14 novembre : " l'Europe des travailleurs hausse le ton " (PGE/PCF)
A l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) et de plus de 40 organisations syndicales, des manifestations ont lieu eu simultanément dans 23 pays européens, notamment en Espagne, au Portugal, en Grèce, en Italie, où des violences ont été enregistrées, pour protester contre les politiques d’austérité qui mènent l'Europe droit dans le mur. Des grèves, manifestations ou actions plus symboliques ont eu lieu et dans une quinzaine d'autres pays, à l'appel de la Confédération européenne des syndicats (CES).A Paris le rendez-vous était fixé à 14 heures, à Montparnasse (Place du 18 juin) jusqu'à l'école militaire.
La Confédération Européenne des Syndicats (CES), relayée par L'Humanité, organe du PCF, explique: "Cette journée européenne d’action et de solidarité a pour objectif de demander aux dirigeants de montrer leur volonté de s’atteler véritablement à la détérioration de l’emploi et de répondre à l’angoisse sociale grandissante des citoyens européens. L’austérité est une impasse totale qui doit être abandonnée. La protection sociale et les salaires ne peuvent plus être sacrifiés. Il y a urgence sociale, il est temps d’écouter ce qu’ont à dire les citoyens et les travailleurs et de changer de cap." .
Outre les manifestations, les organisations CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires, rejointes par la CNT anarcho-syndicaliste, mais boudée par Force Ouvrière (FO), ont également appelé à des grèves sectorielles, en particulier dans les services publics. "A ce jour, sur 77 départements, nous recensons 100 manifestations et rassemblements", indique la CGT.
France: manifestations clairsemées
Sur toute la France, 100.000 personnes ont défilé ce mercredi à travers plus de 130 manifestations ou rassemblements, selon la CGT, mais les cortèges étaient souvent clairsemés. A Paris, le syndicat a dénombré 15.000 manifestants et la police de Manuel Valls 5.200.
Il s'agissait de la première mobilisation commune CGT-CFDT, avec le renfort de l'Unsa, de Solidaires et des enseignants de la FSU, depuis l'arrivée de la gauche socialo-écolo au pouvoir.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé en début d'après-midi à Paris des abords de Montparnasse vers le siège du MEDEF, le syndicat patronal, dans le VIIe arrondissement, plutôt que vers Matignon, avec pour slogan "Non à l'austérité, oui à l'Europe sociale".
La gauche syndicale allemande est entrée en campagne
"Que dans tous les pays européens, les syndicats se soient mis d'accord pour un même jour, dans un même mouvement, dénoncer les politiques d'austérité en Europe, c'est un acte fort qui doit être entendu par tous les chefs d'Etat européens", a déclaré Bernard Thibault, pour la CGT, au départ de la manifestation.
Présent également, François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, a plaidé pour une relance européenne. "Pensons européen, essayons de sortir des solutions nationales, qui deviennent dans certains pays malheureusement nationalistes, faisons en sorte que cette relance soit européenne", a-t-il dit, bien que partisan du dialogue avec François Hollande et malgré la politique protectionniste du Made in France de Nono Montebourg.
Hollande récupère les manifestations de l'extrême gauche
François Hollande assure que les manifestants soutenaient sa demande d'une politique de croissance...
Il a estimé mardi que les mots d'ordre de ces manifestations n'étaient pas dirigés contre le gouvernement.
"Je considère que les manifestations ne vont pas mettre en cause nos politiques, mais plutôt les soutenir", a-t-il affirmé la veille, lors de sa conférence de presse du 13 novembre.
Mais pour François Chérèque, le mouvement vise bien à interpeller les chefs d'Etat européens.
"Cette manifestation est pour dire aux chefs d'Etat européens, collectivement, 'Vous ne pouvez pas imposer de la rigueur de ce type, c'est trop dangereux pour l'économie, surtout dangereux pour le social'", a-t-il dit sur France inter.
Le "changement maintenant", c'est pour quand ?
Très critique du soi-disant "pacte" de compétitivité de 20 milliards d'euros d'aides aux entreprises par le gouvernement socialiste, Bernard Thibault a estimé que la politique du gouvernement socialiste n'est "pas suffisamment en rupture" avec celle de Nicolas Sarkozy.
Très critique du soi-disant "pacte" de compétitivité de 20 milliards d'euros d'aides aux entreprises par le gouvernement socialiste, Bernard Thibault a estimé que la politique du gouvernement socialiste n'est "pas suffisamment en rupture" avec celle de Nicolas Sarkozy.
En province, les syndicats n'ont pas fait le plein.
Plus de 5.000 personnes, selon les syndicats, et 1.500 d'après la police de Manuel Valls, ont défilé à Nantes, ex-ville du Premier ministre socialiste, et 2.000 à Marseille., deuxième ville de France
A Bordeaux, la CGT a compté 5.000 manifestants et la police seulement 1.350, soit 3,5 fois moins... "Il s'agissait d'exprimer notre ferme opposition aux mesures d'austérité qui font plonger l'Europe dans la stagnation économique, voire la récession, et aggravent les déséquilibres et les injustices", a dit Julien Ruiz, de la CGT.
A Toulouse, 1.600 personnes ont battu le pavé, selon la police, 5.000 selon les syndicats. Le cortège était composé des adhérents des principaux syndicats et de différentes entreprises privées, telles qu'EDF, La Poste, ou encore Sanofi, dont la direction a été traitée de "patrons-voyous" par le maire socialiste Pierre Cohen, du fait d'une succession de plans de réduction des coûts.
Les manifestants n'étaient que 1.000 à Toulon, 500 à Strasbourg, et 500 à 700 à Rennes.
Des dirigeants et militants du Parti communiste et du Parti de gauche se sont joints aux cortèges.
Le candidat des communistes à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), a accusé François Hollande de s'être rallié sans conditions à l'idéologie libérale en fustigeant les dépenses publiques et en ordonnant un plan massif de baisse d'impôts pour les entreprises.
"Pour la première fois, un homme de gauche dit à la télévision que l'Etat dépense trop, qu'il faut contracter la demande et surtout on entend une chose que peut-être seuls les spécialistes suivent vraiment, c'est que désormais la gauche se réclame de la politique de l'offre", a-t-il souligné sur France 2.
Hollande???????????????
RépondreSupprimerAutosatisfaction permanente et à toute épreuve..........mis à part se tirer la couverture alors qu'il n'a rien fait pour les autres aient chaud..........
Tout ce qui marche, c'est lui.......tout ce qui coince ce sont les autres les responsables.
Résultat 3 eme trimestre 2012, c'est encore la politique de Sarkozy et de son gouvernement.................2013 ce sera la politique du hollandais............les chiffres seront désastreux...........baisse de 35% dans le logement neuf par exemple........et on continue à encourager la venue d'immigrés pour la main d'œuvre alors qu'on ne sait quoi faire des chômeurs et des aides qu'il faut verser, rsa etc.............ce qui pèse sur l'économie..........monsieur gatignon maire de sevran en sait quelque chose.............
Sa commune comme d'autres sont ruinés...........et c'est aux communes moins endettées de financer l'assistanat...........belle mentalité.........je depense et les autres paient........il est un bel exemple de la mentalité de la France socialo, que des droits aucun devoir.......pour ne pas dilapider l'argent qu'entre autre de nombreux habitants de ces communes réglent en se privant, taxes d'habitation, taxes foncières..........
La solidarité des socialo c'est "voler" avec une loi dans la poche des autres...........pour redistribuer à des gens qui n'ont que mépris et haine envers ceux qui les accueillent. Normal on encourage la haine contre les français, pour qu'sos racisme et compagnie survivent avec les finances publiques, en chantant sans cesse la même chanson, repentance......pourquoi pas aussi se repentir de toutes les victimes des guerres napoléoniennes............