" d'Airbus, d'"un groupe stratégique" chargé d'examiner "des alternatives industrielles" au plan de restructuration Power8 de l'avionneur. Selon la présidente du Poitou-Charentes en campagne, les régions pourraient, "comme l'ont fait les länder allemands", aller "jusqu'à une entrée dans le capital d'Airbus si cela peut se révéler utile à la stabilisation du capital" de l'entreprise. C’est le moment de demander jusqu’où ils sont effectivement allés et à quoi ils sont parvenus : de la transparence, en somme !
  • Le 19 mai dernier, Sa Cynique Majesté Royal avait annoncé qu’elle débloquerait un "fonds d'urgence de 500.000 euros" pour "aider les familles des pêcheurs à vivre", du fait des difficultés de trésorerie liées à l’augmentation du prix du baril de pétrole. On espère qu’ils ont effectivement reçu le chèque, car personne n’en a vu passer la photo qui aurait immortalisé le don généreux…
    Elle a atteint le comble du ridicule, bien qu’elle se croie à l’abri.
    Ce qu’elle ignore, c’est que la CAMIF, dont elle dénigre les responsables, a son siège social … sur le territoire de Poitou-Charentes, la région qu’elle préside de loin, très loin...
    Comme la MACIF, d’ailleurs, avec ses 8 600 salariés dans 11 régions de France et 4,662 millions de sociétaires, ce qui aggrave doublement le cas de la pauvrette !
    Qu’elle ait donc pu traverser Niort, une ville peuplée d’employés des mutuelles, et manquer les imposants bâtiments en béton de la CAMIF et de la MACIF, donne un petit aperçu de son intérêt pour la région.
    Quant à la CAMIF, en fait incriminée, c’est la coopérative des adhérents à la MAIF, la mutuelle des … instituteurs de France (SNUipp), soit 1,150 million sociétaires. Cette coopérative rencontre des difficultés depuis les années 90 et le retour de la gauche au pouvoir tardant dangereusement. La perte d'exploitation s'est creusée à 18 millions d'euros et amena donc la CAMIF à se restructurer et à se recapitaliser dès 2003, puis en 2005 et 2007, avec l'appui de … la MAIF, de la …MGEN et de la …CASDEN BP.
    La CAMIF reste donc dans la tourmente et dans l’œil du cyclone Royal, qui est prête à lui donner le coup de grâce en prenant parti contre le plan de relance. Elle reproche à la MACIF CAMIF d’envisager la suppression de 509 emplois plutôt que la faillite de l’entreprise et la mise au chômage de 1.927 salariés, dont quelque 400, rien qu’à Niort dans le fief de la candidate à vie à l’Elysée.
    L’Humanité décrit la situation et justifie l’appel aux pouvoirs publics: « Les représentants du personnel ne sont pas écoutés au sein de l’entreprise, regrette la syndicaliste [CGT, Geneviève Paillaud]. À partir du moment où la direction nous présente un plan social, on doit s’attendre à ce que toutes les décisions soient déjà prises. » Les Niortais commencent à être habitués aux plans sociaux : il s’agit du quatrième en seulement huit ans. Pour les deux syndicats, FO et la CGT, ce énième plan de réorganisation, « prélude à une disparition totale », n’est pas dû à une fatalité. Dans leur communiqué commun, les deux organisations dénoncent la responsabilité des dirigeants successifs, un sentiment partagé par de nombreux employés. « Les salariés ont toujours considéré qu’il s’agissait d’une très mauvaise gestion. Le but, selon nous, de ces licenciements massifs, prévus pour décembre, est d’attirer des nouveaux investisseurs pour une - CAMIF sans salariés, spécialisée dans la vente sur Internet. Dans ce cas-là, ce n’est pas le dernier plan social que connaîtra le groupe », soupire Geneviève Paillaud. Une manifestation de soutien aux salariés est prévue le 13 septembre. » Les mutuelles, ce serait donc devenu çà ?

    Mais qu’à propos de la MACIF et de la CAMIF la présidente de la région cencernée se mélange les pieds ampoulés est d’autant plus alarmant qu’elle avait tout juste manifesté pour la défense des emplois des salariés de la CAMIF en défilant dans les rues de Niort le samedi 13 septembre avec 800 personnes, et que, trois jours plus tard, dès le lundi 15 sur TF1, elle ne sache plus pour qui elle avait pourtant si bien parlé… Elle avait donc oublié qu’à l'issue de la manifestation elle avait réclamé davantage de transparence au plan économique: «Il n'y a aucune raison d'être moins exigeant dans le secteur de l'économie sociale que dans le secteur concurrentiel», avait affirmé la socialiste, admettant ainsi que la première ne fait pas mieux que le second… Elle avait même désigné les coupables et leurs parachutes dorés ('sociaux', donc) , dans le secteur mutualiste, comme dans le privé, sans que les responsables de la mutualité ne toussent. «Il faut dénoncer le scandale des dirigeants successifs» de la Camif et des indemnités perçues lors de leur départ, avait accusé la présidente de région. Elle avait exigé «un moratoire tant qu'on n'a pas de réponses claires et surtout financières» à la situation actuelle dont la Région sera amenée à assumer les conséquences. Un moratoire à défaut de proposition… La CAMIF, ce n'est pas Airbus, où bien nous ne sommes manifestement plus en campagne: dommage pour les 509...

  • VOIR et ENTENDRE

    Ségo boulette envoyé par MHD79

    Mais qu’a-t-elle donc contre tout le monde ?
    Responsable et pas démagogue un seul instant, Désirdavenir Royal a réglé son compte aux professeurs et maintenant aux dirigeants de la CAMIF.
    Les profs savent que l’amère Royale considère qu’ils ne font pas assez d’heures en présence des élèves, en plus de leur temps de préparation, de corrections et de formation. Ils ignoraient peut-être qu’elle pouvait lâcher aussi son électorat sur les sujets de protection sociale
    Qu’elle perde la boule n’est pas une excuse, car ce qui lui est essentiellement reproché, c’est son manque total de fiabilité.

    L’amère Royal a confirmé son incompétence et son ignorance, en confondant une mutuelle d’assurance et le 3° groupe de vente par correspondance, mais elle a aussi rappelé à tous qu’elle est capable de larguer ses soutiens –et sans état d’âme…

    Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):