mercredi 9 août 2006

Marie-sEGOlène Royal, écologiste documentée.
Le Premier secrétaire du Parti socialiste ordonne et la candidate des médias Marie-sEGOlène Royal condamne. Une paire redoutable.
L’ ancienne ministre PS de l'Environnement, pendant à peine deux ans (1992-1993) -ce qui donne de l’autorité en la matière…- juge "les incohérences des politiques publiques" mises en oeuvre contre la canicule par les gouvernements Raffarin et Villepin qui sont, selon elle, des "pompiers pyromanes". Dans le journal Le Monde du mercredi 2 août, elle critique: " l’immobilisme gouvernemental" depuis le sommet mondial sur le développement durable en août 2002 à Johannesburg. A la fois ‘immobilisme’ des gouvernements, et des ‘incohérences des politiques publiques‘ : n’est-ce pas quelque peu contradictoire ? L’aspirante présidente parle beaucoup et ses propos sont tout sauf cohérents ?
Vous pensez qu'une ancienne ministre de l'Environnement doit savoir de quoi elle parle. Ainsi juge-t-elle "nécessaire de proposer des mesures d’accompagnement pour limiter les conséquences immédiates des chaleurs excessives " et vous vous dites qu’elle va préciser à quelles mesures elle pense. Vous serez déçu, car elle n’a rien à proposer. Elle suffit selon elle de débiter…
Elle estime en outre qu'il est "grand temps d’engager les changements radicaux qui s’imposent en matière de politique énergétique pour limiter nos émissions de gaz à effet de serre et ainsi commencer de traiter le problème sur le fond". Elle parle d'or... La fulgurante ex-ministre affirme sans sourciller qu’il est grand temps d’engager les changements radicaux qui s’imposent désormais, car, en 1992-93 et comme chacun sait, les émissions de gaz à effet de serre n’existaient pas ! C’est maintenant qu’il faut "commencer de traiter le problème sur le fond".
Mais où était-elle donc en 92-93 ? Et que faisait-elle donc ?
C’est encore elle qui évoque "l’incohérence entre les discours et les actes". Croyez-vous qu’elle commence son autocritique ? Les causes de la canicule, elle prétend connaître, mais les conséquences de la canicule sur ses brillants discours, elle ignore !
Magistrale, elle conclut : "C’est aujourd’hui qu’il faut agir pour limiter les conséquences directes et actuelles de la canicule, mais surtout pour engager les changements indispensables sur le long terme".
Lorsqu’elle était en responsabilité, ce n’était donc pas le moment… Dommage que tant de compétence n'ait pas été mieux employée. Avant l’heure, ce n’est pas l’heure.
Pour la Droite en revanche, c’est toujours l’heure !

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