mardi 22 juillet 2008

L’opposition échoue à bloquer la réforme des institutions

Soixante pour cent des Parlementaires adoptent le projet Sarkozy
L’opposition dans sa diversité démocratique, anti-libérale et anti-républicaine peut bien bloquer facs et lycées, routes et ports, banlieues et centres-villes, elle n’est pas parvenue à empêcher l’adaptation de la Constitution de 1958 à l’époque actuelle. La méthode pourra toujours inspirer les socialistes qui peinent à simplement rénover leur parti…

Plus de 60% des sénateurs et députés réunis en Congrès à Versailles le 21 juillet 2008 ont adopté la réforme des institutions qui était proposée au vote démocratique des représentants du peuple. Il a obtenu les 3/5e requis, avec 539 vois pour, contre 357 contre. C’est dire que les opposants n’ont pas même été 40% pour rejeter le projet du Chef de l’Etat.

La gauche est déconsidérée.
C’est donc un nouvel échec pour la gauche tonitruante qui a fait campagne dans tous les organes de presse : qu’ils soient publics ou privés, la propriété d’actionnaires ou de l’Etat, ils sont noyautés par des journalistes engagés qui, du journal Le Monde à Libération, sont entretenus par des capitaux privés, ou qui, à France Télévisions, vivent paisiblement à la fois de la publicité et de la redevance audio-visuelle des contribuables. Tout cela pour nous endoctriner à la vigilance citoyenne, à l’alter-mondialisme et à la pensée unique.
A nouveau démocratiquement battue, l’opposition apparaît toujours plus irrémédiablement coupée de la France profonde.
Ses actions de rues seront désormais plus illégales et injustes, puisqu’elles ne seront jamais que des manifestations corporatistes de minorités attachées à leurs privilèges ou des coups de force anti-républicains d’éléments incontrôlés animés de la volonté de casser.

La gauche se déconsidère
L’opposition s’est depuis longtemps discréditée auprès de l’opinion par ses méthodes douteuses : la rumeur est son arme préférée (cf. l’affaire du vrai-faux SMS du Nouvel Observateur), la désinformation quotidienne par ses militants journalistes, l’un de ses moyens sournois de falsifier la vérité (cf. la campagne de peur développée par Marianne), ou le dénigrement systématique , comme le pratique la socialiste battue de la présidentielle.
Enfin, l'exclusion: le PS ostracise: ainsi, Claude Allègre a-t-il fait l’expérience des manigances du Bureau national.

La gauche se déconsidère
L’opposition, qui se prétend pour une part démocratique, n’admet jamais le vote ni du peuple, ni de ses représentants. Plutôt que de se réformer, elle se consacre à l’invective permanente, stigmatise et exclut quiconque lui résiste, fût-ce majoritairement.
Depuis le Congrès de Versailles qui consacre l’action du Président de la République et de son gouvernement, la presse ‘libre’, mais avant tout insolente et militante, a déjà promis que les sondages ne seraient pas plus qu’avant favorables au Chef de l’Etat, malgré son succès : c’est tout dire de la fiabilité des sondages…
Cet échec de la gauche à nuire efficacement la met à nouveau hors d’elle. Nous observons comment Sa Cynique Majesté Royal a perdu le sourire et grince des dents désormais devant tous les micros et caméras qui se tendent vers elle, avec chaque jour l’assurance d’un nouvel esclandre.

Les déclarations socialistes sont-elles de nature à redresser son image ?
Au registre du respect, depuis son radeau de sauvetage, Riton Emmanuelli s’est encore livré à une déclaration qui l’honore. « La vieillesse est un naufrage. Jack Lang n’avait pas à nous en faire la démonstration. » Homme libre, Jack Lang est le seul socialiste à avoir voté la réforme des institution. Les staliniens ont donc sonné l’hallali.
Deuxième, comme toujours, et modérée comme d’habitude, l’amère Royal s'est mêlée à la curée, attirée par l'odeur du sang. Elle a condamné, à la chinoise et sans jugement : « Sur le chemin de la trahison, il n’y a qu’un fleuve à traverser. C’est ce qu’a fait Jack Lang. C’est un traître ! » Sa citation sent l’Ancien Testament; c’est dire que la charité chrétienne n’est pas encore entrée dans la vie de Désirdavenir, abandonnée de tous et isolée, toujours plus acerbe et inaccessible au pardon. Pour des raisons familiales, qui ne nous regardent pas ( !), spécialiste du règlement de comptes, cette fille de militaire de la Coloniale est seulement ouverte à la repentance coloniale.
Le futur ex-Premier secrétaire du PS a encore eu le courage de ses opinions ! Se plaçant au-dessus de la mêlée et refusant la basse besogne, François Hollande a fait savoir qu’il ne demande pas d’éventuelles sanctions... : selon lui, après Claude Allègre, Jack Lang, se serait mis de lui-même en dehors du PS
Chez les socialistes, on ne se fait pas exclure,
on est invité à se faire hara-kiri !
Respectueusement…

2 commentaires:

  1. "Chez les socialistes, on ne se fait pas exclure,
    on est invité à se faire hara-kiri !
    Respectueusement…
    "


    En fait, la formule qu'ils affectent est "amitiés socialistes", avec ses variantes ("amitiés ségo-socialistes")-- l'idée étant nautrellement que la Gauche [i]a[/i] "le monopole du coeur", et que l'expression "amitiés socialistes" a infiniment plus de valeur que "amitiés" ou "amicalement"-- appliquant ainsi cette formule reprise par l'une de leurs idoles, Coluche: "tous les hommes sont égaux... mais certains le sont plus que d'autres".



    Pas de surprises: on retrouve les mêmes tactiques, procédés et principes infâmes...

    1/ [b]La Haine pour seule politique[/b]
    Aucune réflexion, aucune proposition, aucun désir de servir le pays; la seule politique est le "contre": "voter contre Sarkozy".
    Le délire mégalomane illustré par l'expression mentionnée plus haut est également appliqué à l'étranger, où les (ir)responsables de Gauche s'imaginent qu'il en est de même qu'en France, que l'on va suivre l'exemple français des 35h de travail et 40h de grève, et que la propagande du PS a de l'effet: Jean-Luc Mélanchon prétendait ainsi que le "Non" irlandais était un votre "contre [le clan] Sarkozy", pour "venger le peuple français" de ses crimes (le terme "forfaiture" qu'il avait employé désigne par définition un grave crime commis par le chef de l'état).


    2/ [b]Eternelles contradictions[/b]
    Pendant des semaines, la Gauche et ses media n'ont eu de cesse de répéter que cette réforme était "dangereuse" pour la France et les Français, qu'il en allait de notre 'survie', qu'il fallait lutter "contre Sarkozy", qui renforcerait son pouvoir de de "dictateur" d'une "autocratie" qui souffre de son "mépris" et des soit-disant atrocités qu'il commet chaque jour (décrocher les tableaux de Ségolène Royal, par exemple).

    Ce midi, après l'échec de la campagne haineuse menée par son parti contre une réforme contenant des propositions exigées par le PS, Jean-Marc Hayraut déclarait que "ça n'a pas d'importance, ça ne change rien pour les Français" (la rentrée, le "pouvoir d'achat", ...).

    En même temps, Jack Lang est désigné comme un "traître" à la patrie, un 'collaborateur' du "dictateur" "Sarko", le "fou" "dangereux" et "nazi", qui va grâce à lui pouvoir commettre les pires crimes-- qu'il commettait déjà depuis un an d'après eux.


    3/ [b]L'honnêteté intellectuelle est un crime; le racisme n'en est pas un[/b]

    L'élu socialiste Georges Frèches a plusieurs fois tenu des propos racistes-- notamment dans un cimetière, où il traita plusieurs fois des harkis de "sous hommes".
    Le PS ne fit rien.
    Aucune réprimande, aucune sanction.
    Il fallut attendre bien longtemps pour qu'une mesure symbolique soit prise.

    Par contre, le PS désigna immédiatement comme des "traîtres" Bernard Kouchner et les socialistes qui entrèrent dans le Gouvernement, et maintenant Jack Lang, parce qu'ils avaient tous l'honnêteté intellectuelle de reconnaître le bien-fondé et la nécessité de la politique du Président Sarkozy.

    A peine nommés, à peine le résultat du vote connu hier, un contrat était lancé sur eux.
    Pas sur Georges Frèches.

    Pourquoi?
    Il semblerait que pour le PS, le racisme soit-- comment dit-on déjà dans les partis xénophobes?-- ah oui: "un détail de l'histoire"; mais l'honnêteté intellectuelle et le refus d'obéir aveuglément à un ordre motivé uniquement par la haine de l'Autre (la Droite, et plus particulièrement l' ex-candidat' élu Nicolas Sarkozy), sont considérés comme de graves crimes.


    Telle est la conception qu'a la Gauche française de la Démocratie (pas tous, bien sûr, mais l'immense majorité de toute évidence): elle ne vaut que lorsqu'elle sert le Parti, sinon, les méthodes des pires Dictatures sont préférées-- campagnes haineuses de mensonges, d'insultes, propagées par les media (contrôlés à 97% par le Parti).

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  2. La remarque infecte d'Henri Emmanuelli est à citer à part:
    "La vieillesse est un naufrage. Jack Lang n’avait pas à nous en faire la démonstration".

    Mr Emmanuelli, qui s'imagine de toute évidence être un petit jeune (comme Lionel Jospin, qui reprochait à Jacques Chirac son grand âge, alors qu'il n'avait que quatre ans de moins), insulte donc de manière immonde des milliers de personnes âgées, dont il estime apparemment qu'elles feraient mieux de "crever".
    Pourquoi alors ne pas montrer l'exemple, Mr Emmanuelli, en appliquant le principe du film "Logan's Run" et des théories nazies de la race supérieures (qui ne peut souffrir ni malades, ni handicappés, ni "vieux"), et en vous supprimant vous-même, au lieu d'appeler à l'éliminiation du Camarade Lang?

    Là encore, le PS ne punira pas, ne fera même pas le moindre reproche à Henri Emmanuelli: les jeunes dirigeants dynamiques que sont Ségolène Royal, Pierre Mauroy, Martine Aubry (avec un petit remontant...), Lionel Jospin (retraité qui ne cesse de réapparaître), Robert Badinter (grand protecteur des "droits de l'homme"... des assassins d'enfants et des pédophiles exclusivement), ..., pensent certainement eux aussi que "les vieux" gênent.

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