samedi 11 novembre 2006

Royal: la repentance, ce n'est pas pour elle!
La vidéo explosive de Marie-sEGOlène Royal sur les profs des collèges, extraite d'une table ronde avec des militants à Angers le 21 janvier 2006, circule depuis jeudi sur l'internet et a été diffusée par PaSiDupes : elle pourrait révéler la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue telle qu’en elle-même au regard médusé des enseignants, nombreux dans les rangs du PS : 1 sur 5 ...Dame Royal y expose dans le secret d’une réunion de militants, loin des caméras et sans brushing ni maquillage de star, une proposition que la candidate people juge "révolutionnaire" -voilà pourquoi le révolutionnaire du Marais l' rejointe...- : exiger des professeurs -sans doute par le dialogue- une présence de 35 heures dans les collèges pour combiner cours et soutien scolaire gratuits. Toutefois, la révolutionnaire déclare courageusement ne pas vouloir "encore la crier sur les toits" pour ne pas "prendre des coups" des syndicats enseignants amis. Sournoise et lâche, telle est la favorite des sondeurs.
La Catwoman des préaux ne craint pas les gamins, nous le savons : ils ne sont pas électeurs…Mais elle craint les enseignants et les trahit en catimini, comme il se doit. Elle dénonce donc aussi dans l'extrait mis en ligne les enseignants du public qui travaillent également pour des entreprises de soutien scolaire "cotées en bourse" mais n'ont "pas le temps" d'assurer gratuitement du soutien dans leurs établissements. Il est clair qu’elle a une haute opinion de son propre électorat.
En déplacement à Lille, chez Aubry..., la vertueuse Royal qui respecte tout le monde s'est refusée vendredi à la "polémique". C’est sa technique : déblatérer sur toutes et tous, candidats et catégories sociales, puis crier à la polémique qu’elle a pourtant suscitée et se poser tour à tour en victime et en modèle, parée de ses blanches tenues. Le discours devant les micros est tout autre. "L'éducation, c'est la première des priorités (si tant est qu'une priorité pouvait être seconde!) (...). Je ne veux pas aborder ces sujets au détour d'une polémique. C'est un sujet de fond, nous l'aborderons au moment de la campagne présidentielle". Si elle en fait partie : on dirait qu’elle repousse encore le débat aux calendes grecques…Prise à son propre piège de la duplicité, elle a cependant le front de dénoncer un peu plus tard sur France 3 une "méthode assez malhonnête" -parce que, ELLE, est honnête-, assurant que la totalité de l'enregistrement, et non plus de simples extraits de ses propos, serait prochainement disponible dans l'internet. Qu’est-ce qui est malhonnête : révéler le fond de sa pensée dans une arrière salle obscure, ou se renier sous les projecteurs ?
ECOUTEZ sa réaction:

De son côté, François Hollande, solidaire, numéro un du PS, -le revoilou , l’heure est grave pour le binôme socialiste de choc-, a souligné -en toute impartialité- que la question du soutien scolaire est "majeure". Diable ! L’école citoyenne ! "On ne fait pas un débat public avec des vidéos piratées", a observé François Hollande, interrogé par Europe 1 (cette fois, et non pas France 3). La vidéo n’a-t-elle donc pas été filmée sur le vif, sur le tas socialiste nauséabond, au cours d’un débat entre camarades moralisateurs, dont les thèmes favoris snt la morale, le respect et l’ordre juste ?
Mais sur le fond "il y a des inégalités majeures" entre "ceux qui peuvent disposer d'un appui en dehors de l'école et ceux qui ne le peuvent pas", a déclaré le Premier secrétaire, qui cultive le mythe socialiste. Les centres sociaux, ils existent, vont apprécier la valorisation de leur travail bénévole auprès des plus défavorisés par les Royal-Hollande et tous ceux et celles qui vont prendre fait et cause pour l’indéfendable ignominie.…
"C'est pourquoi le PS, et c'est l'engagement que nous prendrons tous quel que soit le candidat désigné", veut "introduire un soutien scolaire gratuit -gag!-, par forcément par les enseignants d'ailleurs", a-t-il ajouté, dans sa volonté de privatiser l'enseignement.. Et le festival d’improvisation continue : faire appel non pas à des professionnels, mais à des amateurs. La question du soutien scolaire est « majeure », affirmait Hollande, royalement, mais avec des moyens de fortune. Il n’aime pas les riches, mais aime-t-il les pauvres ? A sa façon : au rabais !
Il a cité la possibilité qu'il soit dispensé par "des étudiants, des personnels contractuels" et parlé d'"heures supplémentaires avec rémunérations spécifiques" dans le cas de professeurs assurant ce soutien. Quel en sera le coût ? Allez savoir…
Les enseignants doivent-ils effectuer 35 heures de présence au collège, comme le propose la députée des Deux-Sèvres dans la séquence incriminée ? "Les enseignants effectuent souvent plus de 35 heures : entre le temps d'enseignement, de préparation des cours, de correction des copies, de rencontres avec les parents...", a répondu le responsable local. Merci de rendre justice aux enseignants, puisque le concubin n’a pas eu un mot de flatterie pour eux : il est tellement surmené par les bourdes de son inconséquente compagne qu’il en oublie les fondamentaux de l’emballage politicien.
Les enseignants fournissent pourtant de gros bataillons au PS
. Avant l'arrivée de quelque 70.000 nouveaux adhérents, la communauté éducative représentait "20 à 30.000 personnes", soit environ un adhérent sur cinq, selon un bon connaisseur au PS. Mais cette source estime que la vidéo n'aura guère d'effet sur le vote militant. "C'est un peu tard", a-t-elle jugé. C’est ainsi admettre qu’il y aurait de quoi ; mais c’est aussi espérer que les enseignants ont tellement la tête dans le guidonà raser les murs des couloirs de collèges aux mains des élèves-voyous, à faire la sourde oreille aux insultes gratuites, à faire face aux et à esquiver les crachats et les coups, qu’ils n’auront pas fait cas de cette nouvelle marque d’incivilité de la méprisante candidate socialiste.
La vidéo pirate était en tout cas le principal sujet de préoccupation vendredi sur les blogs d'enseignants, où elle suscitait ironie, colère et analyses. Dresser les Français les uns contre les autres, telle est la première mesure ‘majeure’ d’un programme vide jusqu’alors.
Puisque ce qui se ressemble s’assemble, le fourbe Julien Dray, porte-parole du PS et responsable de campagne de la non moins fourbe Royal, a dénoncé dans cette diffusion "les manoeuvres de dernière minute qui visent à dénaturer notre débat" pour la primaire socialiste. Rien sur le fond des accusations, c’est déjà remarquable de lâcheté ; mais de la part d’un enseignant-chercheur d’on ne sait quoi, ni où, c’est franchement gerbant’, comme diraient les ‘salopards’ de cet animateur des turbulentes banlieues
Laurent Fabius, rival avec Dominique Strauss-Kahn de Marie-sEGOlène Royal, a estimé sur TV5Monde "désagréable d'utiliser quelque chose fait à l'insu de quelqu'un", tout en affirmant que "ce n'est pas une bonne idée de dire que les enseignants ne travaillent pas". Que de modération, et de conviction ! Le sens moral se perd…
Le violent strauss-kahnien de l’Assemblée Nationale, où il brandit le poing en proférant des menaces, Jean-Christophe Cambadélis s'est montré plus ironique. "Si elle ne l'a pas dit, il n'est pas tolérable de faire courir des bruits" et , comme si il n'avait pas VU et ENTENDU la video, il se prend à penser: "si elle l'a dit, le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas tout à fait le programme socialiste", a-t-il déclaré à l'AFP. Dame !
A qui le tour? Ce sera peut-être vous, peut-être nous... Nous y passerons tous! Elle n'aime personne, alors...

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