vendredi 16 mai 2008

Service minimum: de mauvaise foi, Hollande caricature

Le socialiste Hollande, immobiliste jusqu'à la caricature
La volonté de Nicolas Sarkozy de venir en aide aux familles, spécialement les plus défavorisées, en soumettant au Parlement un projet instaurant un service minimum d'accueil à l'école, ne rencontre pas l'approbation du futur ex-premier secrétaire du PS !… François Hollande, l'ex-concubin de Sa Cynique Majesté Royal, a trouvé ce matin vendredi que se soucier des familles mises en difficulté pécuniaire par les grèves est "une provocation" adressée à la gauche et "une manoeuvre politique" attentatoire à l'idéologie conservatrice du PS. Selon le socialiste, la mesure serait même "inconstitutionnelle".

Couac de bon matin pour Hollande

Selon le chef de file socialiste, « Nicolas Sarkozy n'est pas là pour améliorer le service public » ! Celui qui donne des leçons sans avoir jamais eu aucune responsabilité gouvernementale, soupçonne que « il est là pour chercher, dans un moment difficile pour lui dans les sondages et sa propre majorité, un moyen de retrouver le contact". C’est très révélateur du mode de pensée socialiste et respectueux des souffrances des pauvres gens d’imaginer que les efforts du président pour pallier les perturbations inutiles provoquées par les grévistes puissent être réduites aux basses considérations de Monsieur Hollande.
L’encore Premier Secrétaire du PS n’évoque d’ailleurs jamais leurs problèmes et concentre ses attaques politiciennes sur le chef de l’Etat. "C'est de la pire des manières qu'il s'y prend, c'est d'opposer les Français entre eux, les parents d'un côté les enseignants de l'autre alors qu'il y a des intérêts communs".
Il atteint là le degré supérieur de l’indécence. En effet, Hollande oppose constamment riches et pauvres, nantis et défavorisés et patrons et ouvriers, mais sans diviser les Français !
Cette mesure "est une maladresse et une provocation", mais elle "sera impraticable et même inconstitutionnelle", a prétendu François Hollande. "Demander à des communes d'organiser à la place de l'Etat un service d'accueil: comment vont-elles pouvoir le faire?".On croit encore rêver en entendant ces propos d’un maire. Les municipalités ont en effet la haute main sur les écoles : elles votent les impôts locaux et les lois décentralisation leur donne le pouvoir de les gérer.

François Hollande n’en est pas à une désinformation près.
L’agence de presse A* couvre ses inexactitudes. En effet, elle ne rapporte pas comment il a ironisé sur le nombre de municipalités qui ont mis en place le SMA (Service Minimum d’Accueil). Comme la journaliste de France Info lui faisait observer que pour cette deuxième mise en oeuvre-test, plus de 3000 mairies avaient trouvé les moyens d’organiser l’accueil des enfants à la rue, avaient permis aux mères d’aller travailler et de sauvegarder leur pouvoir d’achat, il s’est esclaffé que c’était peu sur 36.000 communes. Il aura fallu que la journaliste pointe sa désinvolture en notant que les communes qui possèdent une école ne sont que 32.000.
La journaliste ne pouvait décemment le reprendre sur tous les points et n’a pas précisé que le nombre de mises en place du SMA est en augmentation sensible sur quatre mois : courant janvier 2008, 2300 mairies, et mai 2008, 3 00. Soit 50% de mieux !

Les mairies sont-elles donc autant de royaumes indépendants gouvernées par des souverains autocratiques ?
Quant à l'argument d'inconstitutionnalité, le Premier secrétaire du PS s'est livré à de l'intox de l'opinion, car, selon lui, "les collectivités locales dans la Constitution s'administrent librement: c'est une mise en cause d'une liberté donnée à chaque commune d'organiser son service d'accueil aux enfants".
"Je pense que c'est un argument fort, parce que c'est un principe fondamental du droit des collectivités locales", a prétendu le député-maire de Tulle (Corrèze).
Si fort, qu'il est fondamentalement abusif !
Ces velléités de toute puissance communale sont des fantasmes socialistes. Le PS n’a aucun droit de s’affranchir des lois votées par le Parlement ni des décrets passés par les gouvernements qui sont applicables sur l’ensemble du territoire national ! L’esbrouffe médiatique permanente d’un bouffon bouffi engraissé par la république a des limites que la Constitution lui impose. Qu’il cesse donc de faire le mariolle devant les micros et caméras et reste dans les salons où ses propos rigolos passent encore, dit-on, pour de l’humour.
Toujours dans la caricature et le sentiment, Hollande est coupé de la réalité du terrain. Il ne devrait pas être seulement présent dans sa commune en villégiature de fins de semaines et il connaîtrait mieux la France profonde qui veut travailler sans entraves.
Alors il n’affirmerait peut-être pas : "Il y a une manoeuvre politique, un annonce qui est supposée apaiser, qui va en fait durcir et provoquer: cette mesure n'organise pas un service qui peut être accepté par les collectivités locales et qui sera donc regardé comme inconstitutionnel". Le Président est à l’écoute de tous les Français et y compris des plus défavorisés que la gauche s’est octroyée et tient en otages dans une espèce de chasse gardée. Les pauvres seraient, pour Hollande, sa réserve d’électeurs. Leur maintien dans les difficultés et la misère est sa garantie de l’emploi. Touche pas à mes pauvres, semble menacer le fonctionnaire Hollande, ils sont à moi !

Or, plus de 60% des Français sont favorables au passage de l’expérimentation de la SMA à sa généralisation. Les électeurs jugeront donc leurs municipalités sur leur refus politicien, ou non, d’entendre leurs revendications. Le PS se laissera-t-il entraîner au ridicule d’un recours devant le Conseil Constitutionnel ? Les Hollande-Royal sont-ils à ce point hystériques et désemparés qu’ils poursuivent à tire-larigot, Paris Match et Jean-Pierre Raffarin récemment (après bien d'autres), et maintenant le gouvernement ?

Couac au PS : Hollande caricature
Julien Dray désavoue les propos de son Premier secrétaire. La mise en œuvre –ou non– du service minimum en faveur des enfants est une question non pas de moyens comme l’affirme Flamby 1er de Tulle, mais de volonté politique. Donc de mauvaise volonté politicienne.
Dray, député et conseiller général de l’Essonne socialiste, n’a pas souhaité faire de l’obstruction. Il n’a pas voulu nuire à ses administrés et l’a dit sur France 2 hier soir sur le plateau d’Arlette Chabot: il a encouragé l’organisation du service minimum dans les écoles de son opulente (?) circonscription.
Le cas de la municipalité de Caen est révélateur
Lorsque la mairie était de droite, elle avait les moyens d’accueillir les enfants des écoles, maintenant qu’elle est de gauche, elle ne peut plus aider les mamans qui veulent confier leurs enfants pour aller travailler et ne pas amputer leur pouvoir d’achat!
La droite de l’ancienne maire, Brigitte Le Brethon, est-elle meilleure gestionnaire, ou bien le nouveau maire socialiste, Philippe Duron, est-il anti-social ? La délinquance sociale est plus répandue qu’on ne pense !

La gauche développe des arguments à la graisse d’oie. La presse en fait du confit, une nourriture un peu riche pour tous ceux qui sont dans le besoin…

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