mercredi 18 avril 2007

CPC - Royal recycle les idées des autres

Ses conseils planchent ensuite sur leur faisabilité.

On peut, comme Julien Dray, être ‘chercheur’ (?) et ne jamais rien trouver. Mais ils en bavent les vertueux conseils de Royal Kata qui recherchent les moyens de rendre possibles ses illuminations. Car les improvisations de la candidate rose n’échappent pas à la règle et manquent totalement de réflexion et de fondement. C’est ainsi le cas du CPC, Contrat Première Chance, qu’elle propose à partir de rien, sinon du CPE, qu’elle a fait rejeter, sans examen, et auquel elle voudrait trouver un substitut. Plus facile de casser que de créer, comme nous l’allons voir !

Sa Cynique Majesté Royal ne sait plus à quel saint laïc se vouer pour gratter des voix. Briguant, pourquoi pas, le suffrage des PME-PMI, elle a sorti une bulle qui devait séduire les icelles et avec elles, les jeunes, et avec eux, leurs parents. Voilà un râteau qui a les dents longues. Royalement, elle proposa donc un cadeau aux entreprises de moins de 10 salariés de l’artisanat et du commerce.

Les pouvoirs publics financeraient l’intégralité d’une embauche, charges comprises. Sympa ! Mais jusqu’à plus ample informé, les pouvoirs publics, c’est vous et moi, qu’il s’agissent du gouvernement ou des collectivités locales, ce qui n’est pas précisé.


La toute-puissante candidate socialiste se croît ainsi capable de faire mieux que Yoyo Jospin. Mais sait-elle seulement qu’en 1997 il a dû renoncer à la création dans le secteur prive de 350.000 emplois-jeunes. Comme elle il avait commencer par promettre, pour s’apercevoir ensuite qu’il n’avait pas les moyens de la même fulgurante idée… Une spécialité socialiste et une idée qui n’a donc évidemment rien de ségolien : la dame pille les autres et recycle. Ca ne s’appelle pas ‘désir d’avenir', mais tout le contraire, de l’archaïsme. De l’archaïsme borné ! Elle croit toujours faire mieux où les autres ont échoué avant elle. De l’archaïsme prétentieux, donc !Miss Boulettes lance même un chiffre. Pour faire sérieux ? Ce serait 1 milliard d’euros, pris sur les crédits de la formation professionnelle, si toutefois ils n’ont pas déjà été ponctionnés. Or, il y a un hic, selon les imbéciles qui savent compter. Le coût ne devrait être que du double. Car les bénéficiaires du CPC, version Miss Boulettes, qui sortent du système scolaire sans diplôme ni qualification, sont, chaque année, 190.000 de plus…

Ne lui demandez pas quelle sera leur formation, ni quel salaire leur sera versé, ni ce qu’elle en fera après un an de formation, ni quels seraient les effets pervers d’aubaine. Ce n’est pas son problème, mais celui de Dominique Méda, l’hilote de service, la souffre-douleur.

Car Dame Royal est au-dessus des contingences subalternes. Ce sont pourtant ceux des précaires qui croient encore : c’est la foi qui sauve…

Il faut dire que Royal Kata a déjà battu en retraite sur le sujet: le tango, encore et toujours...

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