mercredi 7 mars 2007

A Perpignan, c'est de la vraie 'racaille'...

Mais dans le 9.3, la 'racaille', ça n'existe pas !
Entendons-nous bien ! La racaille, c’est cette jeunesse qui permet à tout le monde d’entrer dans sa cité et de s’y sentir libre et heureux. En revanche, ce terme familier ne s’applique pas à ces groupes de jeunes barbares qui font les caïds sur cette part du territoire national qu'ils ne laisseraient pas piétiner par des étrangers européens. Ils se le sont annexé par la force et l’intimidation, semant la terreur dans leur sillage, en particulier auprès des jeunes filles qui sont trop ceci ou pas assez cela : la dictature populaire, quoi! Tolérance zéro donc envers tout ce qui rappelle l’Etat ‘oppresseur’, de près ou de loin. Car il n’est d’oppression que gouvernementale.
Tout cela avec la complicité du PS et de la mouvance socialiste, qui a le courage de transiger et se soumettre, par conviction…
Le clivage est entretenu avec méthode et soin : on se repartit la tâche et le gâteau électoral. Pour cela, on occupe le terrain. Pas n'importe lequel: on vient récolter ce qu'on a semé à l'automne 2005. Un aveu de responsabilité dans les émeutes urbaines, en somme, si on y regarde bien.
Mardi 27 février, tandis que François Hollande était en meeting à … Argenteuil (Val-d'Oise) pour soutenir la candidature aux élections législatives de Faouzi Lamdaoui, secrétaire national adjoint du PS, en charge de l'égalité et du partenariat équitable, Sa Populiste Majesté Royal comme Olivier Besancenot, le candidat de la LCR, signait ce jour-là le «contrat social» d'AC Le Feu à … Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
Le Monde a les mots pour le dire ! ‘Des membres de l'association AC le feu ont invité Ségolène Royal -on notera qu'elle ne s'inviterait pas- à venir signer leur contrat social et citoyen. Et elle parle d'or. «Mon grand chantier présidentiel sera la réussite des quartiers populaires» , qui ne sont pas «un problème, mais une partie de la solution aux problèmes de la France» , a gloussé la candidate PS.’ On demande à comprendre pourquoi ils ne sont pas 'un problème' et comment ils sont 'une partie de la solution'. Quelle solution, c'est la question à ne pas poser: elle n'a pas la réponse. Il semblerait qu’eux le savent ? Ou bien sont-ils contents d’écouter ce qu’ils veulent entendre. On verra bien, après les élections

Sarkozy était à Perpignan en visite surprise aux jeunes du quartier populaire de Mailloles, où les socialistes ne font pas la loi:
Ambiance

Meeting de Nicolas Sarkozy à Perpignan


Le fond

Sarko: les jeunes de Mailloles Perpigna

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