mardi 31 juillet 2007

Présidentielle : répartition des dons aux partis

Les socialistes vont devoir instituer la parité !

Au PS, on reconnaît être paresseux. C’est ce que les ‘jeunes lions’ clament ici et maintenant depuis leur échec à la Présidentielle. On y compense par des réglements qui pallient l’absence d’efforts : c’est la loi du ‘gagnant-gagnant’ à la socialiste, sans engagement personnel, pendant la sieste. Ce qui, à l’évidence, n’est guère productif et mène à la défaite et à la déroute financière dans le cas du moribond PCF. D’autres, qui ne sont pas dans le système associatif financé par la collectivité, mouillent la chemise et retirent les dividendes de leur investissement. Pourquoi miser en effet sur des tocards ?

Ainsi, Nicolas Sarkozy a reçu plus de sept millions d'euros de dons de particuliers pour financer sa campagne présidentielle, selon les documents transmis par l'ex-candidat UMP à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, publiés ce vendredi au Journal Officiel. Sa malencontreuse concurrente socialiste dénommée Marie-sEGOlène Royal n'avait, elle, récolté que 100.000 euros de dons.

Parmi les 21.251.277 euros de recettes déclarées par Nicolas Sarkozy figurent 7.062.116 euros de "dons de personnes physiques". Pour financer le reste, près de 11 millions d'euros ont été empruntés à l'UMP qui a en outre payé directement 2,6 millions d'euros de dépenses de campagne.

Les dépenses du candidat Sarkozy ont atteint les 21.038.891 euros, qui se répartissaient essentiellement comme suit: 11,8 millions pour les réunions publiques et 2,8 millions pour la propagande imprimée. Il faut ajouter 856.000 euros pour les locaux des permanences, 668.000 pour les sites Internet, 548.000 pour le personnel de campagne, 528.000 pour les sondages et 359.000 pour la propagande audiovisuelle, entre autres.

UMP

PS

réunions publiques

11,8 millions d’euros

7,2 millions d’euros

propagande imprimée

2,8 millions

4,8 millions

locaux des permanences

856.000

896.000

personnel de campagne

548.000

1,7 million d’euros

(plus 1 million pour le personnel détaché du PS, les bénévoles…

soit 2,7 millions réels!)

sites Internet

668.000

866.000 (dont Thomas Hollande)

enquêtes et sondages

528.000

837.000

propagande audiovisuelle

359.000

788.000

Sa Royal concurrente socialiste a déclaré 20.911.270 euros de recettes, dont 100.023 euros de dons de personnes physiques. Pour financer sa course à l'Elysée, le PS a nettement plongé dans la caisse, par excès de confiance : les sondeurs ont été gâtés, mais ne lui ont pas rendu service… Outre un prêt de 11 millions d'euros, la rue de Solférino a réalisé pour 2,1 millions de "versements définitifs", pour 2,2 millions de "concours en nature", tout en payant directement certaines dépenses de campagne à hauteur de 5,4 millions d'euros.

Ces dépenses se sont élevées à 20.712.043 euros, réparties ainsi: 7,2 millions pour les réunions publiques, 4,8 millions pour la propagande imprimée, 1,7 million pour le personnel de campagne (plus un million pour le personnel mis à disposition par le PS), 896.000 euros pour les locaux des permanences, 866.000 pour les sites Internet–bien qu’ils soient copiés-collés–, 837.000 pour les enquêtes et sondages et 788.000 pour la propagande audiovisuelle, entre autres.

Ce qui est significatif, au-delà des chiffres, c’est la répartition des sommes. Par exemple :

Le plafond des dépenses de campagne pour les deux finalistes de la présidentielle est fixé à 21,594 millions d'euros. La moitié des dépenses est remboursée par l'Etat. Et l’Etat, c’est nous

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