vendredi 5 janvier 2007

Emplois fictifs : ex-ministre socialiste en cause.
Outre Riton Emmanuelli, ancien trésorier du parti socialiste, condamné en 1996, plusieurs vertueuses personnalités socialistes ont déjà été reconnues coupables et condamnées pour avoir abusé d'emplois fictifs: ce qu’on appelle les financements occultes.

1- Jean-Christophe Cambadélis, troskiste lambertiste (photo de droite ci-dessous, le montrant en pleine menace physique et verbale à l'Assemblée Nationale, sur le sujet du CPE -individu dangereux-: Le député PS de Paris a écopé, en 2001, de peines de prison avec sursis pour des emplois fictifs payés par la MNEF, une mutuelle étudiante, dans les années 90. Ce proche de Dominique Strauss-Kahn, a été condamné à six mois d'emprisonnement avec sursis et 20.000 euros d'amende, pour avoir touché de 1991 à 1995 620.000 F (94.500 euros) d'une filiale de la Mnef. (Le même jour le parquet de Paris classe sans suite l'enquête portant sur l'achat par M. Julien Dray, député socialiste de l'Essonne, d'une montre de collection d'une valeur de 250 000 francs, payée 100 000 francs par carte bancaire et 150 000 francs en liquide : les défavorisés et autres précaires -surtout dans les banleues-, il connaîtEn tous les cas, il en parle si bien) Et il ne faudrait pas toucher à ces potes-là ?
Des salaires "militants" (!) avaient été versés à des permanents d'organisations proches de la MNEF, comme le syndicat étudiant Unef-ID ou l'association SOS Racisme. Cette dernière association socialiste a d'ailleurs écopé de 5.000 euros d'amende avec sursis. Parmi les autres personnes morales poursuivies, la fédération CFDT de la protection sociale et la fédération Force ouvrière des employés et cadres ont été condamnées à 15.000 euros d'amende avec sursis. DSK avait été soupçonné d'avoir frauduleusement perçu la somme de 603 000 F de la part de la mutuelle étudiante, pour un prétendu travail d'avocat-conseil. Soupçonné et blanchi : voilà de quoi occuper St-Just-Montebourg, l’ami des Suisses, qui s’intéresse à l’argent douteux, tant qu’il n’est pas rose sale
Le 9 novembre 1999 Me Claude Duval aurait avoué devant des juges d'instruction avoir transféré des fonds à l'étranger (pour M. Spithakis et) pour Monsieur Julien Dray, ainsi que pour Monsieur Harlem Désir, député socialiste européen, et SOS Racisme. Au départ, les mis en cause protestèrent énergiquement de leur innocence…
Remontons à l’origine Le 4 novembre 1999, le député communiste Maxime Gremetz, qui fut vice-président de la commission d'enquête parlementaire sur... les mutuelles étudiantesjuteuses mutuelles qui profitent peut-être accessoirement aux étudiants précaires actuels précarisés depuis des années– , qui remit un rapport modéré en juillet 1999, accuse nommément (DENONCE, donc) les députés socialistes Jean-Christophe Cambadelis (rappel: ancien trotskiste lambertiste -embourgeoisé- de l'Organisation communiste révolutionnaire, Paris, alors numéro 2 du parti socialiste), Julien Dray (lui aussi ancien trotskiste de la Ligue communiste révolutionnaire, fondateur de SOS-Racisme, Essonne), Jean-Marie Le Guen (député, Paris), d'être impliqués dans l'affaire de la MNEF. Ceux-ci protestèrent alors avec véhémence! Le Parti communiste français désavoua son député..., qui s'excusa et qui se désavoua lui-même ...
Il faut dire que le PCF avait alors ses propres soucis, mais du même ordre : Robert Hue, poursuivi pour "recel de trafic d’influence", fut relaxé, faute de preuve, par le Tribunal correctionnel de Paris (14 novembre 2001) dans son affaire de financement présumé occulte du PCF. Difficile, l’union de la Gauche ? Allez savoir pourquoi…

2-Harlem Désir
: il a été mis en examen pour recel d’abus de confiance par un juge d’instruction lillois à l’encontre de cet ancien responsable de S.O.S.-Racisme, et de Hayette Boudjema, soupçonnés d’avoir perçu des salaires fictifs d’une association de formation permanente. Le malheur des uns ferait-il le bonheur des autres? ON CROIT REVER: L’Association régionale de formation et d’éducation des migrants (ARFEM) aurait versé des salaires fictifs à ces deux responsables socialistes! Une enquête préliminaire avait été confiée au SRPJ de Lille à la suite de la découverte par le fisc d’anomalies dans les comptes de l’association. Une perquisition avait été effectuée au siège de l’ARFEM à Lille. « Je serais mis en examen par un juge de Lille en tant qu’ancien salarié de l’association ARFEM en 1986 et 1987. Je tiens à exprimer ma stupéfaction : je n’ai reçu aucune notification de cette mise en examen, que j’apprends par voie de presse », écrit Harlem Désir dans un communiqué. Stupéfait non pas d'être mis en examen, mais de la manière de l'être... « J’ai cessé ma collaboration avec l’ARFEM en septembre 1987, date à laquelle j’ai été embauché par Europe 1 pour animer une émission de radio », précise-t-il. Condamné !

3- Un nouveau pourrait allonger la liste. Maire PS de Saint-Dié-des-Vosges, Christian Pierret comparaîtra du 5 au 9 février prochain devant le tribunal correctionnel de Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour "trafic d'influence passif, soustraction ou détournement de bien d'un dépôt public par le dépositaire ou un subordonné et complicité d'abus des biens ou du crédit d'une société par actions par un dirigeant à des fins personnelles", apprenait-on vendredi dernier de source judiciaire.
La plupart des membres de son cabinet de maire à l'époque des faits, dont l'un a été cadre d'une filiale de la Lyonnaise des Eaux, sept collaborateurs, comparaîtront au côté de l'ancien ministre socialiste de l'Industrie, sous des préventions diverses. Cette affaire avait débuté à la suite d'une dénonciation anonyme. ENCORE la méthode Gremetz!
Ces poursuites diligentées à l'issue d'une enquête du SRPJ de Nancy sur des détournements de fonds publics au préjudice de l'Agence régionale de développement industriel, économique et social (ARDIES) concernent un contrat datant de 1989. Celui-ci est lié à l'affermage et à l'assainissement de l'eau dans la ville de Saint-Dié-des-Vosges avec la Lyonnaise des Eaux, par l’ancien ministre de … l’Industrie, qui semble bien avoir conservé des relations !
Pour le juge d'instruction, en contrepartie de l'obtention du marché, des rémunérations de collaborateurs du maire auraient été assurées par cette filiale de la Lyonnaise des Eaux au lendemain de l'élection du maire en 1989 via des emplois fictifs. Selon le juge, le tarif du contrat était largement supérieur aux propositions faites à la municipalité précédente. Six associations para-municipales –seulement !– auraient bénéficié des largesses de la Lyonnaise des Eaux, selon l'enquête des policiers. En tout état de cause, les bénéficiaires n'étaient pas les contribuables-électeurs socialistes!
Pierret non plus ne voit ni n’entend rien. Un membre pressenti du gouvernement virtuel de Sa Royal Majesté ?
Selon le lugubre ministre de la Recherche de l'époque, M. Roger-Gérard Schwartzenberg, "Il faut se garder d'utiliser ce qu'on appelle les "affaires" dans le débat politique", car les citoyens "sont las des bagarres politiciennes du microcosme" (Le Parisien, 15 octobre 2000, p. 6).
Si ça l'arrange!

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