dimanche 20 juillet 2008

Deauville n’est pas pour les Parisiens de Delanoë

Le PS offre Paris-Plages mais refuse le car pour Deauville
La mairie de Berck offre l’aller et retour pour la plage à 1 euro.
Pourquoi donc se priver d’un bol d’oxygène, à défaut de soleil ? A Paris, la mairie socialiste ne propose rien de tel, seulement la reconduite de ce qui existe. Etait-ce trop demander à Delanoë et ses Verts que, pour un coût équivalent, des cars soient mis à disposition des Parisiens bloqués dans la capitale pour se rendre à Deauville ?
Or, après pourtant sept édition déjà, aucune innovation notable n’est prévue à partir de lundi 21 avec l'opération estivale Paris-Plages, qui se met aux couleurs de l'Europe, mais se limitera à une extension sur le site de La Villette, sans abandonner les quais de Seine.
Pour un mois, jusqu'au 21 août, Paris va retrouver des airs de ville au bord de l’eau, cabines de bain et parasols sur la rive droite de la Seine, au coeur de Paris et, innovation, une base nautique sur le bassin de la Villette, avec guinguette et pédalos. Les Verts n’ont donc pas réussi à rendre le Seine praticable aux baigneurs et n’ont pas fait mieux que leurs prédécesseurs, arrivés au pouvoir et après sept ans pourtant ?
Présidence française de l'UE oblige, la manifestation fréquentée chaque été par des centaines de milliers de visiteurs et qui a fait des émules dans plusieurs capitales et métropoles européennes - Bruxelles, Berlin, Munich, Rome, Budapest, Amsterdam et bientôt Madrid - met l'Europe à l'honneur. Cette initiative n’a pas atteint les villes irlandaises ?…
Dès lundi soir, sur le parvis de l'Hôtel de Ville, l'Ensemble orchestral de Paris accompagné d'un choeur de 120 chanteurs, jouera la neuvième Symphonie de Beethoven, dont le prélude, l'Ode à la joie, est l'hymne de l'UE. On y verra certainement Chevènement…
Autre nouveauté, mais seulement pour ce jour d'inauguration, les Parisiens seront invités, à partir de 20H00, à venir pique-niquer sur des nappes géantes au long des trois kilomètres qui séparent le Pont-Marie et le Pont-Sully. Les berges du Canal Saint-Martin n’ont pas été retenues : elles sont réservées…
Le jardin éphémère installé pour la première fois l'an dernier sur le parvis de l'Hôtel de Ville s'agrandit, avec 2.875 m2 de verdure - 400 arbres et 500 arbustes qui rejoindront ensuite les jardins parisiens - et un parcours de mini-golf, à l’instar des aires d’autoroutes …
Pour quel coût ?
Outre ses trois plages, la voie Georges-Pompidou offrira aux estivants urbains de nouvelles activités : escrime, baby-foot pour douze joueurs, fitness, en plus des "incontournables", bassin de baignade, taï-chi et pétanque. Cà fait de l’argent !
Une bibliothèque prêtera gratuitement plus de 250 références d'ouvrages de toute nature. Pour les enfants, ateliers d'arts plastiques ou conteurs.
Chaque vendredi et samedi, le festival FNAC Indépendances proposera, pour sa 5eme édition, des concerts en plein air. Plus de 40 artistes français et étrangers (Keziah Jones, Raul Paz, Barbara Carlotti...) se partagent l'affiche.
Mais l'innovation majeure de l'édition 2008 est la poursuite de l'extension à l'est, sur le Bassin de la Villette - qui fête cette année son bicentenaire - où Paris-plages avait pris ses quartiers d'été pour la première fois l'an passé: doublant la plage (350 m2) et la surface de jeu. Cette aire comprendra, à côté de la guinguette, un pédalo, du canoë-kayak et même de la voile, sur une base nautique installée Quai de la Loire.
Enfin la mairie a voulu placer Paris-Plages 2008 sous le signe du développement durable en multipliant les actions pour "un usage propre de la ville".

Tant d’argent pour beaucoup d’artifice,
malgré la plage et son sable jaune,
à une heure de route.

1 commentaire:

  1. A ceux qui seraient tenté de venir admirer le "Jardin Ephémère" de la Mairie de Paris: ne perdez pas votre temps; visitez plutôt n'importe quel musée ou jardin.

    La photo de l'affiche ( http://www.paris.fr/portail/Parcs/Portal.lut?page_id=104&document_id=53583&image_number=2 ) est tout aussi mensongère que le reportage diffusé sur France 3 lors de l'ouverture il y a un mois: on nous montrait et décrivait des centaines de plantes et de fleurs, de toutes espèces, dans un labyrinthe vert touffu et enivrant.

    Il n'en est absolument rien, comme je l'ai constaté il y a quelques jours (pas de photos, désolé; je faisais des courses).
    On voit bien peu de fleurs, la végétation n'est nullement aussi abondante et dense que l'affirme la propagande, et une partie de l'espace est occupée par des espèces de bancs-chaises longues en bois (pour satisfaire 'le peuple', qui se satisfait de peu).

    Encore une fois, Bertrand Delanoë dilapide les fonds de la Ville de Paris pour une opération hyper-médiatique, mega-médiatisée, pleine de vide et d'inutilité, au court comme au long terme.

    L'argent colossal dépensé en réunions, en discussions, en consultations, en projets, en présentations de projet, en nouvelles réunions et commissions pour décider du moindre détail,
    en organisation, en mise en page de plaquettes et en mise en scène de l'"évènement", en disposition et en entretient, eût été bien plus utile aux parcs et jardins existant, ou à la création d'un nouveau square, même de dimension modeste.

    Aux gangsters "rappers" des banlieues, qui cultivent la haine et appellent à tuer "les keufs", à la 'musique' desquels leurs frères des banlieues brpulent et cassent, pillent et saccagent, violent et brûlent vives "les meufs", la Gauche, admirative et protectrice, a empruté l'infecte expression "bling bling", désignant les énormes chaînes (compensation?) sans goût dont s'affublent ces dealers pour étaler l'argent de la drogue, afin d'insulter quotidiennement le Président Sarkozy lorsqu'il a le malheur d'nefiler une paire de lunettes de soleil ou de consulter une montre payée par son travail (et non des trafics).

    Cette expression s'applique en fait parfaitement à la politique de la Gauche, si bien illustrée par Bertrand Delanoë: aucun projet réel, rien de concret pour le bien du pays ou de la ville, mais des tas d'opération "de communication", qui en mettent pleine la vue, et cherchent très littéralement à éblouir, à aveugler, mais n'ont aucune valeur.
    De vulgaires paillettes, saupoudrées sur du toc, présenté par les media en charge de la propagande comme un miracle qui va changer la vie de tous-- mais rien; rien d'autre que des tonnes de sable étalées pendant un mois pour faire croire à une plage, un jardin ridicule présentée comme une forêt vierge, et une piscine flottante qui fait eau de toute part et sombre... et des dizaines de millions d'euros engloutis chaque année.

    "C'est gratuit!"
    Ben voyons.
    Et les impôts?

    Malheureusement, cette propagande "minable" (Cohn-Bendit) fonctionne: à force de répétition, les gens croient effectivement que les "Vélibs" sont gratuits, alors qu'il leur faut payer une carte d'abonnement, et une certaine somme au-delà du temps imparti pour chaque location-- sans compter les impôts.

    En revanche, on a appris il y a 2-3 semaines que les "Vélibs" dont bénéficieront bientôt plusieurs villes voisines seront effectivement gratuits pour ces villes (mais pas les utilisateurs), puisque c'est la Mairie de Paris (!) qui les financera.

    La bêtise et la propagande constante atteignent de tels niveaux dans ce pays, que bientôt, si le Maire de Paris décide d'utiliser un milliard d'euros pour repeindre 'gratuitement' tous les immeubles en vert 'afin de lutter contre la pollution et assainir l'air', la majorité des parisiens le croiront et s'extasieront... et voteront pour lui en 2012.
    Bien sûr, quand il s'agira de payer via les impôts la facture des 'travaux gratuits' et que les gens commenceront à comprendre que l'effet sur l'air est bien évidemment nul (hormi une forte odeur de peinture), la Gauche trouvera encore le moyen de rejeter la faute sur la Droite-- et les gens croiront encore ces mensonges...

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