mercredi 28 février 2007
Sophie Bouchet-Petersen, l'éminence rouge de Royal, cambriolée.
l'inspiratrice politique de Royal.
Lorsqu'on manque à la fois de culture et d'assurance et qu'on a aussi mal vécu l'autorité paternelle, on se cherche une image plus féminine, voire féministe. Ainsi, Marie-sEGOlène Royal croisa-t-elle la route de Sophie Bouchet-Petersen (gauche), dont elle se fit un gourou, la Raspoutine de la Dame aux Caméras.
Le hasard fait étrangement les choses. Deux anecdotes: un cambriolage et le Canal St-Martin. Première anecdote: on a cambriolé l'appartement parisien de Sophie Bouchet-Petersen, conseillère politique de Ségolène Royal, dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris de source policière. Deuxième anecdote: le cambriolage a eu lieu à deux pas du Canal St-Martin et du campement des Don Quichotte. Existe-t-il donc un lien entre Sophie Bouchet-Petersen, conseillère politique de Marie-sEGOlène Royal, et le mouvement 'spontané' des Enfants de Don Quichotte?
Un ordinateur portable a été volé dans cet appartement de la rue du Faubourg-Saint-Martin, dans le Xe arrondissement, devant lequel deux fonctionnaires de la police urbaine de proximité ont été postés mardi soir. Des membres du service de l'identité judiciaire étaient attendus sur place aujourd'hui mercredi.
Ce n'est pas un canular du Canard Enchaîné, mais ça y ressemble. L'appartement de Sophie Bouchet-Petersen abrite l'association Désirs d'avenir -autrement appelée Désirs d'archaïsme- de soutien à la candidate socialiste, qui dispose également de locaux ailleurs à Paris, boulevard Saint-Germain.
Remake du scénario du cambriolage de l'appartement de Boulogne-Billancourt de M.-S. Royal? Nous aurions pareillement la démonstration d'un montage politique, si aucun document n'avait été volé. Mais la trotskiste Petersen ne s'y sera pas faite prendre deux fois... Attendons! Et faisons connaissance du mentor Royal (gauche) , qui tombe toujours sous la coupe de plus fort qu'elle. Tel est son destin.
LE MONDE du 10.05.06 nous livre un portrait de cette éminence rouge.
Tête chercheuse politique, rabatteuse d'intellectuels, trotskiste convertie à la réforme, féministe à la gouaille peu commune, irrésistiblement sympathique. Voici Sophie Bouchet-Petersen, la conseillère spéciale de Ségolène Royal. Plus spéciale que conseillère, étant entendu, dit-elle, que "les conseillers autoproclamés c'est une race haïssable". Elle préfère se présenter comme celle qui "donne des billes à une vraie patronne". Et précise : "Ce que je kiffe dans ma vie, c'est que les choses auxquelles je crois avancent." Au service des autres, toujours. Et de Mme Royal en particulier, qui lui interdit de dire des "gros mots".
Dans l'ombre de la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, Mme Bouchet-Petersen, 57 ans, s'investit sans retenue pour imposer la candidate à l'investiture du PS, "seule chance pour la gauche de battre Sarko". Elle engloutit, comme à son habitude, des kilos de livres pour comprendre la société française, noircit des notes pour les discours, met son expérience en pratique. Le budget participatif des lycées, mis en place dans le laboratoire poitevin de Mme Royal, c'est son oeuvre, rapportée d'un voyage en 2001 à Porto Alegre, royaume altermondialiste. "J'ai toujours marché sur deux pattes, j'aime le terrain et j'aime le pouvoir qui permet de transformer les choses. Au début, je pensais être tiraillée par une contradiction, aujourd'hui je me dis qu'avec "Ségo", je recolle les morceaux."
Il faut assembler le puzzle. Et quel puzzle ! Au départ, une petite fille passionnée de latin et de grec, bien née dans une famille catholique et gaulliste. Le père, mi-pied noir, mi-danois, est chef de grande entreprise ; la mère, italo-provençale, autorise Sartre et Camus alors que le reste de la famille subit l'influence de l'OAS. De ses parents, Sophie Petersen extrait des "valeurs" : "le courage, la grandeur de la France, une certaine forme de modernité". Il ne manque personne pour lui rappeler ses origines bourgeoises, pas même Ségolène Royal, qui lui envoie, un jour de discussion du budget régional, un cuisant : "Tu ne sais pas ce que c'est d'être à 2 ou 3 francs près !"
A 16 ans et demi, en 1966, Sophie Petersen traverse le 16e arrondissement pour s'inscrire à la fac de Nanterre et longe des bidonvilles avec le sentiment qu'"on ne (lui) a pas tout dit". Elle découvre l'extrême gauche. "Fallait alors vraiment avoir la vue basse pour ne pas tomber dans ce bouillonnement." Mais rejette les maos et les lambertos de l'OCI - dont fit partie Lionel Jospin. Trente minutes d'AG coincée sur un banc d'amphi entre deux de ses leaders, dont le futur producteur Jacques Kirsner, alias Charles Berg, l'ont convaincue "de leur machisme et de leur dogmatisme". "Ces gars-là m'ont parlé de leurs mensurations sexuelles. Je l'ai vécu comme une violence sur le dos d'une petite oie." Il lui en reste quelque chose : "Je me marre aujourd'hui quand j'observe au PS des réflexes lambertistes récurrents. Ce sont des cultures dogmatiques d'appareil et de manipulation d'appareil."
Ce sera donc, entraînée par Daniel Bensaïd, la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR), ancêtre de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), pour son "ouverture au monde, son rapport à l'histoire et en même temps sa modernité". Mme Bouchet-Petersen s'engage à fond sous le pseudonyme de Sarah, se lie d'amitié avec la future sociologue Nicole Lapierre et entre à Rouge, la publication de la LCR, comme claviste.
Membre de la cellule Renault-Billancourt, elle passe cinq ans à distribuer le quotidien trotskiste, à l'aube, aux portes de l'usine. Elle entre au comité central de l'organisation, dont Alain Krivine est le porte-parole, et qu'elle quittera en 1978, après y avoir passé onze ans. Durant cette période, elle se marie avec Dominique Bouchet, le maquettiste du journal, alors que sa génération envoie promener le rituel bourgeois. "C'était la seule façon de l'imposer à ma famille", justifie-t-elle. Le couple vit en communauté avec Denis Pingaud, journaliste à Rouge, et sa compagne dans une maison de Vincennes. Les enfants naissent. Des jumeaux, Jonathan et Rebecca, pour les Bouchet-Petersen.
Puis tous s'éloignent de la LCR d'un même mouvement, sur la pointe des pieds. Aujourd'hui directeur de stratégie chez Euro-RSCG, M. Pingaud conseille Laurent Fabius. "Pour les ex de la LCR, la dégénérescence s'arrête au PS", éclate de rire son amie, qui a pris sa carte en 1993. "Personne ne peut la détester, s'amuse M. Pingaud. C'est une fille entière, qui possède une très forte intelligence de la société. Nous avons eu des débats sur le voile. Elle était contre la loi, sans angélisme. C'est la première qui m'a aidé à penser au voile comme revendication d'identité." Mme Bouchet-Petersen a pourtant toujours été féministe. A partir de 1974, elle est de toutes les manifs. Elle envahit L'Express pour protester contre sa couverture sur le film Histoire d'O et barbouille de rouge à lèvres le bureau de Jean-Jacques Servan-Schreiber, un fouet à la main. "Jubilatoire !"
C'est dans l'armée des conseillers de François Mitterrand qu'elle rencontre "Ségo" en 1983. Recrutée pour s'occuper des PME en difficulté, elle fait partie du comité de restructuration industrielle piloté par Alain Boublil, futur directeur du cabinet de Pierre Bérégovoy et qui sera condamné dans l'affaire Pechiney. "Je n'ai pas eu à m'en plaindre. Je n'ai aucune raison de cracher dans la soupe", dit-elle. En 1988, elle devient conseillère culturelle du président - "un grand bonhomme".
Juste avant 1993, elle est recasée au Conseil d'Etat. Elle n'y reste pas deux ans, se lance dans une nouvelle aventure, l'association Droit de cité, chargée d'animer des réseaux de quartier. Cinq ans à sillonner les banlieues dans un bus, des nuits passées dans les dortoirs de LEP ou les hôtels Formule 1. Son couple n'y survit pas. Les résultats de l'association sont mitigés. Et c'est fauchée qu'elle atterrit en 1999 au cabinet de Mme Royal, alors ministre de l'enseignement scolaire, puis ministre déléguée à la famille et à l'enfance. Elle combat "les ancêtres du déclinisme et les apôtres du tout-fout-le-camp" pour fonder "une politique de gauche de la famille". Se dit "fière" des luttes contre le bizutage et de l'institution de la journée de préparation à la défense "pour les filles aussi".
Entre les deux femmes, "pas de désaccord", même si elles appréhendent "les problèmes par des rampes différentes". Puis elle s'en va encore voir ailleurs, au ministère de l'outre-mer. Axel Urgin, directeur du cabinet de Christian Paul, qui ne l'avait pas choisie, se souvient de l'avoir très mal accueillie. "Un soir, je lui balance : "Jospin va à la Réunion, je veux un discours demain à huit heures"." A l'heure dite, il trouve "Sophie étendue les bras en croix sur la moquette". Le discours est prêt. "C'était tout simplement brillantissime, tellement que les technos de Matignon l'ont transformé en jargon."
Ce talent, elle l'emploie depuis deux ans à conseiller Mme Royal, d'abord au conseil régional Poitou-Charentes, puis dans son équipe de campagne, où elle a participé au lancement de son site Internet Désirs d'avenir. "Je suis faite pour servir." (Isabelle Mandraud)
Royal n’aime pas plus les pauvres que les riches.
PaSiDupes a déjà souligné le goût de la famille Segollande pour le grand spectacle. Sa Compatissante Majesté Royal nous a joué sa partition pour violon à TF1 dans l’émission « J’ai une question à vous poser » en caressant dans le sens du poil et en exploitant sans pudeur la douleur d’un handicapé, digne pour sa part, et Maman Royal a aussi voulu encourager la vocation théâtrale de son fils en l’inscrivant au cours Florent. Or, si la Dame aux Caméras est bien placée pour comprendre qu’une vocation ne peut être contrariée puisqu’elle développe elle-même ses dispositions sous les projecteurs des studios de télévisions et veut bien d’un saltimbanque dans la famille, elle refuse en revanche à son rejeton qu’il se mêle à la populace. Le spectacle, oui, mais la promiscuité, non.
Voyons donc les contradictions de Dame Royal par le menu. Dame Royal se donne en spectacle, mais ses déplacements de la cour au jardin sont balisés et protégés derrière un cordon de gros bras (mous certes dans le cas de Mennuci de Nanterre) et le peuple qui peut tout juste entendre ses répliques, ne peut ni l’approcher ni souiller ses tenues blanches. Style gauche caviar.
Alors celle qui fit un pas vers le handicapé gentil de TF1 pour aller le gratifier d’une caresse, celle qui fait le spectacle et ne connaît pas la vraie vie de ses spectateurs ou ne l’aperçoit que de loin dans ses tournées depuis sa limousine, celle qui connaît et comprend si bien les banlieues, ne parvient pas à comprendre qu’un cours de théâtre puisse être …délocalisé dans un …quartier. Ce cours -bien que privé !- se situe-t-il donc dans cette banlieue sur laquelle elle veille pourtant avec tant de sollicitude? Il s’avère qu’il s’agit d’un quartier de Paris intra-muros, où à longueur d’ « assemblées participatives » elle a précisément localisé les Français privilégiés, ceux qu’elle stigmatise dans ses discours médiatiques. Les riches que n’aime pas non plus son ex-concubin, et père de son rejeton. Mais pourquoi diable le XIX° arrondissement de Paris n’est-il pas encore assez bien pour un petit Royal? Sa Compatissante Majesté Royal voulait sans doute apprendre la vie au petit Royal et allier la pratique à la théorie dans le 9.3.: enfin un Royal connaîtrait-il le concret. Les Segollande auraient donc opté pour une délocalisation plus populaire et mieux métissée, à disons, Argenteuil, ou ... Clichy-sous-Bois ?
LIRE la dépêche de l’AFP qui rend compte de la démarche participative de M.-S. Royal :
Le fondateur et directeur général du cours Florent, François Florent, a épinglé, lundi 8 janvier, Ségolène Royal en affirmant qu'elle avait renoncé à inscrire son fils dans l'école de théâtre car l'enseignement se déroulait avenue Jean-Jaurès, dans le 19e arrondissement de Paris, et non dans le centre de la capitale comme elle le pensait. C'est lors de la cérémonie de célébration du 40e anniversaire de l'école que M. Florent a raconté une anecdote concernant la candidate socialiste. "Un samedi après-midi, une voiture avec chauffeur s'arrête devant nos locaux (...). Une maman accompagnée de son enfant en descend, demande à l'inscrire en cycle préparatoire à notre secrétaire : "Vos premières années du cycle préparatoire sont bien quai d'Anjou ?- Non, Madame, nous n'avons plus le quai d'Anjou. Les cours sont ici...- Alors, je ne peux pas inscrire mon fils." L'enfant et la maman s'engouffrent dans la berline, direction le soleil couchant. La maman est candidate à la présidence de la République le 22 avril", a raconté le directeur. Garantissant l'authenticité de son récit, François Florent a déclaré "qu'il avait été choqué par cette réaction".
Les militants n’ont pas été interpellés par tant de snobisme, car, si on a du pouvoir au PS, on est riche et snob… Mais le reste de la population laborieuse fut heurté par ce mépris Royal à son comble. Alors ? Je demande le père ! Papa François Hollande, dignitaire socialiste, réalisa que si un cours situé rue Jean Jaurès ne sied pas à sa Royal concubine et qu’elle lui préfère la rue d’Anjou, il fallait d’urgence qu’il endorme la susceptibilité de son bon peuple, qui dans son bon sens populaire y voyait le monde à l’envers et risquait de laver l’honneur bafoué de Jean Jaurès en faisant un sort au Duc FRANCOIS de la rue d’Anjou (IX° arrondissement de Paris intra-muros –un peu trop loin encore de la SCI Royal du VII°?). François du PS vit un mauvais présage historique dans le fait que le duc d’Anjou par sa mort laissa la succession au trône de France à Henri de Navarre (un Béarnais) qui hante aujourd’hui les rêves de Hollande sous les traits de …François Bayrou le Béarnais de Navarre, en hausse dans les sondages, selon les sondeurs amis d’Alain Duhamel…
VOIR et ECOUTER François Hollande d’Anjou :
les Hollande au cours Florent
C’était une illustration ô combien embrouillée mais tellement convaincante de la mixité sociale façon gauche caviar.
mardi 27 février 2007
Royal: concert de violon à "J'ai une question à vous poser"
Chacun sait que dans la famille Ségollande quelqu'un a voulu s'inscrire au cours Florent: ça doit être la mère!
TF1 nous a proposé Au Théâtre Ce Soir, le 19 février 2007 dont la vedette était Sa Compatissante Majesté Royal dans une pièce du sinistre Jean-Louis Bianco dans des décors de Frère Rebsamen. La pièce s'intitulait "J'ai une question à vous poser". Le synopsis est un dialogue entre la candidate PS et un Français atteint de la sclérose en plaques lors de l'émission. Rien de souriant au départ, mais tout dépend du parti qu'on peut en tirer. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, socialistes depuis Eugène Sue et Victor Hugo, TF1 savait que parmi les 100 élus de la SOFRES se trouvait un homme rudement malmené par la vie. Or, dès le matin, l'émotion l'avait déjà envahi. L'équipe de choc socialiste avait aussitôt pressenti le parti qui pouvait être tiré de ce drame personnel et il fut décidé que cet homme handicapé ferait la quasi ouverture de l'émission. Elle vira au cauchemar, car la prétendante s'approcha de l'homme en sanglots et posa la main sur son épaule en guise de Royal réconfort. Depuis Patrick Sabatier, le téléspectateur s'attend à un miracle. D'autant que dans l'Histoire de France, la légende veut que le pouvoir Royal s'étend à la guérison des écrouelles. Le public haletant se tint coi un instant. Or, rien ne se produisit...
VOYEZ et REGARDEZ - C'est long et difficile à supporter:
Ségolène Royal / panéliste handicapé
envoyé par taodan
Et l'homme annonça dans la semaine qu'il voterait... Bayrou ! Le Parisien précisa que Bernard Bontron, 59 ans, l'invité handicapé de l'émission Royal de TF1 "J'ai une question à vous poser" , qu'il a «l'intention de voter pour François Bayrou».
Un mécréant de l'UMP osa s'indigner de tels procédés, certes laïcs, mais pas très catholiques, néanmoins. Si certains musulmans veulent bien nous permettre, puisque l'expression est française depuis des générations. Sauf à lui appliquer la 'discrimination positive'. Bref !
Et qui osa dire tout haut ce que tout le monde pensa tout bas? Un Marseillais, il est vrai! Jean-Claude Gaudin, sénateur-Maire de Marseille, exprima sa désapprobation d'une mise en scène indigne. Que n'avait-il pas dit là! Les tolérants professionnels lui nièrent le droit de gâcher le plaisir socialiste...
RMC propose de VOIR et ENTENDRE Jean-Claude Gaudin, invité le 21 février 2007 de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFM TV. Selon lui, l'intervention très émouvante entre la candidate PS et Bernard, souffrant de sclérose en plaques, était préparée et organisée...
TF1:Toute une mise en scène pour MSRoyal
envoyé par rmc
PS: faites ce que je dis, pas ce que je fais
Ils n'innovent pas plus dans le canular que dans leur projet.
Le coup de l'oreillette, c'est du déjà fait: c'est donc triste à mourir...
A regarder en épluchant des oignons, sans oignons : on peut prendre des navets!
TF1 roule pour Sarkozy : les preuves!
jeu du qui perd gagne.
Cette émission de TF1 a beau exclure le débat à priori, elle faisait peur aux amateurs comme Marie-sEGOlène Royal ou à Bayrou qui soupçonnaient le parti-pris de la chaîne à leur endroit, parce que privée, non contrôlée par les syndicats et libérale. Or, celui qui a essuyé les platres a été le plus mal servi, tandis que TF1 assurait les meilleurs garanties aux deux suspicieux paranos.
Sa Suspicieuse Majesté Royal et Bayrou l'amer ont bénéficié de panels SOFRES particulièrement cordiaux et ternes. Le même soir, les successeurs du Béarnais n'ont pas joui des mêmes protections et Arlette Laguiller a dû essuyer des sarcasmes et des attaques frontales à la limite de la correction verbale et de la tolérance , comme cela avait été le cas pour Le Pen et Sarkozy, de Villiers et dans une moindre mesure de tel ou tel.
TF1 a donc voulu démontrer que les attaques dont elle faisait l'objet n'étaient pas fondées -ce qui semblait prévaloir sur l'aspect informatif de ce type d'émission, mais les invités qui se sont pliés au jeu sans faire d'embarras se sont trouvés agressés et les pleutres n'ont pas été dérangés. Le résultat ne fut cependant pas ce que les uns et les autres escomptaient, puisque Sarkozy a fait la preuve d'un beau sans-froid et que Laguiller ne s'est pas laissée complètement démonter, tandis que la socialiste interpellée sur une série de drames divers et variés a pu se démultiplier dans le registre sensible et que Bayrou n'a pas eu l'occasion de se départir de son débit lent, de son ton doctoral et de sa voix monocorde.
On a dit que les questions étaient connues de tous et il semble bien que les concurrents ont eu au total ce qui leur correspond le mieux! Bayrou n'a sorti personne de sa torpeur mais n'a convaincu personne non plus. Il n'a contredit personne et surtout démontré qu'il avait besoin de réfléchir encore et encore: qu'il revienne donc dans cinq ans quand il aura peut-être des propositions. Laguiller n'a surpris personne mais a saoulé tout le monde. Tout le monde a retrouvé Le Pen tel qu'en 2002 mais personne n'a envie que ça recommence. Sarkozy en revanche n'est jamais aussi bon que lorsqu'il est provoqué: TF1 avait placé au premier rang plusieurs jeunes de noir vêtus qui l'attaquèrent et l'interrompirent avec constance, brutalité et grossièreté, dans le style insolent des journalistes qui font le spectacle dans les émissions branchées, sur les sujets successifs du traitement de la violence et de l'homosexualité, tandis qu'une jeune française musulmane se prévalait de ses origines algériennes pour jouer du registre de l'indignation tonitruante à tout propos, sans discernement sur le thème des injustices raciales ordinaires: du déjà vu!
Il faut voir (re)VOIR et (ré)ECOUTER les 'meilleurs' instants.
1- A propos du FN et du traitement du problème des banlieues:
TF1-j'ai une question
2- A propos de l'homosexualité:
SARKO j'ai une question à vous poser
Le résultat n'est pas celui escompté !...
dimanche 25 février 2007
Royal au cimetière des éléphants.
Peyrelevade et l'affaire Executive Life
Dans cette affaire (1991) , le Crédit Lyonnais est accusé par la justice californienne d’avoir pris illégalement le contrôle de la compagnie d’assurances américaine Executive Life au début des années 90 (ministres en exercice : 12 mai 1988 - 2 avril 1992 : Pierre Bérégovoy (PS); 2 avril 1992 - 29 mars 1993 : Michel Sapin (PS, actuellement rallié à … Marie-sEGOlène Royal).
Et qui dirigeait alors le Crédit Lyonnais? Jean Peyrelevade (ci-dessous, à gauche) l'ami de Bayrou...
L’amende extrêmement élevée infligée au Crédit Lyonnais pénaliserait le budget de l’Etat à partir du moment où celui-ci a accepté d’en assumer la plus grosse part lors d’un accord amiable passé le 2 septembre 2003 (Ministre de l’Economie : Francis Mer). L’engagement de l’Etat correspondrait à une somme de 575 millions de dollars mais le coût total (?) s’élèverait à 700 millions de dollars au détriment du contribuable français, payés à la justice américaine, auxquels il faut ajouter environ 150 millions de frais d'avocats après dix ans d'une procédure ayant échappé à tout contrôle et toute logique, sauf celle du chantage et de l'extorsion. L’affaire a étalé au grand jour les dysfonctionnements et incompétences de l'administration française.
L’amende Executive Life ferait-elle par hasard partie de la dette publique dont le PS –au pouvoir à l’époque des faits- ne craint pas de nous rappeler l’existence persistante ?
Selon le Wall Street Journal, Jeffrey Isaacs, le procureur fédéral adjoint de Californie soupçonne le ministère de l’Economie, des Finances, et de l’Industrie d’avoir été informé dès 1997 du rachat présumé illégal en 1991 de l’assureur-vie américain en faillite par le Crédit Lyonnais -présidé par Jean Peyrelevade, l'ami de Bayrou, et l'un des concepteurs de son projet économique et social, équilibré- et d’autres investisseurs français. J. Isaacs avait envisagé de poursuivre le ministère pour «blanchiment en bande organisée». Dans la foulée, Bercy avait démenti catégoriquement «avoir couvert ou cherché à couvrir d’éventuelles fraudes relatives à la reprise d'Executive Life».
Développements dans l’article de La Croix, dont voici le texte intégral:
26/10/2003 22:00
Executive Life divise l'AtlantiqueParis a obtenu un délai d'un mois pour trouver un accord avec la justice américaine dans l'affaire Executive Life. "La Croix" fait le point sur ce dossier
L'État français doit d'ici un mois, signer un accord avec la justice américaine dans l'affaire Executive Life, compagnie d'assurances californienne rachetée de façon litigieuse par le Crédit lyonnais il y a dix ans. Un premier projet d'accord prévoyant le versement d'une amende record de 585 millions de dollars par les parties françaises avait été rejeté en milieu de semaine dernière par Paris, faute de garanties suffisantes sur l'extinction des poursuites judiciaires. Explications sur cet imbroglio qui empoisonne les relations entre Paris et Washington. Et qui pourrait coûter très cher à l'État français.
1. Quelle est l'origine de l'affaire Executive Life ?
À l'automne 1991, la compagnie d'assurances californienne Executive Life, en faillite, est alors à vendre. Plusieurs candidats sont sur les rangs, mais c'est Altus, une filiale du Crédit lyonnais, qui emporte le morceau. La loi californienne - abrogée depuis - interdisant à une banque de détenir plus de 25 % d'une autre entreprise, le Crédit lyonnais passe un accord avec plusieurs investisseurs. L'assureur Maaf et une poignée d'hommes d'affaires achètent Executive Life, le Crédit lyonnais s'engageant à reprendre leurs parts d'ici à quelques années si la situation le permet, ou à trouver des repreneurs. Une pratique appelée «portage» pour contourner la loi américaine.L'affaire Executive Life se décompose, en fait, en deux dossiers. Le premier concerne l'entreprise en tant que telle. Le deuxième ses actifs : un portefeuille de junk bonds (littéralement, «obligations pourries»), titres à haut risque émis par des entreprises en grande difficulté. Au début des années 1990, ces titres ne valaient pas grand-chose, mais certains flairaient le bon coup : misant sur le redressement de l'économie, ils étaient prêts à parier sur une belle hausse des titres.Altus était de ceux-là : la filiale du Lyonnais conserve donc le portefeuille de la compagnie d'assurances, alors que les investisseurs emmenés par la Maaf reprennent Executive Life. Un portefeuille qu'Altus revend fin 1992 à Artémis, la holding de François Pinault. En grande difficulté, le Crédit lyonnais était alors prêt à s'en débarrasser pour engranger quelques bénéfices. François Pinault, qui croyait à l'avenir des junk bonds les revend quand l'économie américaine s'emballe, réalisant une plus-value de l'ordre de 1 milliard de dollars. Puis en deux étapes, en 1994 et 1995, Artémis achète la compagnie d'assurances Executive Life.
2. Que reproche la justice américaine aux parties françaises ?
La justice américaine s'intéresse à cette affaire depuis qu'une source française, bien intentionnée, l'a informée des dessous de l'opération, en juillet 1998. Début 1999, les procédures sont engagées au civil contre Altus, le Crédit lyonnais, la Maaf et le CDR (Consortium de réalisation, structure appartenant à 100 % à l'État, qui gère les anciens actifs de la banque depuis son plan de sauvetage de 1995). Au pénal, le parquet de Los Angeles ouvre une enquête. Le substitut du procureur fédéral de Californie, Jeffrey Isaacs, est chargé de l'affaire. La banque centrale américaine, la Fed, chargée du contrôle du secteur bancaire, décide également d'enquêter.À l'origine, le Crédit lyonnais est le principal accusé. Mais le CDR est également en cause : cet organisme a repris les actifs du Crédit lyonnais et donc les risques judiciaires liés. Le directeur général d'Altus, Jean-François Hénin, dit le «Mozart de la finance», est considéré par Jeffrey Isaacs comme l'instigateur du plan. Mais les présidents du Lyonnais sur la période de l'affaire sont aussi dans le collimateur : Jean-Yves Haberer, PDG de 1988 à 1993, et son successeur Jean Peyrelevade, qui a démissionné le 2 octobre pour mieux se défendre. La Maaf est également mise en cause. Enfin, Artémis est dans la mire de Jeffrey Isaacs, qui l'accuse d'avoir été, dès le début, au courant du montage et d'avoir donc fait une belle affaire indûment.
3. Que répondent les Français à ces accusations ?
François Pinault est catégorique, comme il l'expliquait dans un point de vue publié par Le Monde la semaine dernière : «Nous n'avons jamais été partie prenante de ce montage élaboré entre le Crédit lyonnais - alors contrôlé par l'État français et le département des assurances de Californie.» L'achat d'Executive Life par le Crédit lyonnais avait en effet été avalisé par cette agence de l'État de Californie. C'est le premier point de la défense de la banque française, qui exclut l'irrégularité du «portage».Toutefois, la banque reconnaît certains manquements à la législation américaine, notamment en n'ayant pas communiqué toutes les informations à la Fed. Cette reconnaissance est à la base de l'accord conclu entre la France et la justice américaine le 2 septembre, qui arrêtait les poursuites pénales (moyennant une amende de 100 millions de dollars pour le Crédit lyonnais, 10 millions pour la Maaf et 100 millions pour le CDR), et fixait le montant maximal à payer au civil : 375 millions de dollars à un fonds d'indemnisation des victimes, des clients assurés par Executive Life s'estimant lésés. «Mais la culpabilité que nous avons reconnue est assez légère et exclut toute faute commise à l'encontre des assurés. Nous espérions donc récupérer une partie de cette somme, jusqu'à 50 % aux termes de l'accord», assure une source proche du dossier.
4. Pourquoi l'accord conclu le 2 septembre a-t-il achoppé ?
Paris a dénoncé cet accord après que la justice américaine eut ajouté de nouvelles exigences, comme les demandes d'extradition de trois anciens dirigeants du Crédit lyonnais ainsi que d'un proche de François Pinault.Par ailleurs, Jean Peyrelevade, d'abord inclus dans l'accord, a par la suite été exclu par la partie américaine, invoquant un nouvel élément, un fax signé par le président du Lyonnais. «Faux», répond son entourage, qui assure que ce fax était déjà dans les mains de la justice américaine, et qui y voit un acharnement, non sans rapport avec le contexte international, et une volonté de faire monter les enchères côté américain.François Pinault était l'autre exclu. Niant toute culpabilité, il refuse le moindre compromis. Mais, une fois l'accord signé, il s'est retrouvé isolé. Proche de Jacques Chirac, qui s'est impliqué dans ce dossier, il aurait mené un intense lobbying pour que l'accord soit dénoncé.
5. En cas d'incapacité à trouver un accord, que se passerait-il ?
Dans l'entourage du Crédit lyonnais et du CDR, favorables à une signature, on craint que la fermeté du gouvernement français n'entraîne l'ouverture d'un procès pénal public. Qui risquerait non seulement de coûter beaucoup plus cher, mais également de voir le Lyonnais, racheté en juin par le Crédit agricole, perdre sa licence de travail aux États-Unis. Mais Paris veut toujours croire à un nouvel accord. Francis Mer, ministre de l'économie, et Dominique Perben, son collègue à la justice, ont multiplié les démarches pour calmer le jeu et convaincre la justice américaine que tout le monde a à gagner à une solution à l'amiable.
Et pourquoi le Crédit Lyonnais est-il devenu LCL?
Pourquoi le logo rayonnant du Crédit Lyonnais est-il devenu ce logo terne et plat avec le LCL?...
L'ancien président du Crédit lyonnais Jean Peyrelevade a été condamné, jeudi 19 janvier 2006, à une amende de 500 000 dollars et à cinq ans de mise à l'épreuve, après avoir plaidé coupable d'accusations formulées à son encontre dans le dossier de l'acquisition de l'assureur californien Executive Life.
Jean Peyrelevade, alors âgé de 66 ans, avait été inculpé, entre autres chefs d'accusation dans cette affaire, de complicité, fraudes et fausses déclarations à des autorités de régulation du secteur bancaire américain.
Fanfan Bayrou a jugé bon de faire oeuvre sociale et de ré-insérer le condamné: il l'a embauché -pendant sa mise à l'épreuve- à une tâche d'intérêt général. Jean Peyrelevade s'est associé à Jean Arthuis et Monsieur de Courson pour nous concocter le projet économique et social centriste.
Bayrou, rédempteur...
Bayrou entr'ouvre son volet économique et social.
François Bayrou a enfin présenté de son programme présidentiel, fondé sur un budget équilibré de 21 milliards d'euros donnant priorités à la réduction de la dette et à l'aide aux entreprises. Budget nettement sous-évalué ou de rigueur ? Les Français devront-ils serrer la ceinture ou voit-il la France à l’échelle béarnaise ?
"Notre projet représente 21 milliards d'euros de dépenses nouvelles avec en face 21 milliards d'euros d'économies", a précisé le député béarnais, qui s'est engagé à ne pas augmenter les prélèvements obligatoires dans leur ensemble. "Je ne ferai aucune promesse qui ne soit pas entièrement financée par une économie correspondante", a assuré le candidat de l'UDF à la présidence dans un grand hôtel parisien.
François Bayrou s'exprimait en présence de nombre de ses partisans, parmi lesquels le sénateur Jean Arthuis (1944), ancien ministre de l'Economie dans les gouvernements Alain Juppé de 95 à 97,
et un homme qui fut à la tête de grandes entreprises (président de Suez, UAP, Crédit Lyonnais) et longtemps professeur d’économie à l’École polytechnique, Jean Peyrelevade ( ), l’ancien directeur adjoint du cabinet de Pierre Mauroy où il géra les … nationalisations. Sa carrière fut ternie et sa réputation salie par l’affaire Executive Life. (Lire à ce sujet PaSiDupes, dans le billet suivant, à la même date)
* François Bayrou a précisé que les économies seraient trouvées dans quatre domaines:
- la réduction des exonérations de charges: "Nous concentrerons progressivement en trois ans les exonérations de charges sur les petites et moyennes entreprises et sur les salaires au-dessous de 1,3 Smic. Cela représentera neuf milliards d'euros d'économies", a-t-il expliqué.
- le plafonnement des niches fiscales: ce qui représentera selon lui quatre milliards d'économies.
- les économies liées à la modernisation de l'Etat: elles sont chiffrées à cinq milliards d'euros.
- les économies provenant des collectivités locales: s'il est élu, le candidat centriste proposera un "contrat de solidarité" avec les collectivités locales dans le but d'obtenir trois milliards d'euros.
*Côté dépenses, François Bayrou veut donner priorité à la réduction de la dette publique - actuellement supérieure à 1.100 milliards d'euros.
a- Il propose d'inscrire dans la Constitution l'interdiction pour un gouvernement de présenter un budget en déficit (hors période de récession). En se basant sur une croissance annuelle de 2%, il espère parvenir à l'équilibre au bout de trois ans.
b- Autre priorité à la réforme des retraites, qu'il soumettra à référendum afin que ce qui aura été décidé soit "incontestable, pérenne et s'impose à tout le monde". Cette réforme "devra prendre en compte les régimes spéciaux autant que les régimes d'intérêt général" et "donnera liberté pour chaque actif de choisir l'âge de son départ à la retraite à partir de 60 ans", a-t-il expliqué.
En matière d’environnement, François Bayrou propose une taxation progressive des énergies fossiles en réaction au réchauffement climatique.
Autre objectif affiché du candidat de l'UDF : "faire de la France un pays pro-entreprise et pro-recherche". Pour encourager l'installation ou le retour au pays des meilleurs scientifiques, il propose de réévaluer les grilles de salaires, d'améliorer la gouvernance des universités et d'exempter d'impôts les revenus des brevets déposés par les chercheurs français ou résidant en France.
Au chapitre de l'aide aux entreprises, sa principale proposition consiste à permettre à chaque société de créer de deux emplois nouveaux exemptés de charges pendant cinq ans. Selon les calculs de son entourage, cette mesure devrait permettre de créer entre 80.000 et 100.000 emplois par an, ce qui représenterait au bout de cinq ans une réduction de deux points du taux de chômage.
François Bayrou veut aussi réserver aux petites entreprises 20% du volume total des grands marchés publics et la totalité des marchés inférieurs à 50.000 euros.
Pour les jeunes, le candidat de l'UDF propose la mise en place d'un service civique de six mois. Il suggère par ailleurs l'unification des minima sociaux en allocation unique, par points, conciliable un certain temps avec un salaire.
Il propose aussi de majorer de 35% les heures supplémentaires entre 35 et 39 heures, mais que cette prime soit déduite des charges "de manière à ce qu'elle coûte pour l'entreprise le même prix qu'une heure normale".
Ce catalogue est séduisant! mais ...schématique et tout à fait flou: il fournit les priorités mais ne constitue pas un ensemble complet et cohérent. Les conditions, les seuils et les modalités d’application ne sont pas précisés.
samedi 24 février 2007
Marie-Sego Royal et les handicapés.
N'est-elle pas émouvante... à la télé?
Et pourtant... elle ne fait guère de sentiment et fait trimer ses vieux camarades socialistes. Combien de septuagénaires dans son 'équipe du pacte présidentiel'? Elle va envoyer le plus bien Vaillant, l'Yvette et le Yoyo sur les routes de France pour vanter ses mérites auprès de la jeunesse. Ne craint-elle donc pas de creuser le fossé des générations?
Ou est-ce encore un de ses mauvais coups? Tout porte en effet à craindre qu'elle a mis le fossoyeur en état d'alerte. Est-ce bien raisonnable et compatissant? D'ailleurs, n'avait-elle pas promis que toute assemblée d'au moins 20 personnes devrait désormais compte un(e) handicapé(e)? Pardon, 'personne en situation de handicap'... Cette discrimination positive est louable et édifiante. Mais cette proposition reste à l'état de proposition, tant il est vrai que Dame Royal 'se refuse' à faire des promesses: elle ne s'applique donc pas encore... Et n'a aucun caractère d'urgence, au PS.
Or, son équipe de campagne présidentielle comporte ... 25 personnes ! Et soit aucun membre n'est 'en situation de handicap', soit ... ils le sont tous !
VIDEO de rappel des promesses non tenues de Sa Compatissante Majesté Royal:
Ségolene ne tient pas ses promesses
envoyé par paslesroyal
Marie-sEGOlène avait-elle d'autre choix que d'aller...
Jospin la poisse, le retour: c'est 2002 bis!
Sa Présomptueuse Majesté Royal se croyait la capacité d’investir le PS, avec la complicité de Flamby 1er car ils ne doutent pas un instant qu’elle a la stature de candidate à la présidentielle. Si elle a l’arrogance, elle n’a pas les aptitudes requises: c’est ce qu’elle a appris, pour commencer.
C’est avec une incroyable impudeur que dès que le navire a pris l’eau elle a donc appelé ceux qu’elle avait précipités par-dessus bord. La presse militante a aussitôt applaudi au retour des poids lourds socialistes –soulignant la légèreté des jeunes prétentieux– et célébré les retrouvailles de la ‘famille’ socialiste, une famille recomposée, un re-pacsage...
En réalité, ce rassemblement est très diversement apprécié: si les uns saluent l'arrivée de personnalités expérimentées, d'autres craignent que la candidate y perde son image de rénovatrice, et pas seulement des jeunes recrutés à bas prix et à grand renfort de publicité tapageuse. Nos jeunes en sont pour leurs frais ! La déception est d’autant plus rude ! C'est du racket...
Cette embauche contrainte et forcée de 13 figures archaïques du PS, dont ses anciens rivaux de la primaire Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, mais aussi de la "dame des 35 heures" Martine Aubry ou de l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy, la prive de toute crédibilité.
La surprise de ce retour des "éléphants" est l'arrivée de Lionel Jospin, qui avait combattu Miss Boulettes avant la primaire au PS et avant même qu’elle se ridiculise. Or, là n’est pas le plus cruel de la situation. Ce qui sera lourd de conséquences, c’est d’une part qu’il était absent de la grande réunion de Villepinte le 11 février exprimant ainsi publiquement sa détestation cordiale et tenace de la candidate et d’autre part l’humiliant appel qui flatte son ego. Et ce n’est encore pas tout ! Ce renfort est fondé sur de vilaines bases, car la haine qui les unit est plus vive encore : l'ancien Premier ministre aurait posé comme condition à son retour que Jean-Pierre Chevènement, jugé responsable par certains de son élimination le 21 avril 2002, ne soit pas dans l'équipe !
A Poitiers vendredi, Marie-sEGOlène Royal a surjoué sa joie. "J'ai rassemblé la meilleure équipe, à la fois des personnalités expérimentées et une nouvelle génération" et "quand on a la meilleure équipe, la victoire est possible". Tant d’expertise Royal laisse perplexe ! Pourquoi alors s’est-elle privée aussi longtemps de tant d’expérience?…
Elle annonce même : "Je veux rassembler au-delà de la gauche tous ceux qui ont envie que ça change!". Et y a-t-il des amateurs ?
Cette union contre nature provoquée par une série de gaffes, bourdes et ratés, dont l'apogée a été la démission du PS d'Eric Besson mercredi, est encore fragilisée par une succession de sondages en demi-teinte ces dernières semaines. Alors, Royal préfère attirer l’attention sur la nécessité de se mettre en ordre de bataille alors que s'ouvre une "nouvelle phase" de campagne autour de la "valorisation" de ses propositions.
Au PS, on compte beaucoup sur cette annonce pour panser les plaies d'un parti qui s'était senti en perte de crédibilité. "Quand on veut rassembler les Français, il faut commencer par rassembler les socialistes", ironisait le jospiniste Jean Glavany, directeur de campagne battu en 2002... sur le site Internet du Monde, "ce n'était pas une bonne chose qu'ils soient tenus à l'écart".
D'autres veulent croire en revanche que Royal pourrait regagner en crédibilité, son point faible dans les sondages. Selon une enquête OpinionWay publiée vendredi, seuls 47 %des sondés l'ont trouvée compétente et 45 % convaincante lundi soir sur TF1. Alors les ségogols ont affirmé que l'audience avait été satisfaisante: on se console comme on peut, avec la curiosité des téléspectateurs... "C'est une force de plus que d'avoir des anciens premiers ministres, des anciens ministres pour apporter leur expérience", s’est cru obligé d’affirmer sur RTL l’archaïque jospiniste Daniel Vaillant. Comme la gastro, "la crédibilité, c'est contagieux", a indiqué devant l'Associated Press le fabiusien Claude Bartolone, promu chef de l'équipe de presse.
On est allé chercher du monde pour gloser sur ce non-événement. Le politologue Dominique Reynié , contacté par l'AP, a admis qu’"elle en a besoin pour le premier tour, en particulier parce que François Bayrou oblige tout le monde à aller vers le centre". "C'était l'erreur de Lionel Jospin" en 2002, a rappelé l’expert. C'est "une affaire qui peut lui assurer la présence au second tour", s’est-il pris à espérer. "Elle fait un peu amende honorable, au fond", analyse-t-il. Mais les figures imposées, à froid, "ce n'est pas sans risques", a-t-il prévenu. Marie-sEGOlène Royal en est en effet réduite au grand écart entre les socialistes et les centristes. Souple comme elle est, elle est sous la menace d’un claquage des adducteurs…
Beaucoup notent aussi qu’elle a du retard à l’allumage et qu’elle a été longue à venir. Evidemment, elle a des excuses: Bianco et Rebsamen sont manifestement impuissants à éveiller le désir, même d’avenir, des peine à jouir ! Et en l’occurrence, ils seraient plutôt nostalgiques de leurs exploits adolescents. L’arrivée de vieux mâles expérimentés, mais… andropausés va-t-elle dynamiser la saison des amours ?
Sous couvert d'anonymat, certains élus du PS se disent sceptiques sur l'efficacité d'une structure sans coordination, qui ne serait qu'un alibi pour laisser la candidate mener sa campagne seule face aux Français.
Pour d'autres, enfin, ce serait surtout une façon d'instituer une "responsabilité collective" en cas de ratés dans la campagne et d'éventuelle défaite.
Ils sont prêts à toute éventualité…
Jospin-le-poisseux veut sa revanche, mais il contaminerait Royal, si elle n'était déjà porteuse.
Royal triumvirat de campagne.
Le pôle "Coordination des forces politiques" est une confédération de 3 (ex-) chefs de partis (PS, MRG et ) qui ont la prétention d'en rallier d'autres qui ne veulent pas d'eux et plus sérieusement d'endiguer l'hémorragie de militants. On observe que l'ex-concubin est encore là...
Dans le Pôle "Expression publique et communication" de 10 membres, on trouve de tout... D'Jack Lang n'a pas été mélangé aux autres battus de la pré-campagne. Le couple David et Jonathan du PS, Peillon et St-Just-Montebourg, travaillent toujours de conserve à leur projet de VI° République. Maîtresse Elizabeth Guigou tiendra Montebourde à l'oeil, veillera à ce que Juju Dray soit à l'heure et que Lang ne se shoote pas à n'importe quoi. Manuel Valls ne va pas rigoler tous les jours avec les joyeux drilles Bartolone et Savary... Et que vois-je? Encore Super J.-L. Bianco, pour verrouiller les neuf autres communicants.
Leurs mandats
11 Députés : PS- Ayrault, Bartolone, Dray, Emmanuelli, Fabius, Guigou, Hollande, Lang, Montebourg, Strauss-Kahn, Valls
4 Sénateurs : PS- Bel, Collomb, Mauroy
RDSE-Baylet
2 Députés européens : Peillon, Savary
Ne sont pas élus nationaux :
1 Conseillers régionaux : Belkacem
3 Maires : Aubry, Delanöe, Rebsamen
5 Ancun mandat électif: Bianco, Chevènement, Jospin, Kouchner, Roudy
26
2 Mandats doubles de campagne : Bianco, Hollande
28
- parité? 4 femmes seulement (Roudy, Aubry, Belkacem et Guigou) sur ... 28 !
- Chévènement? la confiance n'est toujours pas revenue. Il assure le service minimum... Il est l'un des septuagénaires.
- mêtissage? Réduit à une brebis égarée: Najat Belkacem (29 ans) , conseillère régionale propulsée par Gérard Collomb et Jean-Jack Queyranne, elle est l'unique alibi à la diversité et l'une des 4 femmes contre 24 hommes...
- âge moyen? Plus de quasi septuagénaires que de femmes (4) et de membres issus de l'immigration (1). Ils ont 68 ans et plus: Chevènement, Kouchner, Lang (68)
Jospin (70)
Roudy (78)
Mauroy (79)
Le bateau-ivre du PS
Connaissez-vous, non pas la Marie-sEGOlène, mais la Marie-Céleste ?
C’est le nom d’un navire en difficulté, un brick-goélette, qui fut retrouvé le 4 décembre 1872 quelque part au milieu de l'océan Atlantique, naviguant sous voilure réduite et sans personne à son bord. Les causes de la disparition, corps et biens, du capitaine Briggs, de sa femme, de sa fille et des sept hommes de l'équipage restent un mystère.
Cette histoire de vaisseau fantôme a alimenté l'imaginaire des marins qui racontent qu’on ne trouva qu’un chat noir à bord, et que la soupe de l’équipage disparu était encore fumante lorsque la Marie-Céleste fut abordée, comme si elle avait été abandonnée subitement. On dit même qu’un harmonium jouait seul !
Que s'était-il passé? L'hypothèse d'une mutinerie paraît très vraisemblable.
Combien des 25 membres d’équipage trouvera-t-on à bord de la Marie-sEGOlène au soir du dimanche 22 avril 2007 ?... Déjà le mutin, Eric Besson, a préféré s’échapper, à la nage !
PS: Petits Meurtres entre Amis.
Petit rappel cinématographique: Ils s'aimaient tant...
Petit rappel de politique socialiste:
Milady, la tueuse...
PS: le retour des tontons flingueurs.
Petit rappel historique:
Source
vendredi 23 février 2007
Royal, ou comment faire du neuf avec du vieux.
Elle galère, la surfeuse des sondages…
Marie-sEGOlène Royal avait la prétention de faire cavalier seul. La manipulation des médias et des sondeurs lui avait permis pendant un temps d’écarter ses rivaux. Mais les insuffisances notoires de Miss Boulettes ont eu raison de ses velléités. La politique s’est avérée plus sérieuse, difficile et respectable qu’elle ne l’avait imaginé et Sa Piteuse Majesté Royal sort déconsidérée de cet appel à l’aide des anciens du PS.
Personnellement ridiculisée et affaiblie, Dame Royal ne sera plus maîtresse du jeu socialiste. A deux mois de l'élection présidentielle, la candidate socialiste a en effet annoncé la nomination d'une "équipe du pacte présidentiel", dont font partie ses deux anciens rivaux dans la primaire socialiste, Laurent Fabius (1946, 61 ans) et Dominique Strauss-Kahn (1949, 58 ans), mais également l'ancien Premier ministre Lionel Jospin (1937, 70 ans), qui se limitait jusque-là à un soutien réservé. (moyenne d’âge: 63)
Treize personnes forment ce bidule pompeusement appelé "équipe du pacte présidentiel": il s'agit, outre les trois premiers nommés, de Pierre Mauroy (1928, 79 ans), Henri Emmanuelli (1945, 62 ans), Bertrand Delanoë (1950, 57 ans) , Martine Aubry (1950, 57 ans) , Bernard Kouchner (1939, 68 ans) , Gérard Collomb (maire de Lyon ; 1947, 60 ans), Yvette Roudy (ancien ministre, 1929, 78 ans), les présidents des groupes parlementaires Jean-Marc Ayrault (1950, 57 ans) et Jean-Pierre Bel (1951, 56 ans), et le premier secrétaire du PS François Hollande (1954, 53 ans), a annoncé M.-S. Royal (1953, 54 ans). Moyenne générale: près de 63 ans. L'âge de la retraite impôsé aux manants...
Elle cherchait une caution: elle en a treize, dont certains sont des battus et contents...
Ce "groupe des 13" est chargé d'"animer et de tenir des réunions de campagne à travers le pays", a indiqué la candidate socialiste en précisant que ses membres pourront se réunir "à leur convenance". La candidate, qui n’est donc pas superstitieuse, s'est assouplie… Outre que la moyenne d’âge des 13 risque fort de refroidir les ardeurs des jeunes militants nouvellement alpagués à un prix de cotisation promotionnel, il va devenir extrêmement difficile de soutenir le discours de la rénovation, du changement, voire de la ‘révolution’, avec le retour de tous ces ‘has been’. Notons au passage que l'équipe n'est guère métissée!...
La candidate socialiste s’est révélée une menace pour son propre camp, à la suite d’une série de couacs et de fausses notes, dont la polémique à propos du Hezbollah libanais, ses propos sur le nucléaire iranien ou la justice en Chine, et la démission récente du secrétaire national à l'économie du PS Eric Besson, pour ne citer qu’eux.
Le colmatage du navire de campagne socialiste apparaît comme un sauvetage d’urgence. Il intervient alors que les 28 sondages réalisés depuis le 15 janvier, au lendemain du congrès de l'UMP ayant investi Nicolas Sarkozy, tablent sur une victoire du ministre de l'Intérieur contre la socialiste. Après être allé jusqu'à 10 points (55% contre 45%), l'écart entre le ministre et la députée PS s'est pourtant amenuisé, revenant à deux points dans le dernier sondage CSA (51-49) ou à quatre dans le dernier BVA (52-48). Utile?
La présence de Lionel Jospin dans ce rassemblement composite autour de Sa Pitoyable Majesté Royal constitue la principale surprise. L'ancien Premier ministre avait sévèrement combattu la candidature de la députée des Deux-Sèvres lors de la primaire interne au PS, avant de lui manifester son soutien. Yoyo Jospin, qui avait marqué sa désapprobation en boudant le meeting de Villepinte lorsque l’arrogante avait présenté les 100 propositions de son "pacte présidentiel", le 11 février, avait déjà marqué ses distances trois jours plus tôt en faisant savoir qu'il n’interviendrait "dans la campagne de façon positive, à sa façon", "de temps en temps" seulement : il venait donc d’exprimer des réticences qui n'auguraient pas de son entrée dans ce conglomérat de comité de sauvetage. En revanche, la présence de Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn dans cette équipe disparate, bien que tout aussi inattendue, était annoncée.
Tout comme la présence de François Hollande, le chef du PS, par ailleurs ex-concubin de leur candidate, mais depuis longtemps organisateur de la promotion politique de la mère de ses enfants. Le rôle de Flamby 1er sera ainsi officialisé. Il assurera enfin ouvertement la liaison entre l’appareil du parti et le Bureau national d’une part et d’autre part les garde-fous de la candidate.
Mais encore cela n’est-il vrai que dans les apparences, c’est-à-dire pour les militants et la galerie, car le Bureau national a été vidé de ses membres et transbordés sur le navire fantôme: les uns pour souquer ferme et les autres pour écoper la barque de la candidate en perdition.
Réussiront-ils à renflouer un esquif aussi lourdement chargé? Ils n’auront pas de regrets à avoir puisqu’ils s’y sont tous mis. Mais rameront-ils tous dans le même sens ? Qui tiendra le gouvernail de ce bateau ivre?
Gare à la marée noire en cas d’échouage !
Bruno Rebelle va-t-il entrer en scène et accuser les RG d’une attaque commando contre le Rainbow Warrior Royal ?
Nicolas Sarkozy est un placeur de bombe tout désigné !