"Hussards de la République", espèce en danger
Les crachats et insultes, ou les coups de couteaux dans le ventre de profs assidus et courageux, ça va; mais une gifle à un 'jeune' ado mal élevé qui insulte un adulte, son professeur de surcroît, et c'est un drame.
Insultés par leurs élèves, accablés par leur administration, les professeurs n'en peuvent plus et craquent. L'absentéisme? Pour certains inexplicable et injustifiable. Les remplaçants titulaires (TZR) sont de plus en plus sollicités et insuffisants. Les remplaçants contractuels , de plus en plus rares, abandonnent dès les premiers jours de dévouement et ne reviendront jamais à l'Education nationale. Les fédérations de parents, irresponsables et démagogues, continuent de fermer les yeux et de flatter leurs adhérents. Les chefs d'établissement occultent la réalité du terrain. Les vacances ne suffisent plus à les ressourcer et à les remotiver. Le niveau de leurs traitements n'a jamais prévalu sur leur désir de transmettre leur savoir, mais les écarts se creusent et éveillent quelques consciences. C'est la débâcle. De nombreux collèges et lycées dissimulent ce qui se passe réellement dans leurs murs. Mais comment font-ils puisque les pompiers et le Samu sont toujours plus souvent appelés à l'aide. Tout le monde se tait et truque les statistiques. Les 'hussards de la République" sont amenés à battre en retraite. Ils s'étaient engagés dans l'une des plus 'nobles' carrières, mais ils n'instruisent plus, ils ne prétendent même plus éduquer les enfants dont les parents se déchargent sur eux. Ils font du gardiennage en essayant de sauver la face et de ne pas être maltraités de tous côtés: enfants, parents et leurs fédérations, hiérarchies administrative et pédagogique, formateurs déconnectés - théoriciens des IUFM encore propagandistes des délires de Philippe Meirieu (LIRE l'article suivant de PaSiDupes), fossoyeur de l'EN, surévalué et promu par Jospin-, et …les médias. Ils sont lâchés de toutes parts, méprisés , condamnés et insultés par des enfants de 6°. C'est bien le moment de les évaluer !
Dans certains contextes, ne vaut-il pas mieux se protéger et prendre du congé plutôt que de subir les insultes de ses élèves et de leurs parents, incultes et dépassés, mais arrogants?
Les crachats et insultes, ou les coups de couteaux dans le ventre de profs assidus et courageux, ça va; mais une gifle à un 'jeune' ado mal élevé qui insulte un adulte, son professeur de surcroît, et c'est un drame.
Insultés par leurs élèves, accablés par leur administration, les professeurs n'en peuvent plus et craquent. L'absentéisme? Pour certains inexplicable et injustifiable. Les remplaçants titulaires (TZR) sont de plus en plus sollicités et insuffisants. Les remplaçants contractuels , de plus en plus rares, abandonnent dès les premiers jours de dévouement et ne reviendront jamais à l'Education nationale. Les fédérations de parents, irresponsables et démagogues, continuent de fermer les yeux et de flatter leurs adhérents. Les chefs d'établissement occultent la réalité du terrain. Les vacances ne suffisent plus à les ressourcer et à les remotiver. Le niveau de leurs traitements n'a jamais prévalu sur leur désir de transmettre leur savoir, mais les écarts se creusent et éveillent quelques consciences. C'est la débâcle. De nombreux collèges et lycées dissimulent ce qui se passe réellement dans leurs murs. Mais comment font-ils puisque les pompiers et le Samu sont toujours plus souvent appelés à l'aide. Tout le monde se tait et truque les statistiques. Les 'hussards de la République" sont amenés à battre en retraite. Ils s'étaient engagés dans l'une des plus 'nobles' carrières, mais ils n'instruisent plus, ils ne prétendent même plus éduquer les enfants dont les parents se déchargent sur eux. Ils font du gardiennage en essayant de sauver la face et de ne pas être maltraités de tous côtés: enfants, parents et leurs fédérations, hiérarchies administrative et pédagogique, formateurs déconnectés - théoriciens des IUFM encore propagandistes des délires de Philippe Meirieu (LIRE l'article suivant de PaSiDupes), fossoyeur de l'EN, surévalué et promu par Jospin-, et …les médias. Ils sont lâchés de toutes parts, méprisés , condamnés et insultés par des enfants de 6°. C'est bien le moment de les évaluer !
Dans certains contextes, ne vaut-il pas mieux se protéger et prendre du congé plutôt que de subir les insultes de ses élèves et de leurs parents, incultes et dépassés, mais arrogants?
Un enseignant d'un collège de Berlaimont (Nord) a été placé en garde à vue et devra répondre de violence aggravée sur mineur pour avoir giflé un élève de 11 ans à la fin d'un cours lundi, a-t-on appris jeudi auprès de l'inspecteur de l'académie. Le directeur de cabinet du recteur s'est exprimé ce matin sur France Info, pour accabler ce membre de son personnel. La sentence est tombée: le prof a manqué de maîtrise de soi. Il n'est pas présumé innocent.
L'enseignant, âgé de 49 ans, a donné une gifle réflexe au 'jeune' garçon qui a manqué de respect à son égard au cours d'un affrontement, a rapporté l'inspecteur d'académie Michel Soussan, joint par la presse qui en revanche n'a pas joint la victime, le professeur verbalement agressé. "Le professeur s'est énervé, l'élève lui a dit un mot qu'on ne doit pas prononcer envers son enseignant. Le professeur a perdu son sang-froid et a donné une gifle à l'élève", a résumé M. Soussan. Le charmant garçon aurait refusé de remettre à sa place une table déplacée pendant le cours: c'est sans doute le travail du prof et les dos des 'jeunes' ados traumatisées par le poids des cartables ne permettent pas ces travaux de force.
Le professeur, ce bourreau d'enfant, a été placé …24 heures en garde à vue. Ca les valait bien! Et sa famille n'a pas eu à en souffrir. Qui d'ailleurs s'en est soucié? Son patron, le principal de son collège? La victime de l'enfant devra comparaître fin mars lors d'une audience de "plaider coupable" devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe, selon l'inspecteur d'académie, qui assistera probablement son employé...
Aucune procédure disciplinaire n'a été engagée à l'encontre de l'enseignant -pour le moment, mais le faudrait-il pour satisfaire le peuple des parents?- , car l'insulte à professeur est déjà oubliée, excusée, glorifiée, peut-être. Mais l'enseignant n'a pas été suspendu. Peut-être aurait-il dû l'être… Auront-ils sa peau? "Il a compris dès lundi qu'il avait intérêt à prendre un peu de recul et s'est mis en congé maladie", a affirmé M. Soussan, qui a souhaité relativiser les faits, trop largement médiatisés à ses yeux. "C'est un tout petit incident", a-t-il insisté. L'insulte?
"Sans aucun doute, ce professeur a eu tort", a de son côté estimé le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, interrogé sur France-Info. Mais il a également observé que les faits de violences à l'encontre des professeurs "sont plus nombreux" que ceux commis par les profs. C'est peu dire! "Les exemples que j'ai tous les jours, c'est plutôt des professeurs qui sont victimes de brutalités, de violences, d'insultes, de parents qui les méprisent, de jeunes qui les bousculent", a-t-il rapporté, mettant en avant l'existence d'une "confusion des rapports d'autorité". Le ministre est donc au courant de la situation et du courage au quotidien de son personnel. Rappellera-t-il son recteur à l'ordre? Fera-t-il de la pédagogie dans l'opinion?
Qui assurera le respect des professeurs, s'ils ne s'en chargent eux-mêmes? La presse et l'opinion considèrent que Zidane a eu raison de laver son honneur, mais un professeur doit en revanche se laisser insulter par un 'jeune' de 11 ans pour l'excellente raison qu'il est 'jeune', sachant que l'institution n'envisagera aucune sanction à la hauteur de l'insulte.
Mieux, les collègues de travail du père de l'agresseur sont venus interpeller l'enseignant sur son lieu de travail. Le père est en effet dans la police et l'affaire a été rondement menée. Que le professeur n'est-il clandestin: il aurait mobilisé ses collègues enseignants et leurs réseaux et collectifs...
L'enseignant, âgé de 49 ans, a donné une gifle réflexe au 'jeune' garçon qui a manqué de respect à son égard au cours d'un affrontement, a rapporté l'inspecteur d'académie Michel Soussan, joint par la presse qui en revanche n'a pas joint la victime, le professeur verbalement agressé. "Le professeur s'est énervé, l'élève lui a dit un mot qu'on ne doit pas prononcer envers son enseignant. Le professeur a perdu son sang-froid et a donné une gifle à l'élève", a résumé M. Soussan. Le charmant garçon aurait refusé de remettre à sa place une table déplacée pendant le cours: c'est sans doute le travail du prof et les dos des 'jeunes' ados traumatisées par le poids des cartables ne permettent pas ces travaux de force.
Le professeur, ce bourreau d'enfant, a été placé …24 heures en garde à vue. Ca les valait bien! Et sa famille n'a pas eu à en souffrir. Qui d'ailleurs s'en est soucié? Son patron, le principal de son collège? La victime de l'enfant devra comparaître fin mars lors d'une audience de "plaider coupable" devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe, selon l'inspecteur d'académie, qui assistera probablement son employé...
Aucune procédure disciplinaire n'a été engagée à l'encontre de l'enseignant -pour le moment, mais le faudrait-il pour satisfaire le peuple des parents?- , car l'insulte à professeur est déjà oubliée, excusée, glorifiée, peut-être. Mais l'enseignant n'a pas été suspendu. Peut-être aurait-il dû l'être… Auront-ils sa peau? "Il a compris dès lundi qu'il avait intérêt à prendre un peu de recul et s'est mis en congé maladie", a affirmé M. Soussan, qui a souhaité relativiser les faits, trop largement médiatisés à ses yeux. "C'est un tout petit incident", a-t-il insisté. L'insulte?
"Sans aucun doute, ce professeur a eu tort", a de son côté estimé le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, interrogé sur France-Info. Mais il a également observé que les faits de violences à l'encontre des professeurs "sont plus nombreux" que ceux commis par les profs. C'est peu dire! "Les exemples que j'ai tous les jours, c'est plutôt des professeurs qui sont victimes de brutalités, de violences, d'insultes, de parents qui les méprisent, de jeunes qui les bousculent", a-t-il rapporté, mettant en avant l'existence d'une "confusion des rapports d'autorité". Le ministre est donc au courant de la situation et du courage au quotidien de son personnel. Rappellera-t-il son recteur à l'ordre? Fera-t-il de la pédagogie dans l'opinion?
Qui assurera le respect des professeurs, s'ils ne s'en chargent eux-mêmes? La presse et l'opinion considèrent que Zidane a eu raison de laver son honneur, mais un professeur doit en revanche se laisser insulter par un 'jeune' de 11 ans pour l'excellente raison qu'il est 'jeune', sachant que l'institution n'envisagera aucune sanction à la hauteur de l'insulte.
Mieux, les collègues de travail du père de l'agresseur sont venus interpeller l'enseignant sur son lieu de travail. Le père est en effet dans la police et l'affaire a été rondement menée. Que le professeur n'est-il clandestin: il aurait mobilisé ses collègues enseignants et leurs réseaux et collectifs...
Il fut un temps lointain où les membres de la famille d'un fonctionnaire devaient être irréprochables, au risque que le représentant de l'Etat soit lui-même sanctionné en cas de manquement de l'un d'entre eux. C'était, il est vrai, au siècle dernier. Notre société se civilise…
A parents défaillants, fédération défaillante de parents. La FCPE soutient les parents qualifiant l'acte d' "inadmissible" et de "grave". Super Nanny fait un maximum pour aider les parents débordés mais aux enseignants l'Education donne Philippe Meirieu. Est-ce bien équitable?
A parents défaillants, fédération défaillante de parents. La FCPE soutient les parents qualifiant l'acte d' "inadmissible" et de "grave". Super Nanny fait un maximum pour aider les parents débordés mais aux enseignants l'Education donne Philippe Meirieu. Est-ce bien équitable?
Mesdames et messieurs les professeurs, sortez couverts contre les crachats et les coups. D'autant que la notion d'équipe pédagogique reste une pure vue de l'esprit. Ne comptez ni sur l'institution, ni sur la société qui ne juge pas assez noble votre tâche de formation de sa jeunesse pour vous assurer le respect.
Puisque, comme disent vos élèves à tout propos, vous n'êtes comme nous que des êtres humains, certes méritants, mais ordinaires, que vous n'êtes probablement pas noirs ni issus des quartiers, que vous devez pourtant être infaillibles et ne compter que sur vous, protégez-vous, physiquement et moralement. Donnez à notre société la jeunesse et l'avenir qu'elle mérite.
Carpe diem!
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