dimanche 14 janvier 2007

Royal et la paysannerie.

Royal creuse le fossé entre les Français.
Les agriculteurs du Poitou-Charentes le savent : pour creuser son sillon, la candidate socialiste dresse les petits contre les grands et le milieu paysan n’est pas épargné. L’ami Royal, St-Just-Montebourg, veut instaurer une VI° République et pour cela il faut ‘tout casser

Marie-sEGOlène Royal a rendu visite ce dimanche 14 janvier à ses gens du Poitou-Charentes, des agriculteurs poitevins -et non pas Charentais [bien qu’elle soitdit-on- leur députée] et, sans démagogie socialiste aucune, elle s’est dite "au côté de cette France qui réussit parce qu'elle est intelligente et va de l'avant". Elle est donc allée se ressourcer…
Mais pas tous : elle choisit ! N’allez pas croire en effet que Dame Royal ne fait aucune discrimination entre les Français dont elle brigue pourtant les suffrages, bien au contraire ! Quelques paysans triés sur le volet et une foultitude de caméras parisiennes, cela suffirait-il donc à faire croire à la proximité de Marie-sEGOlène du Marais Royal avec le monde paysan? Il lui fallait néanmoins le prouver en allant se montrer sous les objectifs caressant une brebis lavée et parfumée pour rendre crédible son intérêt pour le monde agricole. Elle avait déjà fait le coup en Camargue, où les photographes avaient fixé à jamais l’instant historique où elle caressa déjà … un bourrin du cru ! Mimétisme de la candidate… Tout cela en hauts talons et tenue blanche très peu salissante, qui atteste de sa connaissance du monde paysan réel…

Triés sur le volet, les paysans ? Qu’ils soient exclusivement des sympathisants n’est pas le critère principal. La candidate du PS a honoré de sa présence, non pas la FNSEA, exclue, mais la Fédération régionale des CUMA (Coopératives d'utilisation de matériel agricole), à l’occasion de l'inauguration d'une presse à huile chez un agriculteur dans la commune de Benassay (Vienne). Cette presse permet de réaliser de l'huile écologique à partir du tournesol et du colza que les agriculteurs utilisent ensuite pour la mettre dans leurs tracteurs et suppléer ainsi le pétrole. Une rencontre confidentielle, voire intimiste, donc, et pourtant fortement médiatisée, sans commune mesure avec l’impact d’un tel tête à tête, mais les médias sous influence ont milité en cette occasion, comme dans les autres, sans jugement, ni relativisme, ni état d’âme ! José Bové en sera-t-il tout ému ?

A la différence du PS et de ses rumeurs, PaSiDupes -qui ne dispose pourtant pas des mêmes moyens- s'efforce de prouver ce qu'il affirme... Concernant donc la FNSEA et l'agression verbale dont s'est rendue coupable Sa Gracieuse Majesté à l'encontre de son Président au Salon de l'Agriculture 2006.
Voici le LIEN vers l'ARTICLE de rtl.fr. PaSiDupes en fournira prochainement le texte de l'article sur la violence sectaire de Dame Royal , simplement pour qu'il ne se perde pas... (17/01/07)

Après quoi, la députée est allée déjeuner non pas chez un de ses électeurs des Deux-Sèvres, qu’elle semble bouder souverainement, voire mépriser royalement, mais chez un autre agriculteur d’un village proche de la Vienne. Elle a échangé avec les membres du réseau IMPACT sur l'agriculture durable et écologique et avec des producteurs de chanvre, dont la graine riche en protéine permet de nourrir les animaux et dont enfin les pailles sont aussi utilisées pour isoler les habitations et dont enfin on fait des cordes pour se pendre.

La candidate socialiste s’est déjà employée à tout casser en région, technique que ces quelques heures démontrent en action : elle met la FNSEA et les Chambres d’Agriculture à l’écart à chaque fois que possible et sous le boisseau plus souvent qu’il n’est permis. Les petits sont en effet des interlocuteurs privilégiés de la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue, car la candidate socialiste les maîtrise plus facilement en leur donnant l’illusion d’une participation à la prise de décision, mais surtout en les tenant en réalité à sa merci par le biais des subventions régionales, dont elle est la grande dispensatrice partisane.

Réseau IMPACT ? Le Réseau Impact est un réseau de recherche-action axé sur les politiques publiques de réduction de la pauvreté et des inégalités qui favorise la mise en discussion des nouvelles stratégies de lutte contre la pauvreté placées au cœur de la coopération internationale. Le Réseau a pour objet de mettre en perspective des connaissances et des expérimentations, mais aussi d’aider à effectuer des choix de nature politique, en suscitant les synergies disciplinaires et professionnelles.
Pour en savoir plus, voir un prochain ‘post’ , dans PaSiDupes -Royal et son réseau paysan (15/01/2007).

Réseau CUMA ? Le sigle C.U.M.A. désigne une Coopérative d'Utilisation de Matériel Agricole.
La CUMA appartient à la famille des Coopératives de service qui mettent à disposition de leurs sociétaires les moyens nécessaires à leurs exploitations.Le nombre maximum de sociétaires est limité par la capacité de travail des machines ou du personnel disponible.Peuvent être adhérents d'une CUMA toutes personnes physiques ou morales ayant des intérêts agricoles dans la circonscription territoriale de la coopérative. L'admission de nouveaux membres est soumise à l'accord du conseil d'administration. PARRAINAGE ? Il faut en tout état de cause montrer patte blanche… L'adhésion est donnée pour une période fixée par les statuts au terme de laquelle le coopérateur peut se retirer. Il peut le faire entre-temps en cas de force majeure. Les sociétaires doivent souscrire des parts du capital social et s'engager à utiliser les services de la coopérative. Le capital social permet d'acquérir une partie du matériel nécessaire à l'activité de la coopérative et de garantir les emprunts servant à financer le reste.
Il y a aujourd'hui plus de 13 100 CUMA en France. Chacune a des spécificités définies dans ses statuts et ses règlements intérieurs. La maîtrise des charges de mécanisation sur les exploitations agricoles est une nécessité. La CUMA est un moyen d'y parvenir. Elle est aussi un lieu d'échanges, de contacts entre les hommes. Joliment dit, n'est-ce pas?
Wikipedia observe : « L’arrivée en 1981 d’un gouvernement de gauche relance la dynamique Cuma. En effet, Edith Cresson, alors ministre de l’agriculture, encourage les démarches de groupe par des prêts bonifiés aux Cuma pour l’acquisition de matériels. Elle instaure également la présence de représentants des Cuma dans les instances agricoles (commissions mixtes et chambres d’agriculture). Le réseau gagne en reconnaissance. Cependant,[…] les gouvernements successifs refusent toute évolution des règles juridiques qui bornent l’activité des Cuma. » On aura compris que ce sont des contre pouvoirs –politiques- aux FNSEA et Chambres d’Agriculture.
La photo montre Dame Royal en plein exercice de démagogie, qui contraste singulièrement avec ses mauvaises manières -devant les caméras, pour se distinguer- lorsqu'elle s'en prend aux hommes, et par exemple au Président de la FNSEA.

Nous ne savons pas grand-chose du projet patchwork socialiste Royal, mais nous ne pouvons pas ignorer que le collectivisme est à l’ordre du jour

Cet dimanche à la campagne -médiatisé à outrance- ne reflète en rien l'image réelle de la candidate socialiste auprès des agriculteurs. Un 'post' de PaSiDupes (17/01/2007 ) montrera que Sa Gracieuse Majesté est fort mal considérée dans le monde paysan: le Salon de l'Agriculture a été particulièrement houleux: à lire absolument... Les photos sont trompeuses!

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