samedi 31 décembre 2016

Bayrou saisira-t-il l'offre de circonscriptions par Fillon ?

Fillon propose le sauvetage du MoDem, selon le Canard enchaîné

L’ancien Premier ministre a proposé des circonscriptions pour les législatives au maire de Pau

A une condition: qu'il ne se présente pas à la présidentielle 2017 ou se rallie avant le deuxième tour. François Fillon et François Bayrou ont-ils passé cet accord électoral que leur prête le Canard Enchaîné ce mercredi ? Une seule chose est sûre: les deux hommes se sont en rencontrés début décembre pour évoquer cette échéance.

L’ancien Premier ministre aurait fait deux propositions au maire de Pau. 
Soit celui-ci ne se présente pas, soit il se rallie dans l’entre-deux tours. En échange, le MoDem hériterait d’un nombre suffisant de circonscriptions lors des législatives de juin pour pouvoir reconstituer un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale.

D’après l’hebdomadaire satirique, Bayrou aurait réservé sa réponse !

Le maire de Pau a réaffirmé sur LCP qu’il ne se déciderait pas avant la fin janvier voire début février. La semaine dernière, le maire de Pau faisait d'ailleurs encore monter les enchères, livrant une nouvelle charge contre le programme "récessif", selon lui, du vainqueur de la primaire de la droite et du centre.

Déjà candidat à la présidentielle en 2002, 2007 et 2012, mais président d'un MoDem en état de mort naturelle, François Bayrou maintient qu'il n'a "pas peur de l’élection présidentielle". Il ne dira s’il est candidat que dans "quelques semaines", a-t-il promis mercredi lors de l’émission "Questions d’info" LCP/Le Monde/AFP/France Info. "Je n’ai pas peur de l’élection présidentielle. Non seulement je l’ai vécue, mais je trouve que c’est une élection formidable parce qu’elle permet la rencontre directe avec les citoyens", a-t-il affirmé.
"Je n’ai pas peur de l’élection présidentielle. Je considère que c’est un moment fantastique", a répété le maire de Pau

Mais le maire de Pau n’est pas allé jusqu’à dire s’il est prêt à se lancer, même si on remarque la multiplication des interventions dans les media ces derniers temps, pour s'acharner sur Christine Lagarde, dispensée de peine dans l’affaire de l’arbitrage Tapie - comme l'a été Ségolène Royal pour sa gestion "désastreuse" de la région Poitou-Charentes, selon la Cour régionale des Comptes -  ou pour espérer que François Fillon infléchisse son programme jugé trop libéral.

Rat de bibliothèque, Bayrou sortira un livre de plus
Dans "quelques semaines", l'homme d'action en bibliothèque présentera "un autre équilibre, une autre vision", a-t-il indiqué. 

L’ancien soutien d’Alain Juppé à la primaire de la droite a ensuite confirmé qu’il dira s’il est candidat à la présidentielle fin janvier-début février. Ce timing qu’il avait déjà indiqué, lui permettra de se déterminer en fonction de l'issue de la primaire socialiste. Il sortira un livre à ce moment, mais s'est refusé à en livrer le titre. 

F. Bayrou n'a été définitif que sur l’option d’un rapprochement avec Emmanuel Macron, le président du mouvement En marche!.
"Les mesures qu’il propose ressemblent en inspiration à celles dont je m’inquiète dans le programme de François Fillon", a-t-il affirmé, tout en martelant que "le pays a besoin d’alternance".

Le Canard enchaîné manque donc de crédibilité dans sa tentative mercantile de lancement de sa rumeur d'entente entre Fillon et Bayrou.

vendredi 30 décembre 2016

Marseille: un médecin hospitalier français était un djihadiste

Djihadistes: un interne en médecine à Marseille mis en examen et écroué

"Ex-interne" en médecine de l'hôpital de la Timone à Marseille et djihadiste: "récent" ?
 
Chirurgien voilé, en armes
Amine L., médecin diplômé de l'hôpital de la Timone à Marseille, expulsé de Turquie le 25 décembre, a été mis en examen et écroué jeudi soir, soupçonné d'apologie du terrorisme et d'avoir voulu se rendre dans la zone irako-syrienne, a-t-on appris de source judiciaire.

Ce médecin n'a pas de nom: Amine L. ou Mustapha Z., allez savoir ! Il se faisait surnommer "Albistouri" ou "Elbistouri" sur internet, mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle" et placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du Parquet de Paris, a précisé la source anonymée.

Agé de 29 ans (ce qui fait grandement avancer l'information du peuple!), il avait été présenté à un juge antiterroriste jeudi dans la journée après avoir passé quatre jours, depuis le 25 décembre, en garde à vue dans les locaux de la sous-direction antiterroriste (SDAT), à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), à sept heures de route et près de 800 kilomètres de Marseille.

L'ancien interne, qui travaillait toutefois toujours dans les services hospitaliers marseillais depuis trois ans, et avait effectué un stage en orthopédie à La Timone de mars à octobre, s'est radicalisé au contact de certains membres de la mouvance radicale, a précisé une source proche de l'enquête, elle-même non précisée...

Le "jeune homme" (à 29 ans, quand sera-t-il un "homme"?) consultait régulièrement des sites "jihadistes" ['djihadiste', en français] et il menaçait sur Twitter de commettre des attentats, ce qui lui avait valu d'être signalé à plusieurs reprises en 2015 aux autorités par des internautes sur la plateforme Pharos, mise en place pour dénoncer des contenus illicites sur les réseaux sociaux. La presse - toujours impunie - est en revanche à l'abri des dénonciations...

Amine L. s'est rendu en Turquie en octobre

La France n'avait rin tenté contre lui, jusqu'à ce que la Turquie l'ait interpelléexpulsé quelques jours avant Noël et mis sur les bras de ceux qui fermaient les yeux, malgré l'état d'urgence. "On ne sait pas encore exactement pourquoi ils l'ont arrêté, mais dans tous les cas, il était sur écoute et on attendait son retour, début janvier, pour le serrer", assurait un informateur, mardi 27. Il est de longue date soupçonné d'apologie du terrorisme.
Les enquêteurs pensent qu'il souhaitait rejoindre la zone de combat irako-syrienne.

Selon sa famille, interrogée par les services du renseignement, le "jeune homme" était en contact avec quelqu'un en Syrie. Ce que l'enquête n'aurait pas encore confirmé. 
Amine L. n'avait plus donné signe de vie depuis fin octobre, date à laquelle il aurait quitté le territoire. "Il devait enchaîner sur un nouvel internat, toujours à la Timone, au 1e novembre, mais il ne s'est jamais présenté", précise un cadre de l'AP-HM. Juste avant Noël, le médecin a été interpellé par la police turque. La petite chambre qu'il occupait dans le bâtiment des internes de la Timone a été perquisitionnée, mais rien d'alarmant n'y aurait été découvert. 

Ses collègues hospitaliers le décrivent comme "intelligent, professionnel et passionné, tout en étant, certes, taciturne et solitaire". Mais d'autres témoins assurent auprès du quotidien régional La Provence qu'"il menaçait souvent de commettre des attentats, c'est un type très inquiétant"

Un schizophrène qui sera sorti du circuit par un placement en hôpital psychiatrique, en sorte que la justice n'ait pas à le condamner à de la prison ?

jeudi 29 décembre 2016

Abus de faiblesse du couple Vallaud-Belkacem sur Hollande

Najat et Boris profitent de la vulnérabilité de Hollande en fin de mandat

La "république des copains et des coquins" 
(Michel Poniatowski) au profit du mari de Najat Vallaud-Belkacem

Le mari de Najat Vallaud Belkacem, actuel secrétaire général adjoint de l'Élysée, a arraché une circonscription électorale à un président sortant tellement affaibli par ses échecs et son impopularité qu'il a renoncé à se représenter. Pour réussir son coup de force pour la première fois candidat aux législatives en 2017Boris s'est fait offrir une circonscription en or. La récompense des intrigues auprès du prince. 

Et le candidat aux législatives conserve des leviers au sommet de l'Etat: le secrétaire général adjoint de l’Élysée sera "simple" conseiller de François Hollande à partir du 1er janvier...
Il est remplacé par Thomas Cazenave, ambitieux inspecteur des finances venu de... Pôle emploi, ex-directeur délégué des ressources humaines au sein du groupe France Télécom Orange, frappé par une vague de suicides, et ex-directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Economie, en première ligne sur... la loi Macron !

Boris Vallaud sera le candidat PS de la 3e circonscription des Landes, annonce L'Opinion ce mercredi. Une circonscription qui n'est autre que le fief du cacique socialiste Henri Emmanuelli depuis les années 70. Si Boris Vallaud a été accepté par les militants socialistes landais, c'est sur injonction d'Henri Emmanuelli en personne. Il est président du Conseil général (puis départemental) des Landes depuis 2002. L'éléphant du PS s'est faiblement justifié devant Sud Ouest en juin, assurant qu'il a "beaucoup apprécié les qualités de ce jeune homme", candidat parachuté de Paris: on se demande bien en quelles circonstances. Un marchandage qui aurait permis la candidature de sa marionnette, Benoît Hamon, alors que, le 17 décembre, la Haute autorité des primaires citoyennes de la gauche a balayé de la primaire de la Belle alliance populaire, Pierre Larrouturou, ancien membre du PS et d'Europe Écologie-Les Verts, candidat pour Nouvelle Donne (soutenu par le climatologue Jean Jouzel, le député PS Patrick Gille et l'ancien président du Syndicat général des lycéens et fondateur de Nouveau Souffle, Eliott Nouaille), Fabien Verdier, conseiller municipal d’opposition (PS) de Châteaudun, agrégé d'Eco-Gestion.
Et le donneur de sperme Gérard Filoche qui annonce son intention de déposer un recours:


En revanche, un petit marquis affecté
dans un département où la gauche régresse, depuis la perte de la mairie de Mont-de-Marsan, son chef-lieu, au profit de la liste MoDem/UMP. Le PS perd également le canton de Sore au profit de la communiste Nicole Bippus. La répartition actuelle des sièges reste favorable à la gauche (18 PS et 2 extrême gauche) contre onze à la droite.
En 2008, Henri Emmanuelli et son protégé Benoît Hamon formèrent le duo de tête du NPS au Congrès de Reims. Toute l'aile gauche du PS (Marie-Noëlle Lienemann, Paul Quilès, Gérard Filoche, Pierre Larrouturou, Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez) s'unit ensuite sur la motion "Un Monde d'Avance" menée par Benoît Hamon qui se porta candidat à l'élection du premier secrétaire (battu avec ses soutiens: Razzye Hammadi, ancien président du MJS, ex-candidat violent à Orly, député de Seine-Saint-Denis, actuel porte-parole de la ligne majoritaire du PS, après avoir été "frondeur": en 2013, il jugeait que "Valls ne rend pas service à la gauche", mais deux ans plus tard, il juge l'aile droite du parti "réelle et pragmatique"); Paul Quilès, ancien ministre; Jacques Généreux, économiste qui a rejoint MélenchonBruno Julliard, premier-adjoint d'Anne Hidalgo, maire de Paris qui soutient Vincent Peillon, ancien président de l'UNEF, qui se dit déçu par son ancienne camarade Myriam El Khomri et son projet de loile député-maire d'Annonay, Ardèche, Olivier Dussoptex-porte-parole de Martine Aubry, candidate à l'élection présidentielle de 2012 contre Hollande et "frondeuse", désormais soutien de Manuel Valls dont il est l'un des... huit porte-parole de campagne en 2016); Liêm Hoang-Ngoc, économiste, député européen proche de H. Emmanuelli et favorable au dialogue avec le Front de gauche; Jean-Pierre Dufau, député-maire des Landes; Jean-Pierre Godefroy, sénateur de la Manche (avec 12 voix d'avance); Régis Juanico, conseiller général et député de la Loire, ex-trésorier du PS; Jean Auroux, ancien ministre, auteur des Lois Auroux rédigées par Martine Aubry).
Boris Vallaud parachuté de Saône-et-Loire dans les Landes
Il a été directeur général des services du Conseil général de Saône-et-Loire, directeur de cabinet du ministre Arnaud Montebourg et cet énarque est, depuis 2014, secrétaire général adjoint de la présidence de la République, au bilan de laquelle il est associé. Le protégé de Hollande n'a jamais brigué aucun suffrage populaire.
A ce jour, trois autres candidats sont connus Jacques Kimpe, ex-directeur général des services de la mairie de Dax, pour les Républicains (LR), Yann Brongniart, sans étiquette mais marqué à droite, et Michèle Berthoud, pour le Parti communiste.

Boris Vallaud est portant désigné avec 63,5% des godillots socialistes du cru 
C’est la principale surprise de ces primaires: un petit marquis de l'Elysée pour les Landes ! Monsieur Belkacem, mari de la ministre de l’Education nationale, a été imposé à Henri Emmanuelli contre le candidat régional soutenu par Alain Rousset, président PS de la région Nouvelle Aquitaine. Les militants landais ont donné leur accord à ce choix, au détriment de Paul Carrère, fils du sénateur Jean-Louis et élu départemental, dont l’ancrage local semblait pourtant un atout sérieux. 

L’ancien secrétaire de la préfecture, dont la famille réside à Hontanx, près de Villeneuve-de-Marsan, va donc mener ces prochains mois sa première campagne politique dans le département. 

Quant à sa femme, Najat Vallaud-Belkacem, elle n'a pas caché son désir de se présenter dans la 6ème circonscription du Rhône, à Villeurbanne

Najat Vallaud-Belkacem, "elle est bonne, Najat, très forte en langue de bois", reconnaît le président Hollande. 
Dents longues:
denture chevaline de Fernandel
Elle sera porte-parole dans les gouvernements Jean-Marc Ayrault...

Mais "ce n'est pas une intellectuelle", affirme Hollande, dans son livre de confidences. Elle sera pourtant diplômée de  l'Institut d'études politiques de Paris (IEP) en 2001 : par la 3e voie, "Promotion Zep" (programme des Conventions Éducation Prioritaire (CEP, créé pour y diversifier le recrutement social)après avoir obtenu un baccalauréat en 1995, une licence en droit en trois ans (1998) à l'université de Picardie, à Amiens. C'est au cours  de ses quatre années d'IEP que Najat rencontra Boris, son futur mari.
Elle échouera à deux reprises au concours de l'ENA, mais la bi-nationale deviendra ministre de l'Education, histoire d'en faire la première femme à ce postefaisant clignoter son identité à éclipses au gré de ses ambitions ou de ses échecs. 

Naturalisée à 18 ans, elle ne jette d'ailleurs pas de voile discret sur sa foi musulmane (voilée au Maroc, ci-contre) en république laïque et ses jumeaux portent des noms (Louis-Adel et Nour-Chloé) marqués par les cultures des deux parents. 

D'abord porte-parole de Ségolène Royallors sa campagne présidentielle ratée de 2007, et encore lors de sa primaire présidentielle socialiste ratée de 2011, puis de François Hollande pour l'élection présidentielle de 2012.
Soi-disant admissible deux fois à l’écrit de l’ENA, elle avait pourtant échoué deux fois à l’oral de l'ENA: étrange porte-parole.

De 2004 à 2008, elle est conseillère régionale en Rhône-Alpes, vice-présidente du Conseil régional chargée de la culture, puis présidente de la commission culturelle. De 2008 à 2013, elle est conseillère municipale de Lyon, adjointe de Collomb (soutien de Macron en 2017) aux grands événements, à la jeunesse et à la vie associative.

C'est une élection facile que les époux Vallaud Belkacem se sont fait offrir par Hollande, à force de pressions, comme  un certain François Hollande et une certaine Ségolène Royal ont exercées sans honte, en 1988 sur un Mitterrand très affaibli par un cancer de la prostate (connu de lui depuis le 16 novembre 1981 et qui l'oblige alors à passer une partie de la journée allongé), l'une dans les Deux Sèvres et l'autre en Corrèze.

Primaire socialiste: Peillon dénonce le "traitement de faveur" réservé à Valls par la presse

Peillon se fait ainsi inviter par 'L'Emission politique' de France 2

Le service public lui accordera toutefois bien moins de temps...

Parano ou défavorisé, Vincent Peillon s’était plaint du "traitement de faveur" réservé à Manuel Valls, invité à L’Emission politique de France 2. Il se sera finalement imposéà David Pujadas, dans une émission toutefois plus courte, mardi, a-t-on appris ce jeudi auprès de son entourage qui continue de dénoncer une "inéquité". Le service public a en effet réservé à l'ancien chef du gouvernement le créneau du 5 janvier prochain, soit une semaine avant le premier débat entre les candidats de la primaire socialiste…
Vincent Peillon, qui présente mardi matin son programme, sera l’invité dans la soirée de 'L’Entretien politique', d’une durée d’environ une demi-heure, a indiqué cette source, confirmant une information de L’Express.

Une émission plus longue pour Manuel Valls

L’Emission politique, dont Manuel Valls est l’invité le 5 janvier, dure quasiment deux heures, quatre fois plus longtemps.
Le sénateur David Assouline, proche de l’ancien ministre de l’Education, ne se satisfait pas de cette solution. "On pense que ça n’est toujours pas l’équité. Trente minutes ça n’est pas une heure trois quart. A quelques jours d’un vote, ça n’est pas indifférent", a-t-il commenté auprès de la presse.

Apprenant l’invitation de l’ancien premier ministre, l’entourage de Vincent Peillon avait mis sur la table plusieurs propositions : une soirée spéciale un autre jour que le jeudi (les jeudi 12 et 19 étant pris par les débats de la primaire des 22 et 29 janvier) ou le partage en deux de l’émission du 5.

"Cela nous a été refusé, nous avons protesté vivement", a ragé le sénateur de Paris, ci-contre, style populo !

L’entourage de Vincent Peillon a été d’autant plus surpris que France 2 lui avait d’abord assuré, en décembre, qu’il n’y aurait pas d’émission en janvier, a précisé Assouline.
Contactée lundi sur les critiques de Vincent Peillon, France 2 s’était refusée à tout commentaire. Comme disent actuellement volontiers les défaillants qui se dérobent à leurs responsabilités, le service public "assume"...


Affaire Sauvage: Hollande exerce une justice privée sous la pression d'associations manipulatrices contre la justice publique


Grâce partielle, puis complète pour Jacqueline Sauvage


Libération appelle ça: "Jacqueline Sauvage, un long chemin vers la liberté"

Les réactions au recul de Hollande face à la manipulation de l'opinion.
Retour des Femen, rhabillées
Le président Hollande a fait fi de la séparation des pouvoirs en accordant mercredi 28 une grâce totale à une individu particulière condamnée par un jury populaire d'Assises à 10 ans de prison pour le meurtre de son mari violent.
Flanby a molli face à une décision de justice contre laquelle
les activistes de gauche, à force de lobbying auprès de parlementaires, d'interventions lourdement médiatisées et de pétitions, ont fabriqué un symbole des victimes de violences conjugales 

Condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, la meurtrière, Jacqueline Sauvage, a finalement été libérée un 28 décembre au soir. L'annonce de la grâce totale de François Hollande a été rendue publique par l'Elysée sur... Twitter ce mercredi, pas même avant les fêtes de Noël, en catimini, pendant la trêve de fin d'année. "Le président de la République a estimé que la place de Mme Sauvage n’était plus aujourd’hui en prison, mais auprès de sa famille", a annoncé l’Élysée. 

Quelques réactions politiques à la grâce totale

Condamnée en Assises à dix ans de prison par un jury populaire pour le meurtre de son mari violent, la meurtrière est libérable immédiatement: 


- Valérie Boyer, porte-parole Les Républicains (LR) et membre du comité de soutien à Jacqueline Sauvage: "Je pense que la demi-mesure qui avait été prise l'année dernière n'avait permis de satisfaire ni les juges, ni l'appareil judiciaire, ni Mme Sauvage et sa famille, et qu'aujourd'hui François Hollande prend enfin une décision complète. Il fait en sorte que son droit de grâce, qui est prévu par la Constitution, puisse s'exercer pour Mme Sauvage, qui est devenue un symbole, un symbole des femmes battues, un symbole des victimes." [Et de la justice personnelle] (BFMTV) 

Les candidats à la primaire socialistes
étalent leurs sentiments "humanitaires"


- Juliette Méadel, secrétaire d'Etat auprès du premier ministre, chargée de l'Aide aux victimes: "#Jacqueline Sauvage enfin libre! Merci #françoishollande. Une grâce présidentielle à bon escient [sic]. [subreptice, tardive et en deux temps] #victime #equité" (godillot socialiste, sur Twitter) 



- Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du PS et compagnon d'Aurélie Filippetti, femme battue (par l'économiste Thomas Piketty): "Je me réjouis de la grâce de Jacqueline Sauvage par @fhollande. Combattons sans relâche les violences faites aux femmes !" (Twitter)


- Vincent Peillon, autre candidat à la primaire encadrée par le PS: "La #grâce accordée à Jacqueline Sauvage est une très bonne nouvelle que je tiens à saluer, une décision courageuse [et hypocrite]." (Twitter) 


- Sylvia Pinel, candidate également à la primaire socialiste: "Je salue la décision de François Hollande #droitdegrace" (Twitter) 



- Benoît Hamon, encore un autre candidat à la primaire organisée par le PS: "Je salue le geste d'une grande humanité du président de la République de gracier Jacqueline Sauvage." (Twitter) 



- Philippe Vigier, UDI, qui n'est pas candidat mais porte-parole de François Fillon : "#JacquelineSauvage enfin libre et entourée des siens : un symbole fort dans la lutte incessante contre les violences faites aux femmes!" (Twitter)



- Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France: "Enfin la dénonciation de l'omerta dont les femmes victimes de violence font l'objet entendue. Décision forte & juste pour Jacqueline Sauvage" (Twitter)



- Florian Philippot, vice-président du Front national: "#JacquelineSauvage: enfin! Une bonne décision!" (Twitter) 



- Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI: François Hollande "a eu raison d'accorder une grâce totale à cette femme dont le martyr ['martyre', en français] a été compris par tous les Français". (Twitter)

Manquent Besancenot, Poutou ou Nathalie Arthaud et Mélenchon.

Triomphe de l'émotion, du politique et du populisme sur le droit.

Encore un "possible projet" d'attentat déjoué: quelles preuves ?

Les enquêteurs "s'interrogent sur un possible projet d'attentat" après l'arrestation d' "un homme"...

Sommes-nous tellement bien protégés ou plutôt soumis à la com' du nouveau ministre de l'Intérieur ?
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Pruno Le Roux, comique du quinquennat
Un homme a été arrêté dans la nuit de lundi à mardi en Haute-Garonne et placé en garde à vue. Mais, en vérité, les enquêteurs s'interrogent sur un possible projet d'attentat, a-t-on appris mercredi de sources tenues secrètes. Par commodité ?

Les services ministériels publient en revanche une opération antiterroriste menée par les policiers d'élite du Raid à son domicile à Cugnaux. Ce suspect a été interpellé dans cette commune de 16.000 habitants située à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Toulouse, selon une source proche du dossier.

Celui -qui est flouté sous le terme de l'"homme"- fait de l'usage en matière de com' gouvernementale

En effet, cet "homme" a déjà subi une perquisition administrative il y a quelques mois. Il a cette fois été placé en garde à vue à Toulouse dans le cadre d'une enquête ouverte par le Parquet antiterroriste.
VOIR et ENTENDRE le godillot de Hollande, patron du groupe majoritaire des députés - qui n'est visiblement pas en souffrance- veut convaincre les Français que "tout va mieux" (dès l'automne 2013 et les manifestations et sabotages provoqués par l'écotaxe) !

Après tous ces mois, les enquêteurs en sont pourtant toujours à chercher à recueillir des éléments sur un éventuel projet de passage à l'acte imminent, selon une "source proche de l'enquête", sans autre précision.

Selon La Dépêche du Midi, qui a relayé les "enquêteurs", l'homme, âgé d'une trentaine d'années, est proche de milieux liés à l'islam radical et "connu de plusieurs services d'enquête". Des "éléments pouvant déboucher sur un possible attentat avaient été recueillis par les enquêteurs", selon le quotidien régional radical propriété de la famille Baylet (en plus de l'hebdomadaire Le Républicain). Jean-Michel Baylet est ministre de l'Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales de Manuel Valls, puis de Cazeneuve.
 Pour mémoire, Dominique Baudis (UDF-RPR) a dû poursuivre en justice La Dépêche, instrument politique aux mains de son PDG, Jean-Michel Baylet, à la suite de leur campagne de presse en 2003 dans l'affaire Alègre (l'élu régional fut accusé de proxénétisme, de viol, de meurtre et d'actes de barbarie): le président du conseil régional de Midi-Pyrénées, député européen (puis président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et Défenseur des droits) se jugea victime de la couverture de l'enquête par le journal a été volontairement à charge pour le salir. Dominique Baudis a également accusé Edwy Plenel, alors au journal socialiste Le Monde d'avoir contribué à propager la rumeur. A la suite de sa mise en examen pour "sortie illicite de correspondance", "violation du secret de l'instruction" et "violation du secret professionnel" après avoir lu en direct à la télévision une lettre du meurtrier Patrice Alègre, Karl Zéro, que France Info a recueilli à la rentrée mais qui était à l'époque présentateur sur Canal+, a bénéficié d'un non-lieu en mars 2007 dans cette affaire de diffamation, voire de calomnies d'où la presse de caniveau se tire bien. Les réseaux sociaux auraient-ils été pareillement blanchis ?
Le patron de la police nationale avait justement fait état samedi d'une menace terroriste toujours "très élevée" en France.

Dans cette campagne de manipulation de l'opinion, Jean-Marc Falcone  toutefois admis que ses services ne sont pas en possession "d'éléments formels" concernant une menace spécifique pour les fêtes de fin d'année.

 Le gouvernement a renforcé les mesures de sécurité après l'attaque au camion sur un marché de Noël à... Berlin, qui a fait 12 morts le 19 décembre. Cette attaque a été revendiquée par le groupe djihadiste État islamique, comme la plupart des attentats qui ont fait 238 morts depuis 2015 en France.

Directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone (DGPN) a déjà été la cible de la colère des fonctionnaires de police pour sa gestion de la menace terroriste. Ainsi, en octobre 2016, quelques centaines de fonctionnaires réunis devant l’Hôtel de police le sifflèrent, tentèrent de coller des affichettes sur sa voiture et scandèrent "Falcone démission". Le mot d’ordre sera repris dans les autres manifestations de la base déçue par les syndicats de police qui ponctueront une semaine noire d'hostilité de quelque cinq cents policiers parisien au directeur de la police nationale. A voix basse, l’un d’eux riquera un : "Falcone petite conne !", comme un agriculteur, "p'tit zizi" à l'adresse de Manuel Valls.