vendredi 18 juillet 2008

La presse, radio, TV publics s’élèvent contre l'augmentation de la pub sur TF1 et M6

Guerre du public contre le privé
Comme d’hab, les nantis de la presse pépère contestent !
Une directive européenne prévoit l'augmentation de la publicité sur TF1 et M6.
Or, c’est par une lettre au Premier ministre adressée vendredi que des représentants de la presse, de la radio et de télévisions, de la TNT, du câble et du satellite s'opposent à la décision de l’Union Européenne.
Les syndicats de gauche qui noyautent la télévision publique sont installés dans leurs habitudes, leurs privilèges et leur rigidité. Mais cette directive européenne assouplit les règles de diffusion de la publicité, en relevant la durée de neuf minutes par heure, contre six actuellement, sur les chaînes hertziennes. Le décret transposant cette directive doit être publié dans la deuxième quinzaine de septembre.
Brandissant des perturbations a priori, les signataires de cette lettre au Premier Ministre, François Fillon estiment que "le gouvernement doit renoncer à ce projet, compte tenu des graves conséquences qu'il engendrerait".
Les signataires n’apprécient pas les privilèges quand les autres en sont les bénéficiaires. "Cette mesure mettrait un terme au régime dérogatoire accordé aux nouvelles chaînes de la TNT (...) pour soutenir leur lancement (...), et aux chaînes diffusées par câble et satellite pour compenser la faiblesse de leur ressource publicitaire", selon la lettre. Les mesures dérogatoires dont a profité Canal+ n’avaient pas, en leur temps, suscité autant d’émoi…
Le texte des pétitionnaires insiste : «Cette mesure "créerait un appel d'air au profit des deux chaînes les plus puissantes du secteur audiovisuel, pénalisant la radio et l'ensemble de la presse française, qui sont confrontés à un recul préoccupant de leur marché publicitaire". Les plaignants ne se sentent donc pas capables de faire face au défi du surpassement par le savoir et le mérite ! Ce serait trop de travail et de remises en question… Il n’envisagent nullement de briser le cocon et de se soumettre à la concurrence.
Qui sont ces aristocrates de la presse écrite qui refusent de vivre la nuit du 4 août des journalistes ?
Les signataires sont pour la presse écrite: le Syndicat de la Presse Magazine et d'Information (SPMI), le Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (SPQR), le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN), la Fédération Nationale de la Presse Française (FNPF), l'Association pour la Promotion de la Presse Magazine (APPM). Cà fait cinq !
Pour la radio, les signataires sont le Syndicat Indépendant des Régies de Radios Privées (SIRRP) et le Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes (SIRTI). Et deux de plus !
Pour les télévisions du câble, du satellite et de la TNT, on remarque Bolloré Média l'Association des Chaînes Conventionnées Editrices de Services (ACCeS), les Locales TV, NRJ Group, et Lagardère Active.

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