samedi 25 novembre 2006

Bové : le système démocratique des partis ne lui convient pas.
José Bové sait où est son intérêt personnel. L’intérêt des Français, c’est une autre histoire.
Encore un affreux Jojo qui ne supporte pas les partis. Il annonce en effet qu'il renonce à briguer l'investiture à la candidature de la gauche unitaire antilibérale pour la présidentielle de 2007 en raison notamment de la concurrence de Marie-George Buffet. Hégémonique, le PCF ? Allons ! Ce serait nouveau…La secrétaire nationale du Parti communiste a été désignée par son parti pour porter les couleurs du Rassemblement de la gauche unie, mais sa candidature a été fraîchement accueillie par plusieurs prétendants dont José Bové, hostile à un candidat issu d'un parti politique. L'ex-leader de la Confédération paysanne, qui avait offert il y a six mois sa disponibilité, n'a toutefois pas définitivement fermé la porte.
Sur France-Info, il a marchandé, mais le commerce équitable n’a pas séduit ses interlocuteurs, lorsqu’il a réclamé vendredi, en échange de son retour, le retrait de la candidature de la secrétaire nationale du PCF, mais aussi un engagement d'Olivier Besancenot, le candidat de la LCR à la course à l'Elysée, qu'il rejoindrait le rassemblement mais renoncerait à y briguer un mandat. "Un responsable politique ne peut pas incarner l'ensemble de l'arc. Pourquoi est-ce que les militants de la LCR voteraient pour quelqu'un du Parti communiste ou vice et versa ou des Verts ou des socialistes ?", a justifié José Bové, la flèche de cet arc.
Confondrait-il ‘commerce équitable’ et chantage ? Il menace en effet : "Si les choses ne changent pas je n'appellerai pas à voter pour ceux qui ont été responsables du désespoir", a-t-il menacé, dénonçant "un collectif unitaire au rabais" ou encore "une machine à perdre". Il se fait plus précis : "Je n'ai pas envie de cautionner des pseudos collectifs qui seraient simplement un nouveau cache-sexe pour le parti communiste", a-t-il dit.
Les Français qui ne savaient pas que le PCF et les Collectifs ont cause commune, sont maintenant au courant…
Dans un courrier adressé vendredi aux collectifs et dont Reuters a obtenu une copie, José Bové explique qu'il "n'entend pas, (...) continuer de servir d'alibi unitaire". "On est dans une impasse", a dit à l’agence de presse Reuters Jean-Robert Velvet, membre du collectif national et de la Fondation Copernic, créée en octobre 1998 (voir lien Wikipedia), "Le retrait de José Bové est regrettable", a-t-il ajouté, estimant que les membres de la société civile "seront orphelins s'il ne revenait pas sur décision".
Cacophonie radicale ? Plutôt l’effet Marie-sEGOlène que les militants n’ont pas pris en compte. Ils affichent néanmoins leur inconscience ravie…

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