jeudi 30 novembre 2006

La presse démocratique choisit pour nous.
La venue de Jean-Marie Le Pen face aux questions des lecteurs du Progrès, a fait tousser une partie de la rédaction, celle qui a en permanence la diversité républicaine à la bouche et au bout de sa plume. Après Marie-sEGOlène Royal (encore) puis celui qui se plaint d'être négligé de ... la presse, précisément (parce que négligeable! 6,84%, en 2002...), François Bayrou, qui ont été jugés suffisamment à gauche, le quotidien lyonnais avait invité le président du Front National à répondre aux questions d'une dizaine de lecteurs inscrits à l'avance. Las ! Celui qui est arrivé deuxième à la Présidentielle de 2002 n’a pas été considéré assez représentatif et légitime. Certains journalistes ont choisi de participer, pour ne pas offrir une «posture de martyr» au possible candidat frontiste. D'autres ont observé une grève de deux heures durant le face-à-face, à l'appel du SNJ. Le syndicat, majoritaire dans la rédaction, estime qu'avec ce type d'opération, «il ne s'agit plus de couvrir un événement, mais de le monter de toutes pièces». Critique objective: le martyr n'a fait que
16,86%. Le phénomène Royal n’a –t-il donc pas été fabriqué de toutes pièces par les médias, avant même qu’elle n’ait acquis une quelconque légitimité sur ses deux rivaux socialistes? Déjà, le choix d'inviter Charles Pasqua, il y a quelques semaines, avait provoqué un débat interne. La rencontre avait été annulée, trop peu de lecteurs s'étant inscrits. Raison officielle ou censure du SNJ?... Qui dirige: les actionnaires comme l'affirment les syndicalistes, ou le SNJ?
Ainsi, les syndicalistes du SNJ sont-ils des militants de gauche avant d’être journalistes. A une époque où la gauche nous annonce un ordre juste, la justice bien ordonnée consiste en fait à exclure du débat quiconque ne convient pas aux sectaires du SNJ. On observe donc le hiatus entre théorie et pratique, la déontologie et la liberté d’expression.
Déjà en 2002, Le Monde (13/05/2002) donnait la parole à ... Julien Dray pour relancer le débat sur la responsabilité des télévisions dans la percée de M. Le Pen: en clair, le PS considère que les élections se font à la télévision et que les Français(es) sont d'influençables crétins. Ils ont retenu la leçon, mais lorsque les militants se sont laissés aller à voter Royal, le Juju Dray n'a rien trouvé à redire.
Le 1° candidat déclaré de l’UMP est accusé contre toute réalité d’avoir à sa disposition l’ensemble de la presse. VERIFIONS! Comment expliquent-ils que l’épouse Borloo doive se mettre –sous la pression syndicale- en congé de France 2 noyautée par les militants dévoués à Marie-sEGOlène Royal que l’on voit à satiété apparaître à tous moments dans tous les supports de presse, comme si des journalistes militants et dévôts lui étaient attachés, aux frais de la princesse, 24/24 heures. A moins que ce ne soit à la demande de Sarkozy, à qui les médias n’auraient rien à refuser?... On croit rêver. Et encore, elle n’est pas au pouvoir en charge d'un grand ministère, pas même parvenue au pied des marches de l’Elysée : qu’est-ce qui nous attend si par malheur elle se hissait au niveau? Alain Peyrefitte n’est pas mort : malgré le temps qui passe, des décennies plus tard, qui sera son clone socialiste?
Liberté de la presse et liberté d’expression sont-ils incompatibles ?
Comment les journalistes sont-ils formés ? Sur quels critères leur formation est-elle validée ?... Diplôme, ou carte du PS ?
Le respect, lorsqu’il s’agit de respecter les Français, est-ce le respect dont la gauche nous rebat les oreilles ?
Seuls les Français de gauche ont-ils droit au respect des journalistes du Progrès, et de quelques autres ?




Petite leçon de démocratie à l’adresse des journalistes sectaires du Progrès et à ceux qui viendraient sur ce blog pour se libérer de leur propagande. Le groupe Est Bourgogne Rhône Alpes (EBRA), anciennement France Est Médias ou groupe Est Républicain, est un groupe de presse français, hégémonique dans l'est du pays et qui n’a pas grand-chose en commun avec l’UMP. Il est devenu en 2006 le premier groupe de presse quotidienne régionale français, avec le rachat du pôle Rhône-Alpes de la Socpresse, comprenant notamment Le Progrès (Lyon-PS) et Le Dauphiné libéré (Grenoble-PS). En 2006, le groupe diffuse chaque jour 1 300 000 exemplaires pour un lectorat estimé à 3 millions de lecteurs. Le groupe édite les journaux L'Est républicain, Le Bien Public (Dijon-PS-Rebsamen), Le journal de Saône-et-Loire (PS-Montebourg), Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Le Journal de la Haute-Marne, La Liberté de l'Est, La Presse de Gray et La Presse de Vésoul. France Est Médias possède aussi l'agence de conseil en communication et publicité PM Conseil et est actionnaire, à parité avec M6, de M6 Nancy. La présidence du groupe est assurée par Gérard Lignac (photo de gauche-président de L’Est Républicain). La famille Lignac possède 53 % des actions, Philippe Hersant 27 %. Le Crédit mutuel est également actionnaire.
La presse est-elle aux mains de la droite ?
La presse est-elle un modèle exemplaire de démocratie lorsqu’elle est de gauche ?

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