vendredi 6 juin 2008

Un imam condamné pour avoir célébré des mariages religieux sans mariages civils

Mariages blancs : il en existe de toutes sortes !

L’imam est condamné à Orléans à respecter la loi française

Le tribunal correctionnel d'Orléans a eu l’audace de condamner vendredi un imam à 1.500 euros d'amende pour avoir "célébré des mariages religieux sans qu'au préalable les mariages civils n'aient été prononcés". Cette règle s’applique à tous sur le territoire national (Code Civil)
Les deux couples concernés, des immigrés …sans papiers, probablement soutenus par les réseaux de la gauche anti-républicaine, s'étaient d’ailleurs prévalus des célébrations pour acquérir sans problèmes ni papiers auprès de l'état civil français un mariage administratif en bonne et due forme ! La France leur rend la vie bien difficile en effet. Ce qui les autorise à bafouer la loi en vigueur dans le pays qu’ils ont choisi pour le tromper.
L'avocat est-il sans diplôme et sans papiers ?

Le cher maître pose le problème de l' "intégration"...

"Mon client qui est à la tête d'une mosquée particulièrement intégrée à Orléans est parfaitement au courant de la loi française et ne souhaitait pas la violer", a assuré Me Jérôme Castelli ! L’avocat a une lecture très personnelle de la loi. Peut-être un peu laxiste, toutefois. Il continue à dire n’importe quoi, en toge, symbole d'autorité dans ce pays : "Il s'est fait piéger. Les couples voulaient asseoir leur position pour qu'on ne les suspecte pas de mariage blanc. C'était stupide! Si l'imam avait été au fait de la situation, il n'aurait bien sûr pas célébré les mariages religieux". N’est-il donc plus « parfaitement au courant de la loi française et ne souhaitait pas la violer », qu’il s’est fait « piéger », "à l’insu de son plein gré " ? Ou bien est-ce parce qu’au contraire il est «parfaitement au courant de la loi française » qu’il sait comment la contourner ? Il est pourtant présumé innocent…
Le procureur de la République avait requis trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende à l'encontre de l'imam. Ce dernier a décidé de ne pas faire appel de la décision du tribunal correctionnel d'Orléans. Si ce jugement est maintenu, il fera alors jurisprudence.
L’imam rentre-t-il au bled de son plein gré ou a-t-il ainsi gagné le droit de rester parmi nous ?

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