Sont-ils sincères ou sourcilleux, ceux qui participent à l'ouverture? Membre du PS, il connaît ses méthodes: comment Rocard peut-il se tromper ainsi de cible?
Bizarre, le comportement de Rocard, ancien Premier ministre socialiste. Tout en vantant le bon climat qui a régné à la commission, Rocard a pourtant annoncé, aujourd'hui jeudi, avoir présenté sa démission de la commission Pochard sur la revalorisation du métier d'enseignant, dénonçant "l'exploitation politique mensongère et manipulatrice initiée par Le Figaro, qui est faite du travail de cette commission". Et non pas par le gouvernement, que ce soit clair !
"J'avais accepté bien volontiers d'apporter mon modeste savoir et mon expérience, en tant qu'homme de gauche, à la Commission réunie par Monsieur le Ministre Darcos, présidée par Monsieur Marcel Pochard et chargée d'établir un livre vert sur les conditions d'exercice du métier d'enseignant", a indiqué M. Rocard dans un communiqué.
"J'avais accepté bien volontiers d'apporter mon modeste savoir et mon expérience, en tant qu'homme de gauche, à la Commission réunie par Monsieur le Ministre Darcos, présidée par Monsieur Marcel Pochard et chargée d'établir un livre vert sur les conditions d'exercice du métier d'enseignant", a indiqué M. Rocard dans un communiqué.
Dans une interview au Figaro daté de jeudi, M. Rocard avait estimé que le calcul de la rémunération des enseignants pourrait mieux tenir compte de leur "performance" et intégrer les heures consacrées aux multiples tâches en dehors de la classe.
Le journal ayant titré en Une racoleuse et provocatrice: "Rocard propose de payer les profs au mérite", celui-ci avait ensuite précisé que le rapport de la commission "n'évoquait en aucun cas une rémunération au mérite". Affaire de terminologie. Raccourci journalistique? Incompétence? Comment évaluer leurs 'performances', celles des journalistes, comme celle des professeurs? Rocard serait bien avisé de fournir des éclaircissements sur ce point, en toute simplicité, plutôt que de claquer la porte d'une commission qui n'en peut mais. C'est ce qu'il a finalement fait sur i-Télé Ce sont les évolutions de carrières qui seraient soumises à évaluation, et non leurs salaires... Pourtant, de quoi dépendent les salaires, si ce n'est de l'évolution de carrière, échelon, par échelon et à l'ancienneté ou au choix? Bataille de jésuites.
Le journal ayant titré en Une racoleuse et provocatrice: "Rocard propose de payer les profs au mérite", celui-ci avait ensuite précisé que le rapport de la commission "n'évoquait en aucun cas une rémunération au mérite". Affaire de terminologie. Raccourci journalistique? Incompétence? Comment évaluer leurs 'performances', celles des journalistes, comme celle des professeurs? Rocard serait bien avisé de fournir des éclaircissements sur ce point, en toute simplicité, plutôt que de claquer la porte d'une commission qui n'en peut mais. C'est ce qu'il a finalement fait sur i-Télé Ce sont les évolutions de carrières qui seraient soumises à évaluation, et non leurs salaires... Pourtant, de quoi dépendent les salaires, si ce n'est de l'évolution de carrière, échelon, par échelon et à l'ancienneté ou au choix? Bataille de jésuites.
Michel Rocard avait dénoncé une "polémique qui s'ouvre" sur ce sujet, alors que le rapport de la commission doit être remis lundi au ministre de l'Education nationale. Qui cherche à sanctionner Rocard ? Pourquoi tombe-t-il dans le panneau? Ne sait-il pas que la gauche fait une polémique de tout ?
D'autant que l'annonce de la participation de Michel Rocard à cette commission avait déjà déclenché au mois d'août un début de polémique au PS qui avait communiqué abondamment dans la presse. Certains socialistes l'avaient néanmoins accusé de conforter ainsi la politique "d'ouverture" de Nicolas Sarkozy, ce dont il s'était défendu. Le ministère qui avait assuré qu'il en assurerait la "haute autorité", avait dû battre en retraite et l'ancien Premier ministre immédiatement démentir. Au PS rôde Staline… C'est donc ça, le cabinet fantôme?
D'autant que l'annonce de la participation de Michel Rocard à cette commission avait déjà déclenché au mois d'août un début de polémique au PS qui avait communiqué abondamment dans la presse. Certains socialistes l'avaient néanmoins accusé de conforter ainsi la politique "d'ouverture" de Nicolas Sarkozy, ce dont il s'était défendu. Le ministère qui avait assuré qu'il en assurerait la "haute autorité", avait dû battre en retraite et l'ancien Premier ministre immédiatement démentir. Au PS rôde Staline… C'est donc ça, le cabinet fantôme?
De là à penser que l'origine de la fuite sur les meilleures feuilles du livre vert sur les "conditions d'exercice du métier d'enseignant" est socialiste, il n'y a que la Rue de Solférino à traverser.
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