mardi 28 mars 2006

CPE -13- Journée noire pour les Français
et rouge pour les syndicats
Au nom de la démocratie !
Les assemblées générales de l’Unef n’ont de démocratique que l’apparence ; elles ne sont en fait qu’une parodie de la liberté d’expression. Ce ne sont que des séances de recrutement où une poignée d’activistes –des sergents-recruteurs-, soutenus par des chauffeurs de salle, embrigadent des étudiants moyens non politisés qui s’y laissent prendre. L’ambiance survoltée ne permet pas le débat et ce n’est surtout pas là que l’étudiant de base apprend le dialogue. Une minorité décide pour la majorité.

En AG, le droit de parole est confisqué aux étudiants anti-blocages
Lors d’une AG à Pierre Mendès France (Tolbiac-Université Paris-I) une participante téméraire a tenté d’exprimer son exaspération face au blocage du site, mais les démocrates se sont dressés contre elle, en hurlant «Dehors, dehors!». Délit d’opinion ?

Tout effort de démocratisation est voué à l’échec, comme l’a constaté le président de Paris-X Nanterre dont la proposition de référendum à bulletin secret auprès de l’ensemble des étudiants munis de leurs cartes d’étudiants a été refoulée par les manifestants.
Est-il donc légitime que les décisions partisanes prises par 15% à tout casser –si j’ose dire- s’imposent à l’ensemble ?

BREVES
Secteur public, dont les enseignants, solidaire de la lutte des jeunes contre la .. précarité.

La presse unanimement favorable à la grève ??
Le SGLCE (Syndicat général du Livre et de la Communication écrite) a annoncé lundi qu’il se félicite "de la décision unitaire prise par les organisations du Livre CGT d'organiser" cette journée. De son côté, le Comité intersyndical du Livre Parisien (CILP), autre branche du Livre CGT, a appelé à la non-parution des journaux pour marquer "solennellement" sa participation au mouvement anti-CPE.
La Fédération nationale de la Presse française (FNPF) s'est "insurgée" contre ce "nouveau mouvement" qui entraîne la non-parution des journaux mardi, "pour la troisième fois en moins de neuf mois" et évoque des "comportements irresponsables" qui "fragilisent une fois de plus notre presse écrite".

Les permanents des syndicats contre les CDD

A l’Assemblée Nationale, un jour de grève
Alors que le pays galère, le PS s’éclate
Ils se comportent en potaches et donnent, aux jeunes et au pays, une vilaine image de l’Assemblée.

Jamais responsable, ni coupable, le PS et son président de groupe Ayrault, accusent, par avance, le Premier ministre, de possibles violences: après avoir allumé le feu et jeté de l’huile dessus, le PS fait un faux témoignage. Qui croira que le Premier ministre tenait l’allumette ?

Le ‘député-procureur’ Montebourg (également avocat et juge) se croit au temps de la Terreur et pointe un doigt accusateur contre le Garde des Sceaux : veut-il que des têtes tombent ? Va-t-il demander la confiscation des biens de Villepin? J.P. Soisson a amorcé un mouvement vers la sortie, car il connaît son voisin bourguignon, qu’il ne souhaite rencontrer ni au coin d’un bois, ni même au Palais Bourbon.

Des élus du PS ricanent (au nom de la parité…), lorsque Mme Vautrin prend la parole ’hémicycle, et ceux de l’UDF quittent l’Assemblée lorsque le Premier ministre répond à la question (exemple de dialogue…). Bayrou va-t-il démarrer une grève de la faim ? A quoi s’amusent-ils tous? Se croient-ils en AG de l’Unef ? C’est clair, les agités étudiants ont retenu la leçon de leurs aînés.

Je n’ai remarqué la présence au Parlement, ni de Tonton Riton, ni de Julien Dray, dieux tutélaires des manifestants. N'ont-ils donc pas émancipé P'tit Bruno et Titi Coudry, soucieuse de son look hugolien...? Sont-ils nostalgiques de leurs propres manifs? Se sentiraient-ils responsables de l’agitation de rue, ont-ils fait le choix de la rue contre la représentation populaire ? Vont-ils subir un retrait de salaire ?
Djack, lui, qui craignait pour la promiscuité et son brushing, s’était mis à l’abri et se faisait discret à l’Assemblée ? Est-ce du manque de respect envers les étudiants quand on est ex-ministre de l’E.N. ? Il faut dire qu’il semble avoir pris un sacré coup de vieux.


Nouvelle mascarade à l'émission C dans l'air
Mlle Binet de l'Unef est assise à côté du citoyen J. Christophe Le Duigou, mais l'ignore ostensiblement autant que lui, devant les caméras. Mais on apprend qu'ils viennent tous les deux de Rennes et se connaissent forcément, puisqu'ils agitent les masses étudiantes ensemble. Surprise! Somme toute, les jeunes sont toujours escortés d'un tuteur-vétéran et la petite est sous surveillance ou en liberté surveillée, comme vous voudrez.
Jean-Chri est un vieux routier de l'intoxication et de l'agitation et, derrière sa cravate rouge symbolique, "n'accepte pas" (sic) qu'on lui dise ce qu'il ne veut entendre. Ainsi, au moment où ils prétendent tous vouloir le bien de l'étudiant, le camarade ne supporte pas qu'on ose révéler qu'à Rennes, comme ailleurs, l'Unef bloque tout ce qui bouge: en bonne petite-bourgeoise conservatrice, n'a-t-elle pas refusé la réforme européenne appelée LMD? Plus réac, tu meurs...

Confirmation? Il y a peut-être quelque chose sous la casquette. Lili, alias Titi, Coudry, en 2003, a jugé l'Unef si "conservatrice et radicale", qu'elle en a claqué la porte. Convergence d'intérêts, elle appela... Chérèque, qui était en manque de syndicat étudiant, et devint patronne en créant la Confédération étudiante à la CFDT , ce qui montre qu'on est unis-amis dans le mouvement étudiant.

1 commentaire:

  1. Si tu veux te rendre compte de la représentativité de l'unef, et donc de ses actions au sein des étudiants, regarde le résultat des élections CROUS qui avaient lieu la semaine dernière!

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