lundi 30 octobre 2006

Le chômage baisse à 8,8 % en septembre.



















La baisse du chômage a repris en septembre son mouvement engagé depuis plus d'un an et demi : le taux revient à 8,8% et le nombre de demandeurs d'emploi diminuant de 1,4% en un mois, ce dont Jacques Chirac s’est félicité lundi. C’est en effet son plus bas niveau depuis 2001, ce qui ne fait pas le bonheur de la gauche qui était encore aux affaires en 2001. Marie-sEGOlène Royal admet cette baisse, mais prétend que la précarité augmente, ce qu’elle ne démontre pas puisqu’elle ne produit pas de chiffres… Elle dénigre car elle perd forcément des électeurs qui apprécieront chaque matin l’action du gouvernement en se rendant à nouveau au travail. Une partie des 30.400 chômeurs de moins qu'en août, selon les chiffres de l'Insee.
Cela représente une baisse de 10,7% en un an, et même de 14,2% en Ile-de-France. La catégorie 1 inclut les personnes immédiatement disponibles, à la recherche d'un CDI à temps plein et ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois. Il faut remonter au second semestre 2001, sous le gouvernement Jospin, pour retrouver un tel niveau.
La baisse a davantage profité aux chômeurs de longue durée (-3,0% en un mois) qui forment toujours près d'un tiers des demandeurs, mais a peu touché les jeunes de moins de 25 ans (-0,4%).
Dans une interview au Figaro devant paraître mardi, Jacques Chirac s'est félicité de "la bonne direction" reprise par les statistiques. "C'est 350.000 chômeurs de moins en un an et demi", a poursuivi M. Chirac, en arrondissant légèrement le nombre de 344.700 demandeurs d'emploi de moins recensés de février 2005 à septembre 2006 par le ministère de l'Emploi. "Nous mettons tout en oeuvre pour que la France passe sous la barre des 8 % en 2007. C'est volontariste et c'est possible", a ajouté le chef de l'Etat, allant au-delà des prévisions les plus optimistes.
Le ministre délégué à l'Emploi, dans une interview publiée mardi par La Tribune, prévoit même un chômage à 8,6% fin 2006 et à 8% fin 2007. Et même "on est capable dans les 2 ou 3 années qui viennent d'aller encore plus loin" (plus bas que 8%), car "on est entré dans un cercle vertueux"qui plus est "sans effet démographique", a affirmé lundi Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale, dans le journal de 20h sur TF1. Selon lui, ce "retour à l'emploi n'est pas naturel", il est la conséquence des différentes mesures gouvernementales, de son plan de cohésion sociale. Soient : le CNE, qui a "indiscutablement répondu à la préoccupation des très petites entreprises", "une énorme politique d'accueil des demandeurs d'emploi", mais aussi "l'apprentissage qui a été relancé, les contrats de professionnalisation, les services à la personne, le logement qui recrute massivement".
Le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, commente les résultats obtenus sous son impulsion: ECOUTER l'entretien au FIGARO.

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