Responsable mais pas coupable...
RESF est responsable de donner aux clandestins de faux espoirs en violation de la loi.
Un enfant russe de 12 ans, sans-papiers, est hospitalisé dans un état très grave après être accidentellement tombé jeudi à Amiens du 4e étage de son immeuble en suivant son père qui aurait voulu fuir en descendant par les balcons alors que la police venait interpeller la famille.
Le Réseau Education sans frontières (RESF) n’a pas hésité à récupérer ce drame pour masquer sa responsabilité derrière un faux-semblant de compassion. Les extrémistes ont en effet aussitôt appelé à un rassemblement silencieux ce vendredi à 10H00 dans le quartier où Ivan, cet enfant russe, s’est grièvement blessé. L’agence de presse fournit tous les éléments pour participer à ce rassemblement. C’était devant … le commissariat de police ! Dans une volonté manifeste de recueillement. Les parents d'Ivan, en situation irrégulière, y avaient été convoqués quelques jours auparavant.
Dominique Mullet de RESF a déclaré la bouche en cœur : "Nous faisons cela pour la famille et pour les gens du quartier qui ont été marqués par cet évènement".
Pour sa part, le procureur de la République d'Amiens Patrick Beau a déclaré à la presse: "L'enfant est dans un état grave, on pense que son pronostic vital est engagé", précisant que l'enfant était dans le coma et souffrait d'un grave traumatisme crânien et d'importantes lésions cérébrales. Les trois membres de la famille, dont le père, âgé de 33 ans, très légèrement blessé, et la mère de 29 ans ont été évacués vers le CHU d'Amiens.
Vers 07H45, des policiers et un interprète se sont présentés au domicile de la famille, dans un quartier nord d'Amiens, pour l'amener à comparaître au commissariat pour une audition, selon le parquet d'Amiens. Sur les conseils des collectifs, comités et autres groupes extrémistes qui prétendent servir leurs intérêts par un soutien caractérisé par la défiance citoyenne , cette famille avait toujours refusé de se présenter au commissariat. Ayant épuisé tous ses recours depuis son arrivée en France il y a deux ans environ, les trois membres de la famille se trouvaient en situation irrégulière sur le territoire.
Encouragés par RESF dans leur refus de respecter la loi, et cherchant à échapper à l'interpellation, le père de famille aurait entrepris de descendre le long de la façade de l'immeuble par les balcons de ses voisins, selon M. Beau, qui a affirmé que les policiers n'avaient pas encore pénétré dans l'appartement au moment des faits, mais s'apprêtaient à le faire grâce à l'aide d'un serrurier. RESF était absent au moment des événements et la famille se retrouvait donc bien seule...
"Son fils, qui l'avait suivi, a alors chuté et est tombé dans le jardin de la cour intérieure de l'immeuble", a ajouté le procureur. Le père aurait alors sauté d'un étage inférieur ou aurait fini de descendre le long des balcons pour retrouver son enfant, a-t-il indiqué, soulignant que les conditions de l'accident restaient "incertaines" du fait de l’absence de témoignages immédiats et spontanés.
"C'est ce qu'on déduit actuellement", a déclaré M. Beau, qui a confié une enquête à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour déterminer précisément les conditions d'intervention des policiers, les gestes de chacun des membres de la famille au moment des faits et également les raisons qui ont poussé l'enfant à suivre son père le long de la façade.
Le Président Nicolas Sarkozy a souhaité que "toute la lumière soit faite" et exprimé dans un communiqué sa "tristesse" après le drame, ajoutant être "tenu très régulièrement informé de l'évolution de l'état de santé de l'enfant.
Le Premier ministre François Fillon a également promis de "faire toute la lumière", en précisant que "la politique de l'immigration" nécessitait "une fermeté et un engagement fort de tous les agents de l'Etat".
"La famille était arrivée en France en 2003 et ses demandes d'asile avaient été rejetées", selon Dominique Mullet, membre du Réseau éducation sans frontière (RESF),qui exploite la situation illégale des sans-papiers, à des fins politiciennes qui échappent aux clandestins.
Selon lui, la mère de famille avait déjà répondu à une convocation en se rendant au commissariat du quartier avec son fils. La famille, invitée à revenir mardi dernier avec le père, n'avait en revanche pas répondu à cette deuxième convocation, provoquant, selon lui, la décision du procureur d'ordonner leur convocation d'office. Qui a bien pu prendre le risque de leur conseiller de résister ?... Qui leur a promis son assistance, mais était absent le moment venu?
Sans attendre d’en savoir davantage et comme à son habitude, la Ligue des droits de l'homme (LDH) qui ignore les droits des nationaux, a dénoncé jeudi la politique mené par le gouvernement qui "ne cesse de provoquer des drames humains sans pour autant résoudre ce contre quoi elle prétend lutter". Ce parti pris systématique démontre si besoin était que la Ligue est un instrument politique qui ne craint pas de faire, elle aussi, de la récupération politicienne.
Le Parti socialiste n’a pas résisté non plus à la facilité de manifester son impudeur et a tout naturellement "exigé que toute la lumière soit faite immédiatement". Une exigence en effet utile et nécessaire ! Dans un communiqué suintant sa compassion sincère et désintéressée, le PS a exprimé "sa très grande inquiétude face aux nombreuses poursuites de parents étrangers et de leurs enfants scolarisés".
Il ne faut pas s'imaginer que les extrémistes anti-libéraux du PCF ou les troskistes seraient discrets sur le sujet: les radicaux tirent en effet les ficelles, dans l'ombre!
Qui se pose encore la question de savoir si le PS est déphasé ou en adéquation avec l’opinion majoritaire des Français ?
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