jeudi 24 août 2006

Hollande humilie l’odieux Rebsamen, sans état d’âme.
Le piston des médias en faveur de Marie-sEGOlène Royal n’impressionne pas ses rivaux du Parti socialiste qui entendent se relancer dans la course à l'investiture présidentielle lors de l'université d'été de La Rochelle.
Malgré l’inégalité de traitement, les candidats méprisés des médias ont fourbi leurs armes sur les thèmes respectifs suivants : Europe pour Strauss-Kahn, environnement pour Madame Royal, immigration et "révolution fiscale" pour D’Jack Lang, le Che français et questions économiques et sociales pour Laurent Fabius.

Une seule présidentiable fuit le débat avec le MJS, manifestant ainsi sa faiblesse idéologique et son mépris de la jeunesse : la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue. Les prises de position de la présidentiable sur l'encadrement militaire des jeunes délinquants ont laissé des traces chez les jeunes militants, très courtisés par les "dinosaures" depuis leur mobilisation victorieuse contre le CPE. Elle craint donc l’affrontement et parade ici et là, préférant le flou à l’émergence de ses lacunes et de son inexpérience. Elle abandonne aux autres les idées et s’occupe de peaufiner son look.
Parce que l’arriviste frère François Rebsamen, n°2 du PS, a dépassé la ligne blanche dans un désir d’avenir en allant au casse-pipe sur ordre de son n°1, Flamby 1er, et en demandant à ses camarades Lang et DSK de renoncer à la course à l’Elysée, le monde socialiste est indigné : et il en faut pour indigner un socialiste avec les pratiques d’exclusion anti-démocratiques et anti-républicaines, d’un camarade socialiste. Ils ont l’éthique politique à géométrie variable.
D’Jack Langle 'révolutionnaire' qui, poings serrés, hurle à la ‘fatwa’– et DSK ont sommé Flamby 1er d’établir enfin l'équité entre les présidentiables du PS. François Hollande, sous la pression, est donc enfin sorti de son mutisme et a dû se résoudre à désavouer son n°2. Il faut avoir l’échine souple et un sens de l’honneur fort sous développé pour encaisser cette réprimande, donc cet affront, après avoir agi en service commandé, dans l’intérêt du machiavélique tandem Royal-Hollande.
Le n°1 a donc appelé tout le monde au "respect", mais tous les regards se sont tournés vers l’odieux Rebsamen. "Chacun a ses préférences, chacun peut les exprimer sans dénigrement, sans abaissement et sans disqualification", a intimé le premier secrétaire et souverain socialiste absolu. Des propos qui visaient sans le nommer son homme de main, frère François Rebsamen.
"Le rassemblement des socialistes" est la "condition de la victoire" aux élections de 2007 et "j'en suis le garant", a mis en garde Flamby 1er en souverain absolu et faisant allusion à la prétendue action de rassemblement, qu’à Dijon, Rebsamen, qui n’a pas froid aux yeux, attribuait à sa Royal suzeraine. Heureux Dijonnais !...
"Nous sommes à trois mois de la désignation du candidat. Cela doit se faire dans le respect: le respect du calendrier, le respect des militants -parce que c'est eux [ce sont eux, en français, Ndlr] qui décideront- et le respect des personnes", a-t-il dû clarifier dès l'ouverture du bureau national de rentrée du PS, qui s'annonçait houleux et augure mal du climat des retrouvailles socialistes de La Rochelle vendredi.
Mais savent-ils seulement ce qu’est le respect ?... Manque de pratique !

Le comique de la situation, c’est que Dominique Stauss-Kahn ne connaît pas Rebsamen, le n°2 de son propre parti, le PS, et ne sait pas qui peut bien être le camarade socialiste qui prononce cet ostracisme contre lui...
Si vous avez peine à le croire, voyez, écoutez :

FRANCOIS REBSAMEN INCONNU AU PS

Au royaume socialiste de Royal-Flamby 1er, il faut le voir et l’entendre pour le croire.

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