POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 30 juin 2011

France Télévisions a réquisitionné le service publique pour une fête de famille


Les journalistes se prennent-ils pour le centre du monde ?


Combien d'heures d'antennes aura coûté cette célébration corporatiste ?




Les Français ont encore subi la dictature des fonctionnaires de l'information
Nous étions heureux du retour des deux otages, mais le sommes-nous désormais tant que cela ? Nous ne pouvons nous empêcher de nous interroger. Qu'étaient-ils allés faire dans cette galère, sans autorisation -bien qu'ils s'en défendent- sur un théâtre d'opérations ? Pour nous informer ! Ne sommes-nous pas pourtant submergés de reportages contradictoires et d'images à ne plus savoir qu'en faire ? Nos volontaires y laissent la vie sans que cette presse ne fasse mieux que de tenir à jour le chiffrage déshumanisé et tendancieux des jeunes victimes militaires, qui, en ce qui les concernent, font le sacrifice de leurs vies pour la liberté, et non pour faire du papier.

Elise Lucet, qui a passé sa matinée à Villacoublay, n'a pas manqué de temps pour préparer son JT: la préparation du journal télévisé de la mi-journée demande-t-elle autant de temps que ce qu'ils nous disent ? La rédactrice en chef ne compterait-elle pas double ses heures de travail ? Une réévaluation des salaires des présentateurs vedettes s'impose en cette période de crise qui frappe moins durement les privilégiés de la presse vertueuse que les défavorisés dont ils ne partagent le sort qu'à l'antenne. Et si peu, donc.
Lire PaSiDupes sur Elise Lucet et la Marseillaise sifflée en octobre 2008

L'indécente teuf médiatique

Toute la journée, France 3 et France 2, mais aussi les radios nationales et autres chaînes multiples du service public, nous ont imposé d'interminables émissions spéciales - mais vides - en continu depuis Villacoublay, avec des coupures de son et des commentaires en boucle, à satiété, jusqu'à la nausée.

Les journalistes ont théâtralisé le retour de leurs confrères et se sont mis en scène à qui mieux mieux: d'étreinte en étreinte et les yeux mouillés, ils ont rivalisé en secondes cumulées de présence à l'écran, le comité de soutien tentant de ne pas se faire écarter par les journalistes militants omniprésents. La direction des chaînes était d'ailleurs reléguée au rang de figurants derrière la base des camarades syndiqués et de leurs suiveurs contraints.

Les couacs de la grand messe laïque
Sur France Info, la journaliste militante de la plage horaire de midi, l'ânonnante Sophie Auvigne, dénonça une rupture de consensus. Elle accusa en effet TF1 de la prise de photos de la descente d'avion des otages et de leur accueil par le Chef de l'Etat: le SNJ maison craignait-il que Nicolas Sarkozy gagne des points de popularité dans l'opinion ? Pour cette prestation partisane, la sinistre malfaisante ne devrait-elle pas être repoussée au bulletin de minuit ? C'est la même Auvigne qui, le 8 janvier 2009, prôna la révolte, bille en tête en ouverture de son sujet sur la suppression de la publicité sur le service public : "Il faudra prendre ses précautions autrement".
Lire aussi l'article de PaSiDupes
Ou celui-ci sur les accrocs à la grève (septembre 2010)

Aujourd'hui, la peu fiable journaliste annonça 300 journalistes rassemblés sur le tarmac pour fêter le retour des otages: sur i>télé, ils n'en ont vus qu'une centaine et l'estimation deses téléspectateurs est même inférieure encore: est-il utile de demander leur décompte aux RG ?

Au JT de 13h00, France 2 diffusa en effet la video de TF1, la chaîne rivale, sur cette séquence du retour en France. Bon gré, mal gré, France 2 se résolut donc à partager l'événement et concéda que le gouvernement ait le droit de recueillir sa part du mérite de cette libération.

Les contribuables de la redevance audiovisuelle étaient les otages tristes du jour

Depuis combien de jours et pour combien encore ?

Sans aucune notion de la durée à venir de leur captivité.

Sauvons le CAPES, concours national de certification des enseignants du secondaire


Le CAPES est-il un concours national en voie de disparition ?


Document périmé ?



Coup de tonnerre dans l'Education nationale

Un rapport parlementaire propose une véritable révolution dans la sélection des maîtres. Parmi les vingt propositions phares, celle qui supprimerait carrément le concours de recrutement des enseignants, le fameux CAPES (certificat d’ aptitude au professorat de l’enseignement du second degré -
lien officiel) a fait l'effet d'une bombe.
Considérant que les professeurs sont désormais recrutés - sur examen - au niveau master (Bac +5), il n'apparaît plus nécessaire de passer un concours d'aptitude à l'enseignement.

Népotisme et cooptation

Le master d'enseignement - obtenu localement, sans garantie aucune d'un niveau satisfaisant, ni d'anonymat et donc d'équité - suffirait pour postuler directement auprès des chefs d'établissement ou des autorités académiques, avec tous les risques ajoutés de favoritisme politique ou syndical.
Sur des critères personnels et aléatoires, les petits chefs choisiraient directement les futurs professeurs, à leur convenance, sur dossier et entretien.
Or, seuls des concours nationaux fondent la sélection des candidats sur leurs connaissances disciplinaires, évaluées par des spécialistes universitaires et des enseignants des disciplines concernées. La formation proprement pédagogique doit intervenir en aval, dans une année de stage pratique en alternance et en situation, dont on ne saurait faire l’économie.

La proposition qui envisagerait une évaluation de l'aptitude psychologique des postulants constituerait en revanche une avancée.

Pouvoirs renforcés des Conseils d'Etablissement
Les représentants des collectivités locales de rattachement, des personnalités qualifiées, les parents d'élèves et les élèves auront-ils voie au chapître dans le recrutement -et le renvoi- des enseignants ?
Des enseignants à la merci des pressions locales en tous genres vont-ils gagner en autonomie et autorité ?
Le PS, qui détient actuellement une majorité de départements et de régions, et la FSU n'ont encore pas protesté !

Choisis localement, les professeurs garderaient pourtant le statut de fonctionnaire... National ou territorial ? Il faut donc fermement écarter le spectre d'un concours de recrutement établissant des listes d'aptitude, donc ne garantissant pas le recrutement et la titularisation en tant que fonctionnaires des candidats reçus au concours.


mercredi 29 juin 2011

Composition du nouveau gouvernement, suite à la nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI


Nouvelle distribution des responsabilités gouvernementales
François Baroin prend la succession de Christine Lagarde au ministère de l'Economie à Bercy.
Le périmètre du ministère d'Eric Besson pourrait être élargi pour contre-balancer la montée de Baroin à Bercy et donc apaiser la déception de Bruno Le Maire.

Valérie Pécresse remplace François Baroin au ministère du Budget et au porte-parolat,

François Sauvadet (Nouveau Centre) remplace Georges Tron à la Fonction publique avec le rang de ministre.

L'autre centriste, Jean Leonetti (Parti radical valoisien ), est nommé ministre des Affaires européennes à la place de Laurent Wauquiez.

Thierry Mariani qui est secrétaire d'Etat des Transports et du Logement est promu au ministère des Transports et du Logement.

Marc Laffineur, centriste proche de Borloo et ex-député du Maine-et-Loire, est nommé secrétaire d'Etat auprès des Anciens combattants, auprès du ministre de la Défense

David Douillet entre au gouvernement, au poste de secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Français de l’étranger.

Laurent Wauquiez passe des Affaires européennes à l'Enseignement supérieur, où il remplace Valérie Pécresse.

Bruno Le Maire «ulcéré» voit lui échapper le Budget et conserve le ministère de l'Agriculture.
Selon France Info, il n'a pas menacé de démissionner et s'est retiré de la course à la succession de Christine Lagarde: "Il a refusé le Budget hier soir et dit qu'il préférait rester à l'Agriculture".

Marc-Philippe Daubresse a refusé le poste de ministre chargé des Comptes et de la Fonction publique auprès du ministre du Budget, selon les informations de Public Sénat. Il attend une autre proposition de Nicolas Sarkozy, qui souhaite amener des centristes à se positionner par rapport à Jean-Louis Borloo.

Le journal Le Monde grince

Bien que Christine Lagarde, venue de la société civile, ait été poussée et soutenue pendant quatre années -un record sur 30 ans- par Nicolas Sarkozy, le journal d'opposition estime que la « faille majeure » de ce remaniement, c'est de réduire les femmes « à la portion congrue », rien que cela, et d'anéantir «l'effet positif de la nomination de Christine Lagarde au FMI » !
En dépit de la promotion de Valérie Pécresse.
N'est-elle pas en effet, après Florence Parly en 2002, la première femme à accéder à cette haute responsabilité ?

En dépit encore de la nomination de Claude Greff (ci-contre, UMP) au poste de secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, chargée de la Famille.
C'est donc injuste: un manque de respect total pour un ministre qui participe pour la première fois à un gouvernement de la Ve République, une députée d'Indre et Loire et donc une femme.
N'est-ce pas en outre marquer un profond mépris pour la famille ?
Le Monde est vraiment d'une parfaite mauvaise foi socialiste...

Christine Lagarde, ministre de Nicolas Sarkozy, accède à la présidence du FMI

Dénigrée par la gauche française, elle obtient la reconnaissance internationale

Christine Lagarde, ovationnée à l'Assemblée Nationale
Assemblée nationale, mercredi. La ministre des Finances, Christine Lagarde, a été applaudie par l'ensemble des députés lors de la séance des questions au gouvernement

La nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international succède à DSK et accède au rang de chef d'Etat.

La nomination mardi soir de Christine Lagarde à la tête du Fonds monétaire international (FMI) a ouvert la voie à un remaniement ministériel imminent en France, le troisième en sept mois - sans compter la démission du secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, poursuivi pour abus sexuels présumés.

La ministre de l'Economie succèdera à un autre Français, le socialiste et candidat potentiel à la primaire du PS, Dominique Strauss-Kahn, qui a dû démissionner après sa mise en cause dans une affaire d'agression sexuelle présumée aux Etats-Unis.
La ministre du gouvernement Fillon doit impérativement démissionner de son poste de ministre avant de signer son contrat avec le FMI.

«Avec beaucoup d'énergie et d'enthousiasme, je vais essayer de faire ce qu'on peut faire de mieux dans des circonstances très difficiles», a déclaré Christine Lagarde à l'issue de son dernier Conseil des ministres.
A l'Assemblée Nationale, elle a exprimé son «respect» et sa «gratitude» aux députés, à l'occasion de la séance de Questions au gouvernement.
«Je poursuivrai cette voie, attentive aux plus faibles, comme mon prédécesseur dans le cadre des réformes» qu'il a mené. Elle a exprimé «la fierté des Français» et «la fierté des femmes», à travers sa nomination. Tous les députés de droite étaient debout pour l'applaudir.

Quant à l'opposition, fair play, elle tire la gueule !

Nos journalistes, otages en Afghanistan, ont été libérés

Hervé Ghesquière et Frank Taponier sont libres

François Fillon a confirmé cette libération devant les députés.

Les deux journalistes français, otages en Afghanistan depuis dix huit mois, ont été libérés.

Le Chef de l'Etat a téléphoné aux familles des ex-otages pour leur donner la bonne nouvelle.

Ils pourraient être de retour sur le sol français dès ce mercredi. Ils devraient atterrir en fin de journée à l'aérodrome de Villacoublay (Yvelines). La nouvelle de leur libération a été confirmée par un membre de la famille d'Hervé Ghesquière, puis par le Quai d'Orsay.

Ils avaient été capturés, avec leurs trois accompagnateurs, dont deux guides afghans, le 30 décembre 2009, alors qu'ils enquêtaient pour le magazine de France 3, "Pièces à conviction".
Les deux reporters s'étaient rendus en zone talibane, malgré l'interdiction de l'armée, mais avec le feu vert de leur hiérarchie.

Le 22/02/2011, Libération proposa un entretien avec Florence Aubenas:
Brindamour. Est-ce qu'il faut verser une rançon? Si oui, de combien?
Florence Aubenas. Oui, il faut toujours verser une rançon pour libérer des otages, c'est même le principe! Ce qui varie c'est la composante de cette rançon: politique (libération de prisonniers, par exemple). Ou financière, voire les deux. Il est très difficile de savoir ce qui est «payé»: dans mon cas, par exemple, je ne l'ai jamais su (mais je ne désespère pas).

Florence. Aujourd’hui, a-t-on une preuve, est-on sûr que nos deux amis sont toujours en vie?
Oui, c'est même aujourd'hui la seule chose dont nous pouvons être absolument sûrs: ils sont vivants. Cela va vous sembler un peu sinistre, mais toutes les négociations sont, bien entendu, menées à la condition que des preuves soient fournies à chaque fois.

Pourquoi. 428 jours, c'est beaucoup, qu'est-ce qui coince?
Olfy. 428 jours, c'est énorme.. comment expliquez-vous cette longévité?
Didine. Et que sait-on des négociations en cours ?
Il est toujours difficile d'avoir des informations sur des négociations en cours, celles-ci doivent par définition rester secrètes. Les autorités mettent d'ailleurs beaucoup d'énergie pour empêcher la presse d'en savoir quelque chose. Plus généralement, le délai assez long pourrait s'expliquer par le fait qu'il a fallu beaucoup de temps à nos politiques pour s'asseoir à la table des négociations.

Nicole. Le silence autour de ces otages est inquiétant. Je me souviens du bruit qui a été fait quand vous étiez otage en Irak. Est-ce que la politique de la France est, selon vous, la raison pour laquelle cette affaire traîne?
Votre pseudo. En quoi ces deux personnes mériteraient une couverture médiatique corporatiste différente de celle accordée aux autres otages actuellement détenus dans le Sahel et en Somalie ? Ne pensez-vous pas que votre action aboutit à faire monter les enchères et est radicalement contreproductive ?
Il est frappant de voir que, dans cette affaire, on nous reproche à la fois de ne pas faire assez de bruit ou, à l'inverse, d'en faire trop. Le problème est délicat. La réponse est complexe. Certains familles, comme celles des otages au Niger, préfèrent ne pas médiatiser le sort des leurs. C'est leur choix et, quoi qu'on pense de cette stratégie, les médias la respectent toujours. Cela a aussi été le cas d'Hervé et Stéphane pendant les trois premiers mois de leur détention, ce qui explique le peu d'informations données à ce moment-là. Leurs familles ont ensuite changé d'avis et estimer qu'il valait mieux porter leur dossier sur la place publique.
Personnellement, et peut être parce que l'information est mon métier, je pense que la médiatisation est préférable: elle leur sert de bouclier. En terme de comparaison, les Américains ne médiatisent aucune de leur prise d'otage. On a pu constater que, malheureusement, les issues sont bien plus tragiques pour ceux qui ont été enlevés.

Nicole. Hé Libé! Ma question n'est pas de contester le bruit fait autour des otages... vous me mettez dans le même sac que ceux qui disent cela en coupant ma question... La politique trop «virile» de la France en matière d'otages (Somalie, Niger) est-elle en cause? Merci de rectifier, je suis furax!
Désolée, je n'ai pas vu que la question avait été coupée. Pour aller vite, il existe deux manières de libérer des otages: l'intervention ou la négociation. La plus sûre est bien sûr la seconde. Jusqu'à présent, la France avait la réputation (enviée ailleurs dans le monde) de «sortir» ses otages en négociant. Personnellement, je trouve que c'est la voie la plus digne: répondre à la violence par la violence me semble toujours mener à une impasse. En revanche, discuter (même avec des terroristes) me paraît l'essence même de la démocratie et des valeurs qui y sont attachées.
Aujourd'hui, des questions se posent sur un changement de stratégie des autorités françaises: va-t-on, désormais, utiliser la méthode américaine, c'est-à-dire avec des interventions armées? Nous avons posé la question officiellement. Nous attendons la réponse.

Troisquatorzeimmo. On dit qu'ils ont été enlevés après avoir fait leur reportage et qu'ils ont voulu aller visiter une région qu'on leur avait fortement déconseillé, accompagnés de guides non autorisés?
D'après ce que nous en savons, Hervé et Stéphane ont commencé à faire leur reportage en immersion auprès de l'armée française dans un avant-poste de montagne. Ils n'ont pas voulu se contenter des informations officielles et ont choisi ensuite de partir de leur côté, dans cette même région, pour avoir le point de vue des habitants. C'est à ce moment-là qu'ils auraient été enlevés. Quant à leurs guides, nous connaissons leurs familles, rien de particuliers à signaler. En tout état de cause, ils nous donneront leur version en arrivant. On les attend!

HERPE. Peut-on vraiment croire que le gouvernement met tout en œuvre aujourd'hui pour libérer les deux otages, alors que Sarkozy les a montrés du doigt et en a fait des tonnes lorsqu'ils ont été capturés?
Ed. Plusieurs fois, les autorités politiques ont déclaré que l'on avait été près d'une libération. Cette formulation est parfois usitée dans le cadre de prises d'otages. Comment interpréter cette formulation?
Otonas. Pourquoi entend-on notre Président s'agiter sur tous les sujets sauf celui-là (pas un mot lors de sa récente allocution télé par exemple) l'Etat s'occupe-t-il réellement de ce dossier? Que fait-il? Pourquoi si longtemps? Quelles mesures particulières sur le terrain? qui négocie?
C'est vrai: au début, Nicolas Sarkozy, mais aussi Claude Guéant et un général, ne se sont pas privé de salir Hervé et Stéphane en les traitant d'imprudents. C'est lamentable à beaucoup de points de vue. D'abord, parce qu'il ont fait leur métier de journaliste de terrain, qui est difficile et compliqué: on ne peut pas à la fois dire qu'on se déploie en Afghanistan pour défendre les droits de l'homme et demander à la presse de ne pas exercer celui d'informer.

Il y a aussi une autre raison. Quand vous êtes otage, vos ravisseurs jouent en permanance avec votre moral et font tout pour vous fragiliser. Si ceux-ci ont eu connaissances des déclarations de Sarkozy, ils ont certainement dû les utiliser contre Hervé et Stéphane, sur le mode: «Regardez, votre gouvernement vous laisse tomber, vous ne sortirez jamais d'ici». Pour moi, le devoir de représentants politiques est plutôt d'aider leur concitoyens dans le danger plutôt que les enfoncer.

En effet, les autorités ont annoncé plusieurs fois leur libération. Ils ont même donné des dates: ce sera avant l'été, puis avant l'hiver, puis avant Noël. On est au mois de mars, ils ne sont toujours pas là. Cette manière de faire semble d'autant plus hallucinante, que les libérations d'otages sont des moments extrêmement délicat. Je me souviens de la mienne: cela a duré toute une journée et les ravisseurs changeaient sans cesse d'avis. On la libère? Oui? Non? Je redescendais menottée dans la cave, puis on revenait me chercher, etc... Ces annonces perpétuelles sont surtout terribles pour les familles, on joue avec leur espoir pour des raisons de communication politique.

Léa. Vous qui avez été dans leur situation, les otages sont-ils au courant du battage médiatique autour de leur cas et/ou de l'existence et de l'avancée des négociations?
Je n'ai personnellement pas été au courant de ce qui se passait. Je ne vous cache pas que je le regrette: savoir qu'on pense à vous, qu'on ne vous oublie pas, c'est de la lumière dans un endroit où il n'y en a pas. Jean-Paul Kaufmann, qui a été otage au Liban, raconte qu'il a entendu sa femme à la radio un jour. Cela a illuminé le reste de sa détention. Donc, on espère, oui, qu'il en reçoive des bribes, mais on n'en est pas sûr.

Crevette. Pensez-vous que l'arrivée de Guéant et Juppé aux affaires étrangères soit une bonne nouvelle pour leur libération?
BURNS. Avez vous confiance en Alain Juppé pour régler cette affaire?
Bonjour Madame Crevette (quel beau pseudo!), je crois qu'il est encore trop tôt pour se réjouir vraiment. M'autorisez-vous à un soupçon de polémique? Je ne pense pas que cela puisse être pire.

Nico. Au fond, ne s'agit-il pas, pour nous «l'opinion publique», de maintenir la pression sur notre gouvernement plus que sur les ravisseurs ?
C'est vrai: en matière de prise d'otage, les maîtres du temps restent toujours les ravisseurs. Sur eux, nous (c'est-à-dire l'opinion publique, comme vous dites) n'avons que peu de moyens de pression. En revanche, oui, il faut demander de toutes les manières possibles à nos représentants de s'asseoir à la table des négociations et faire vite. Dans la pluspart des dossiers, on a d'ailleurs constaté que certains contextes politiques sont plus porteurs que d'autres. Pour un Président, libérer des otages est toujours très valorisant: souvenez-vous, par exemple, de Cécilia Sarkozy ramenant les infirmières bulgares.

Peusodenime. Vous dites «on les attend»... cet optimisme est-il raisonné ?
Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de désespérer! Pour être plus rationnelle, on peut imaginer que s'ils ont été gardés pendant si longtemps, c'est parce que les ravisseurs veulent eux-aussi que les négociations aboutissent.

Nicole. Peut-on faire quelque chose, nous, pékins moyens ? Et quoi ?
Otonas. Ne faudrait-il pas faire le pied de grue devant le quai d'Orsay, banderolles 24/24, étendre les témoignages de soutien aux autres chaînes que celles du groupe france télévisions, marches de solidarité ... ? les Français ne semblent pas très très concernés, le pouvoir politique encore moins.
Toutes les idées sont les bienvenues! L'essentiel est de ne pas relâcher la pression, harceler les autorités, ne jamais laisser tomber. Pour les 500 jours, on est train de se demander que faire pour remettre Hervé et Stéphane au coeur des préoccupations politiques (n'hésitez pas à nous contacter sur le site du Comité de soutien si vous avez des lumières). Je pense qu'il n'y a pas de petits gestes et que tout acte de solidarité est important. Mais encore une fois, on ne parle d'Hervé et Stéphane, en oubliant les autres. Il n'y a pas de bons et de mauvais otages. Au contraire. Leurs deux noms sont mis en avant, parce que les proches le veulent bien et qu'à travers eux, c'est une manière de parler de tous les autres. Chers amis, il ne me reste qu'à vous dire au revoir. J'ai été ravie de passer ce moment avec vous. Vivement le prochain.

Le gouvernement a réussi l'impossible

Nicolas Sarkozy, depuis le début de son quinquenat, avait fait de la libération des otages, une sorte de priorité.
Dans un climat de circonspection, voire de doute, les négociations mises en place entre le Quai d'Orsay et l'Afghanistan pour tenter de trouver une issue favorable à cette détention n'ont jamais faibli: l'Elysée vient d'annoncer à leurs familles leur libération.

Le pouvoir sera-t-il salué pour sa détermination et son efficacité ?

Rien n'est moins sûr !
Interrogée, ni sur LCI, ni sur France 3, la journaliste Florence Aubenas n'a pas eu un mot pour l'action du gouvernement.

Couac: pour la CNIL, la primaire écolo est illégale

L'élu(e) de la primaire Europe Ecologie-les Verts sera-t-il/elle illégitime ?

Le sénateur Alex Türk estime que le parti écologiste n'a pas respecté la procédure
Il a omis de déposer un dossier auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés.

Alors que l'UMP dénonce les dangers de fichage des participants la primaire socialiste
, Alex Türk, le président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), estime ce lundi que la primaire d'Europe Ecologie Les Verts n'est pas «conforme à la loi». Le sénateur ex-RPR du Nord juge que le parti écologiste n'a pas respecté la «procédure de déclaration» auprès de la commission qu'il préside.

«Je leur ai téléphoné, je leur ai écrit et je leur ai dit : ‘Attention, si vous souhaitez mettre en place une primaire comme le fait le PS, vous devez faire comme eux, vous devez faire une procédure de déclaration et déposer un dossier auprès de nous dans lequel vous allez décrire votre opération'», explique-t-il. Il ajoute que la direction d'EELV doit «régler ce problème au plus vite», le processus de désignation du candidat écologiste pour 2012 étant «nettement engagé». Le vote électronique pour le premier tour de la primaire se termine en effet ce jeudi et les derniers votes par courrier seront collectés ce vendredi, pour un résultat annoncé le 29 juin.

EELV se défend: «Une simple incompréhension»

La direction d'EELV explique à la CNIL de réglement de la CNIL
Europe Ecologie n'en démord pas

Le rassemblement hétéroclite et pagailleux assure de son côté n'avoir reçu ni appel, ni courrier de la part de la Cnil et estime que le scrutin est tout à fait légal. «Il n'y a pas de polémique mais une simple incompréhension», plaide Alexis Braud, irresponsable de l'organisation de la primaire.
«L'obligation de déclarer le scrutin à la Cnil existe s'il y a un nouveau fichier d'électeurs potentiels créé lors du vote, comme c'est le cas au PS, accuse-t-il.
De notre côté, nous n'avons pas créé de liste spécifique
».
A la différence du Parti socialiste, qui va devoir compiler les listes électorales récupérées auprès des préfectures pour permettre une élection ouverte à tous, les écologistes travaillent à partir d'un fichier déjà constitué : seuls les 15.000 adhérents et les 18.000 «coopérateurs» - sympathisants non adhérents - qui ont rejoint le parti avant le 10 juin sont autorisés à se prononcer. Une liste qui a déjà été déposée à la Cnil, précise EELV.

Pour Isabelle Falque-Pierrotin, vice-présidente de la Cnil, ce fichier de 33.000 personnes aurait pu bénéficier « d'une exonération de déclaration pour la gestion des membres, mais là il s'agit d'une nouvelle finalité, c'est-à-dire de désigner un candidat pour la présidentielle».

Le recours au vote électronique constitue, selon elle, un autre motif propre à justifier l'obligation de déclaration. La Commission précise que le parti écologiste risque une procédure de sanction de la CNIL, qui démarre par une mise en demeure et peut aller jusqu'à des amendes de 150.000 euros.

Pour détourner l'attention, Europe Ecologie polémique

Le bazar écolo reconnaît un ...«défaut de communication» (sic)
et a répété ses arguments dans un courrier à Axel Türk, mais a toutefois rempli ce lundi une déclaration en ligne sur le site de la Commission.

La meilleurs défense étant l'attaque, Cécile Duflot, l'accorte tenancière de l'auberge écolo, a fait dénoncer la «communication très brutale» du président de la CNIL et met ses soucis sur le compte d'un «climat très particulier», plutôt que sur son incurie.

La bonne camarade en profite pour détourner l'attention sur la primaire socialiste et ses dangers pour les militants du PS.
Le programme commun -nouvelle éditin- n'est pas encore sous presse...

mardi 28 juin 2011

Pédophilie: un secret d'Etat autocensuré par la presse


Ministre pédophile : Yves Bertrand, patron des RG, et l’Express, l’avaient révélé, avant Luc Ferry !

En bref: "Jack et la calomnie"

Dans un article intitulé "Secrets et ragots" daté du 22/09/2005 lexpress.fr n'éludait pas:

" A part Dominique Baudis, aucun homme politique n'a tant subi de calomnies sur ses mœurs que Jack Lang.
En janvier 1995, dans la rivalité au PS pour la présidentielle, des jospinistes font courir la rumeur. «Je me souviens d'une réunion place des Vosges où il était effondré, témoigne un proche. Il a dit: "Là, je n'en peux plus. De telles ignominies!"» «On m'a traité alors de pédophile, raconte Lang, parfaitement lucide sur ces ragots. C'était immonde. J'ai trouvé les deux personnages qui racontaient cela. Le premier a fait amende honorable. Le second, je ne lui parle plus.» «Je sais qu'il pense cela, répond ce dernier, qui fut ensuite conseiller de Jospin à Matignon. Il se trompe, je n'ai jamais rien dit.»

En 1996, un «blanc» - document non signé - des Renseignements généraux fait allusion à une vraie affaire de pédophilie survenue en 1988 dans le sud-est de la France et évoque, avec force détails scabreux, le couple Lang, citant des écoutes téléphoniques que personne n'a jamais entendues et qui ont été, selon la note… détruites depuis. La hiérarchie policière n'accorde aucune crédibilité à l'assertion. Enfin, à l'approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de mœurs, suivie d'une exfiltration discrète organisée par l'Elysée. Pas la moindre preuve, mais les missiles anti-Jospin se préparent, que le 21 avril rendra caducs. «Le plaisir est important dans sa vie privée, conclut un proche, mais il est trop soucieux de la liberté d'autrui pour se livrer à quoi que ce soit d'illégal en la matière.» La capacité de Jack Lang à endurer ces rumeurs et à en parler lui-même, comme il l'a fait avec L'Express, témoigne en tout cas de sa détermination à aller au bout de l'aventure présidentielle.

Post-scriptum
Personne n'a écrit sa biographie; lui-même a cherché, vainement, un scribe de confiance à qui confier ses archives. Jack Lang a enregistré quelques heures de dialogues sur sa vie, mais, d'après un témoin, «ne se livre pas encore assez ».
"

Reprise, les 27 novembre 2008 et 9 septembre 2009

agoravox.fr ne laisse rien oublier

" Heureusement que les preuves sont encore disponibles : les voilà ! Sinon Luc Ferry serait encore seul face au lynchage que lui réservent la gauche et la droite depuis qu’il a parlé de cette affaire d’un ancien ministre français pédophile qui aurait été pris à Marrakech en flagrant délit puis exfiltré en douce. Depuis, tout le monde lui tombe dessus d’abord la droite car le premier ministre de l’époque qui aurait donné l’info à Luc Ferry serait Raffarin, et l’ancien ministre, un homme de gauche ; bilan l’UMPS lui tombe dessus ! avec tous leurs relais dans les media. Ainsi on a pu voir, le Ferry poursuivi par la presse comme un criminel qui aurait jeté un pavé dans la mare alors que tout le monde savait !

La preuve ! En deux clics, je tombe sur cette interview d'Yves Bertrand grand patron des RG qui dit clairement lors de cette émission sur RMC « Les Grandes Gueules », que deux magistrats lui ont parlé de l’affaire, datant des années 80, d’un ministre de la république pédophile mais qu’ils n’étaient pas saisis de l’affaire. Mr Bertrand dit qu’il a informé ses « supérieurs » mais que rien n’a été fait. Les journalistes ébahis disent en clair que l’affaire a été tout simplement étouffée ! Mr Bertrand ne disant mot consent !

VOIR et ENTENDRE Yves Bertrand:

« Yves Bertrand fut l’un des hommes les plus puissants de France. Directeur Central des Renseignements Généraux de 1992 à 2004, il exerça ses fonctions sous l’autorité d’une dizaine de ministres. Cette longévité exceptionnelle à un poste aussi sensible fut longtemps considérée comme suspecte par ses détracteurs. En effet, la Direction des RG – véritable police politique au service du pouvoir en place – représente un poste hautement stratégique voué par définition à évoluer au rythme de l’alternance politique. Homme de l’ombre par excellence, et malgré sa réputation sulfureuse, Yves Bertrand sut très habilement gagner la confiance de François Mitterrand puis de Jacques Chirac… »

C’est pas fini ! Pendant qu’on poursuit Luc Ferry qui, lui, n’a donné aucun nom, on oublie que l’Express dès le 22-09-2005 disait quasiment la même chose en citant le nom de Jack Lang en toutes lettres au sujet de ces rumeurs !

« …à l'approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de mœurs, suivie d'une exfiltration discrète organisée par l'Elysée… »

Que penser de cette phrase reprise à l’époque partout :

« Jack Lang qui déclarait le 31 janvier 1991 : " la sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXI siècle d’en aborder les rivages…"

Toujours dans l’Express de l’époque, qui pourtant publiait un papier pro-Jack, on peut lire aussi ceci :

« En 1996, un « blanc » - document non signé - des Renseignements généraux fait allusion à une vraie affaire de pédophilie survenue en 1988 dans le sud-est de la France et évoque, avec force détails scabreux, le couple Lang, citant des écoutes téléphoniques que personne n'a jamais entendues et qui ont été, selon la note… détruites depuis. »

Comment avec tout ceci, l’UMPS peuvent-ils jouer aux innocents et traiter Luc Ferry comme un inconscient qui vit des rumeurs et les propage alors que le patron des RG ne dit pas le contraire ! et que tout-Paris sait qu’il existerait bien un ancien ministre pédophile ! Reste une question : Est-ce de Jack Lang qu’il s’agit ?

Luc Ferry ferait-il face à la confrérie des salauds de l’omerta parisienne
?"
Lien Agoravox


Education : les sectaires gauchistes s'en prennent à un sondage sur le recrutement des enseignants


Rue 89 n'aime pas la Fondation pour l'école: c'est plutôt une bonne chose !


Les enseignants nostalgiques
d'(extrême) gauche
rejettent tout
ce qu'ils n'auto-gèrent plus



La Fondation pour l’école
propose une œuvre éducatrice depuis 2004 au travers d’écoles indépendantes, sous la présidence d'Anne Coffinier, marquée par sa réussite à la première édition du concours national de la langue et de la culture françaises destiné aux élèves de CM2 et de 4è.
Anne Coffinier a collectionné les diplômes pour ensuite intégrer le réseau très fermé des diplomates français. Mère de trois enfants, elle s’engagea parallèlement dans le monde complexe de l’éducation. Son constat est sans appel : la France est en retard par rapport à ses voisins du monde occidental. Alors que beaucoup de pays laissent une grande autonomie et une liberté d’enseignement, notre système éducatif reste engoncé dans des schémas idéologiques. Les attaques dont la Fondation fait l'objet en est la démonstration.

Le site Rue89 a ainsi publié la prose d'un contributeur, Bernard Girard, professeur d’histoire-géo en collège, qualifié d'enseignant blogueur (canalblog), mais qui, dès le 3 juin dernier, est visiblement libre de son temps.
Pour tout dire, ou presque, ce pacifiste, dont en son temps, les théories nous auraient valu l'envahissement de la France par contournement de l'infranchissable ligne Maginot, a commis en 2008 un déjà article titré "11 Novembre : l'Ecole devrait honorer la paix, pas la guerre" (
lien Rue 89), encore un autre "Les internats d'excellence, un coûteux gadget présidentiel" et aussi un article pour la LDH, également repris par Rue89, site Web d'information et de débat participatif orienté à gauche créé par d'anciens journalistes de Libération, au temps de Laurent Mouchard-Joffrin, un proche de Jean-Marie Le Pen (lien PaSiDupes): "Outrage au drapeau : un décret liberticide" (23 juillet 2010). Dans ce dernier, selon lui, le décret mettrait "en lumière le côté irrationnel et la profonde intolérance de tout ce qui tourne autour des symboles nationaux". C'est dire que l'auteur est doté d'un pedigree chargé.

La dernière livraison de ce "tolérant" est une charrette et s'intitule:
Du Figaro à la Fondation pour l'école, il n'y a qu'un pas

Pas une journée sans son sondage. Celui du jour, à l'initiative de la Fondation pour l'école, porte sur la liberté d'enseignement ou, plus précisément, sur le recrutement des enseignants par le chef d'établissement. Ce qui n'est pas tout à fait la même chose, sauf pour Le Figaro qui reprend allègrement les résultats de ce sondage biaisé.

Comme dans bien d'autres sondages, les questions valent surtout par ce à quoi les sondés ne font guère attention, pas davantage d'ailleurs que les médias qui les répercutent. Ainsi, dans son édition du 2 juin, Le Figaro, pourfendeur obstiné de l'Education nationale, ne se sent plus de joie :

« Les parents d'élèves sont favorables à 87% à ce que les directeurs d'établissement aient des pouvoirs renforcés et 81% pensent qu'ils doivent pouvoir recruter leurs équipes de professeurs. »
[Au grand damn de la FSU et du blogueur militant, les parents de la FCPE, fédération dominante de parents de gauche, ont bien dû apporter une contribution large et efficace à cette enquête !...]

Sauf que la question posée est :
« Le directeur d'établissement scolaire doit-il avoir la possibilité de recruter son équipe de professeurs par rapport à un projet éducatif bien défini pour disposer d'une équipe professionnelle soudée autour d'objectifs partagés par tous ? »

Donc très différent de ce qu'en dit Le Figaro. Et le pourcentage de « Oui, tout à fait » ne monte guère qu'à 31%, mollement soutenu par un « Oui, plutôt » à 50%.

Questions biaisées

A quoi, au juste, répondent les sondés lorsque les questions sont aussi lourdement biaisées ?
[Selon le cas, les sondés qui sont souvent des parents d'élèves, sont des ânes] Avec la question sur le financement de la scolarité, on est en pleine manipulation [de l'avis de ce gauchiste]:
« Souhaitez-vous que l'Etat mette en place un système pour permettre à chaque famille de financer la scolarité de ses enfants quel que soit l'établissement choisi (le système pourrait être un bon scolaire, un ticket scolaire, un chèque scolaire ou un crédit d'impôt) ? »
Parmi les 74% de sondés plutôt favorables, qui vraiment est en mesure de faire la distinction entre un « bon », un « ticket », un « chèque » ?
[Les parents qui ne sont pas d'extrême gauche sont des nuls]

Qui a pris conscience que le crédit d'impôt ne concerne en rien la moitié des foyers fiscaux qui ne payent pas l'impôt sur le revenu ? Qui sait vraiment que l'instauration du chèque scolaire, défendu par un seul parti politique, le Front national, équivaudrait à supprimer le service public d'éducation qui, malgré toutes ses imperfections, vaut sans doute mieux que la prétendue liberté défendue par la Fondation pour l'Ecole qui revient à donner le libre choix des élèves à l'établissement ? Et non le contraire, comme le pensent les naïfs.
[Ce totalitaire est-il favorable à la suppression des sondages, puisqu'ils sont biaisés et s'adressent à des inconscients ? Mais est-il, en revanche, partisan du referendum ? Peut-être que donner la parole au peuple n'est-il pas démocratique, selon ce monsieur je-sais-tout, par ailleurs hostile à tout élitisme ? ]

Il est une question que, curieusement, la Fondation n'a pas posé[e] aux sondés
[ce professeur d'histoire en collège n'est visiblement pas bivalent ou ignore l'orthographe, science des ânes], une question pourtant toute simple : « Souhaitez-vous que le chef d'établissement ait le pouvoir de refuser d'inscrire votre enfant ? », corollaire de la liberté d'enseignement. On doute que 80% répondent par l'affirmative. [Sauf que les inscriptions relèvent des tâches administratives du chef d'établissement, non concernées par le décret, et non pas de la 'liberté d'enseignement': ce monsieur procèderait-il par amalgames fallacieux ?]

La Fondation pour l'école utilise les méthodes de lobbies

[Des méthodes qu'à l'évidence la FSU et la FCPE réunis ne pratiqueraient pas, en réseaux...]
Depuis quelques années, la suppression de la carte scolaire, inspirée par ce type d'idéologie, n'a pas tardé à donner des résultats : une ségrégation accrue entre les milieux aisés qui ont pu en bénéficier -en très petit nombre d'ailleurs, l'offre scolaire n'étant pas extensible à l'infini- et le plus grand nombre, les plus modestes, dont la progéniture n'intéresse manifestement pas les établissements huppés où l'on aime à se retrouver entre soi, entre enfants bien nés. [Le conservatisme de ce militant aurait-il donc peur d'une émulation entre enseignants qui ébranlerait son petit train-train sclérosant ? Tout éducateur vigilant et généreux soit-il, le bien de ses élèves lui importerait-il si peu qu'il refuse aussi d'être stimulé par la concurrence entre établissements ? Nie-t-il donc que les enfants peuvent gagner à cette confrontation pédagogique ?]

Un sondage, pour faire sens, mérite d'être lu à travers les desseins du commanditaire qui pose les questions. [Ne voilà-t-il pas une découverte circonstancielle dont nous avons tout à parier qu'elle n'indispose ce démocrate critique qu'en fonction des questions posées - et surtout des résulats obtenus !] Dans son combat pour la liberté d'enseignement, la Fondation pour l'école utilise des méthodes de lobbying éprouvées : la parution du sondage vient à point nommé soutenir un colloque qu'elle organise au Sénat, le 2 juin, sur le thème de l'« innovation », colloque animé par Natacha Polony, chroniqueuse au Figaro, égérie de l'école en blouse grise.

Pour cette mouvance traditionaliste
[qui, en bonne démocratie, vaut bien la mouvance gauchiste], peu nombreuse mais très présente dans les médias [les majorités indisposeraient-elles les républicains vertueux ?], l'utilisation du vocabulaire « innovation » et « liberté » relève de l'abus de langage et de l'escroquerie intellectuelle. [[un sentiment qui mériterait un début de justification objective, de la part d'un réactionnaire à toute innovation approuvée par 87% de sondés: un score certes stalinien !...]

« Devenez partenaire de la Fondation et réduisez votre ISF »

[On imagine très mal que ce professeur puisse dispenser un enseignement neutre et respectueux des jeunes esprits maléables qui lui sont confiés ]
Anne Coffinier, présidente à l'origine de la Fondation, ne dédaigne d'ailleurs pas [de] porter la bonne parole partout où elle a de bonnes chances d'être entendue
[devrait-elle se priver d'une liberté d'expression que lui contestent de pseudo-démocrates de gauche ?] : ainsi, le 16 octobre 2007, le centre Saint-Paul du très intégriste Institut du Bon-Pasteur, lui donnait-il l'occasion, entre une conférence sur « Le sort des enfants morts sans baptême » ou sur « Les chrétiens en terre d'islam, actualité d'une persécution », de défendre ses vues dans une communication modestement intitulée « Sauver l'école, c'est possible ». [Faudrait-il réduire les chrétiens au silence ? Pour la donner à d'autres, selon ce laïc d'un genre très spécial et fort peu orthodoxe ? Cet extrémiste a-t-il des martyrs préférés ? ]

Mais pour qui roule donc la Fondation pour l'école ? Un début de réponse se trouve sur la page d'accueil de son site Internet avec cette invitation adressée au visiteur : « Devenez partenaire de la Fondation pour l'école et réduisez votre ISF de 75% ».
[Ce respectable éducateur enseigne l'instruction civique à de 'jeunes' adolescents de collège, mais leur dit-il qu'une adhésion à la LDH ouvre les mêmes droits ? Alors, ils ont une chance inouïe, car les lecteurs de Rue 89 - qui publie - n'ont pas droit à tant de probité intellectuelle, donc de respect... Nous n'avons pas hâte que ce genre de militant assure l'avènement d'une république du même nom ! ]

A propos des outrages aux emblèmes nationaux, le tolérant passeur de savoir -agréé par l'Education Nationale- écrivait: " Quand un décret, dicté par des préoccupations aussi peu légitimes, atteint une telle brutalité, une telle extravagance, il perd toute légitimité. Heureusement : les poubelles de l’histoire sont pleines de lois de ce genre…"

Aubry candidate prévient déjà: «tout ne pourra pas être possible tout de suite»


Changement de ton: Aubry prend désormais les réalités en compte



La France du "care",
de notre bien-être,
pour demain ?...



Martine Aubry a fait acte de candidature à la primaire PS.

La fille de Jacques Delors, qui avait refusé de représenter les socialistes en 1995, se lance dans la course à l’élection suprême.

Sans attendre le vote des militants
, la maire de Lille joue gagnante à la primaire:
« J’ai décidé de proposer ma candidature à l’élection présidentielle », a affirmé le premier secrétaire du PS depuis son fief de Lille.
Elle brûle les étapes:
« Je prends aujourd'hui devant vous l'engagement de la victoire en 2012 », a-t-elle lancé. Reste encore à être désignée lors de la primaire ouverte du PS, mais elle tient le vote des militants pour acquis: se déplaceront-ils pour elle ?

Tout ne sera pas rose !
L'amère de Lille découvre la prudence. Martine Aubry a certes pour ambition de « redresser la France » et « il n’y a pas de plus beau combat, de mission plus noble », déclare-t-elle. Mais elle assure déjà ses arrières: Si il y aura « des efforts à réaliser, ils seront justement repartis» a-t-elle prévenu, car « on ne peut pas (...) demander toujours plus à ceux qui ont peu ». Savoir où commence la rareté.

Aussi renfrognée que Merkel est gracieuse

Face à un François Hollande, qui sculpte en institut de beauté son image de candidat modéré et social-démocrate et grimpe dans les songages au rythme de sa perte de poids, Martine Aubry a affiché son visage rond maquillé de responsabilité pour la circonstance.
Celle qui traîne le boulet des 35 heures s'attribue la stature d'Angela Merkel. La candidate grave de la gauche panache de préoccupations sociales son discours de libéralisme économique équilibré. S’il y aura « des efforts à réaliser. Ils seront justement repartis », prévient la maire de Lille plus qu'elle ne promet. Polémique, elle fait référence au slogan de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy et met en garde, prenant désormais la crise économique et financière internationale en considération : « Tout ne pourra pas être possible tout de suite ». Elle insiste même avec la légèreté qui la caractérise: « Face aux défis du monde, une vision claire et un langage de vérité doivent permettre de rétablir la confiance ».

Martine Aubry parle beaucoup, mais n'incarne rien
Elle assène qu'il faut que les « mots se transforment en actes »
, mais, tandis qu'elle discourt, on attend de savoir comment elle infléchira le projet commun à tous les candidats socialisteS.
Le premier secrétaire du PS revêt les habits de la candidate à l’élection présidentielle, mais il n'est nul besoin des accusations de la droite en irresponsabilité économique de la gauche pour que les déclarations de la Ch'tite Aubry soient décrédibilisées au vu des exemples désastreux de gouvernance socialiste au Portugal ou en Espagne et en Grèce.

Aubry empreunte à sa rivale picto-charentaise l'idée de laboratoire régional

Opposant « l’identité de la France » à l’identité nationale, chère à Nicolas Sarkozy, la socialiste dénonce « la peur, le repli sur soi ».
« Je le dis ici dans ma ville de Lille, (…) où rien n’a jamais été donné, où tout à toujours été conquis », Lille « une terre d’hospitalité à ceux venus d’ailleurs ».

La socialiste pose sa candidature depuis la gare ...Saint-Sauveur !
A Royal le Poitou-Charentes, à Hollande la Corrèze, à Martine Aubry la gare.
Elle s'appuie un territoire exigu, « Lille que j’aime tant, qui m’a tant donné et tant appris », et un héritage familial, avec « les valeurs transmises par ma famille : la morale, le sens de la justice, le courage
». Sa Cynique Majesté Royal ne tient pas un autre discours. L'allocution de la maire de Lille se fait sur un ton grave, malgré quelques trémolos dans la voix et des yeux embués qui trahissent ses failles.

La langue de bois de ses propos
Dénonçant le « grand désordre économique et budgétaire » international, elle défend « la liberté (qui) rime avec l’égalité »: qui la contredira ! « Seule la fraternité peut permettre de retrouver l’apaisement et la sérénité ». L'amère Royal l'a déjà dit, avec le succès que l'on sait... Pour Martine Aubry « la laïcité est une valeur inestimable que nous devons protéger ». Lille est pourtant un contre-exemple flagrant, puisque les femmes musulmanes ont tous les droits, au détriment des autochtones lilloises.

Aubry veut croire au désir des Français de lâcher la proie pour l'ombre

La candidate parle déjà à la place des Français.
Son naturel totalitaire autoritaire reprend le dessus: non seulement sa communication est contrôlée, mais elle s'accapare aussi le droit des Français à la parole. Outre que Mme Brochen conclut son allocution d'un "Vive la France" quelque peu théatral et prématuré, son propre désir est d'autant plus surjoué, que sa réelle envie d’y aller a souvent été questionnée. « Ce désir croyez-le, il est puissant », rassure-t-elle, maintenant que l'empêchement de Dominique Strauss-Kahn la propulse sur le devant de la scène, à son corps défendant.

A l'aise dans le projet PS qu'elle a voulu sur mesure.
Elle veut « une France innovante, écologique et compétitive », l’« autonomie » des jeunes, un « nouveau modèle économique, social et écologique », mais aussi « l’indépendance de la justice et des media », que « chacun puisse avoir accès aux soins et au logement », que « nos anciens aient le droit à une retraite descente » et que « la sécurité soit un droit essentiel ».
Qui lui contesterait ces belles paroles que chaque candidat reprendra à son compte: seul l'habillage différera, mais c'est précisément là où les Français l'attendent encore.

Et la liste des articles du catalogue continue...
Sans oublier de « nouvelles conquêtes : l’égalité des droits », à commencer par « l’égalité salariale entre femmes et hommes » et « la culture mise en avant » ou « que notre pays retrouve sa voix dans le monde ». L’Europe a aussi sa place dans le logiciel d’Aubry: « C’est presque dans mes gênes, l’Europe est pour moi un combat de toujours ». Voilà qui ne facilitera pas le report des voix du Front de gauche représenté par le salissant Mélenchon !

« Le rassemblement » de « la gauche » au final
Martine Aubry affirme son « enthousiasme d’aller à la rencontre des Français et de la Nation » des Français. Sur ce terrain, la Ch'tite Aubry devra apporter des garanties au cours des mois à venir. Après avoir verrouillé le PS à la suite du sanglant congrès de Reims, gagné les élections territoriales, la candidate Aubry devra emporter l'adhésion générale.

Escroquerie de la Madoff en jupons

Son allocution ne nous apprend rien de plus. Tout reste à découvrir...

La championne de l‘escroquerie politique

L'épouvantail Brochen-Aubry compara un jour Nicolas Sarkozy à Bernard Madoff, celui qui ridiculisa les banquiers du monde entier.
Or, dans sa traque aux salissures, la Madoff du gouvernement Jospin avait affirmé que le chômage serait résolu avec les trente cinq heures, mais elles leur coût pour les contribuables est exorbitant, de l’ordre de 13 milliards par an selon les estimations diverses.

Crédible ou non, la candidate a déjà greffé un sourire de campagne sur son visage renfrogné.
Un rejet de la greffe n'est pas à exclure.

lundi 27 juin 2011

Quand Laurent Joffrin passait ses vacances avec Jean-Marie Le Pen

Un pavé de Marine Le Pen dans le marigot vertueux du PS

La patronne du FN évoque les liens qui ont uni le père du journaliste et Jean-Marie Le Pen.


"Vous savez que le père de M. Joffrin est un des meilleurs amis de mon père, c'est pour ça qu'il est aussi énervé", a lâché la présidente du FN, invitée à la mi-journée des Grandes Gueules sur RMC.

Laurent Joffrin, intolérant et énervé notoire
Le journaliste est tout sauf neutre et objectif.
Le 8 janvier 2008, lors de la présentation des vœux à la presse le président de la République ironisa sur la question impertinente du journaliste Joffrin sur la « monarchie élective ». Le directeur de Libération utilisera un éditorial de son journal pour régler ses comptes.

Le passé des Mouchard qui indispose Joffrin
"M. Joffrin [né le 30 juin 1952] a eu l'occasion d'ailleurs de passer des vacances, une croisière, lorsqu'il avait à peu près 25 ans, avec son père [Jean-Pierre Mouchard], et Jean-Marie Le Pen. A l'époque, la fréquentation de Jean-Marie Le Pen ne lui hérissait pas le poil, mais peut-être qu'il veut faire oublier cela, ce qui serait d'ailleurs absurde", a-t-elle poursuivi.

VOIR et ENTENDRE la révélation dont Mediapart et Slate ne nous ont rien dit...

Laurent Mouchard, dit Joffrin, avoue

Le socialiste s'emploie à dédramatiser
"Les liens de mon père avec Jean-Marie Le Pen sont connus de longue date (...) Depuis plus de quarante ans, j'ai des idées opposées à celles de mon père, qui reste néanmoins mon père. Cela arrive...", a riposté Laurent Joffrin sur le site du Nouvel Observateur.

Il s'explique longuement sur un sujet pourtant 'connu de longue date'...
"
J'ai rencontré deux ou trois fois Jean-Marie Le Pen dans les années 70, dont une fois en vacances, quand il était un personnage plutôt marginal. J'étais jeune journaliste, tout m'intéressait. C'est un métier où l'on rencontre toutes sortes de gens", a-t-il encore tenté de banaliser.
Alors que Laurent Mouchard-Joffin y était déjà journaliste, mais sans préciser le lien de filiation directe entre Mouchard et Joffrin (par respect du lecteur et de l'abonné ?) Libération dont il sera le patron (2006-2011), avait publié cet article en 1999 :

"Jean-Pierre Mouchard, 70 ans, se défend d'être ou d'avoir été l'homme de confiance de Jean-Marie Le Pen. Et plus encore depuis qu'une information judiciaire plane au-dessus de ses affaires. Il a pourtant suivi de très près la carrière du président du FN. Dans les années 70, lorsque Le Pen est encore éditeur de disques guerriers, Mouchard fait dans l'édition de livres par correspondance. Ils font de la voile ensemble et finissent par s'associer, Le Pen mettant de l'argent chez Mouchard. En 1981, Mouchard ouvre un compte en Suisse, en y offrant une procuration à Le Pen. Selon les deux amis, ce compte, qui a fonctionné au moins jusqu'en 1986, n'avait rien d'une caisse noire. [Joffrin est entré à la rédaction de Libération en 1981]. Il s'agissait encore d'édition. D'un prêt de Mouchard à la maison de disques de Le Pen.

[Mouchard père s'était délocalisé en Suisse: pour des raisons fiscales ?...]
Entre-temps, Mouchard crée en Suisse une kyrielle de sociétés d'édition (Crémille, Famot et Ferni), aujourd'hui sans activité réelle, bien qu'elles continuent d'avoir des bureaux à Genève. En 1991, Mouchard devient trésorier de deux associations de collecte de fonds du FN (Cotelec et Cotelec-JM Le Pen).
C'est en 1992 qu'il fait son entrée dans le monde du gazole au sein d'Ecotec. Un beau-frère chez Elf-Aquitaine l'aidera à vendre le brevet du gazole allégé au groupe pétrolier. Des fonds importants circulent entre les sociétés d'édition, Ecotec et de mystérieuses sociétés panaméennes. Discrétion des affaires obligent, Mouchard espérait éviter l'ouverture d'une information judiciaire sur Ecotec. «Un bon accord vaut toujours mieux qu'un bon procès», déclarait-il au Journal de Genève.
"

Joffrin sur France 2 clama qu'il n'était pas, lui, un fils de...
La semaine dernière, sur le plateau de l’émission politique de France 2 "Des paroles et des actes", Laurent Joffrin, le directeur vertueux du très socialiste "Nouvel Obs" avait lancé à Marine Le Pen : "Vous habitez dans un château Mme Le Pen, moi je n’habite pas dans un château, je ne suis pas d’une caste ! Vous, vous êtes d’une dynastie madame Le Pen ... et moi je n’ai pas été nommé par mon père !"
Encore un riche qui n'aime pas les riches !...

L'ancien rédacteur en chef de Libération a même fréquenté des socialistes

"
J'ai ainsi parlé, dans ma carrière, avec des terroristes, des braqueurs, des apparatchiks staliniens en Pologne ou en Chine, un trafiquant de drogue au Mexique. J'ai aussi parlé avec Jean-Marie Le Pen", a-t-il ironisé.

"La vraie discussion, on en conviendra, porte sur le projet du Front national, dont je maintiens, sans m'énerver, qu'il n'est pas républicain. Je suis prêt à en reparler avec Madame Le Pen quand elle le souhaitera",
a conclu le patron de la rédaction du Nouvel Observateur, encore irrité. Il avait déjà agressé Marine Le Pen jeudi sur France 2 au cours d'une virulente prestation qui n'a vraiment pas laissé l'impression qu'il n'est pas violemment partisan.

Jeudi soir, invitée du plateau des "Paroles et des actes" (France 2), la présidente du FN avait subi le feu nourri de ses interlocuteurs, tous à charge, Caroline Fourest et Laurent Joffrin.

Depuis,
des sites internet qui ne sont pas exactement proches du PS, ont diffusé des textes ou des vidéos soulignant les liens entre Jean-Marie Le Pen et le père de Laurent Joffrin.

dimanche 26 juin 2011

Bio écologique: la bactérie a-t-elle frappé au hasard en France ?


Le bio est-il plus dangereux que les pesticides ?

L'écologie a fait dix victimes


Dix Français ont été diagnostiqués atteints par la bactérie Escherichia coli.
Un cas s'est aggravé samedi.

La consommation de graines germées pourrait bien être à l’origine des graves diarrhées sanglantes dont sont victimes plusieurs habitants de la région bordelaise depuis jeudi. L'Agence régionale de santé d’Aquitaine privilégie cette piste depuis vendredi, après avoir déterminé que les cas signalés sont des personnes qui ont toutes consommé cet aliment.
Le secrétaire d'Etat à la Consommation, Frédéric Lefebvre, a même mis en cause très directement des graines du fournisseur britannique Thompson & Morgan.

La même souche que les graines allemandes
Delà à soupçonner le bi-national Dany-le-Rouge, il n'y a qune ligne Maginot infranchissable et que PaSiDupes se garde bien de contourner.

Sept des dix personnes concernées ont participé le 8 juin à une kermesse à Bègles, en Gironde, dans un centre de loisirs où six d'entre elles auraient consommé des graines germées. Il s'agit de la même souche que celle détectée en Allemagne.
"Elles ont fréquenté le Centre de loisirs de la petite enfance (CLPE) de Bègles le 8 juin, dans le cadre d’une kermesse de fin d’année", précise la préfecture de Gironde. Au moins six d’entre elles auraient consommé des graines germées, saupoudrées sur des soupes, selon la même source.
"Ce que nous savons, c'est que la mairie de Bègles a acheté six sachets de graines alimentaires (...) qui ont été servies à la kermesse du 8 juin. Ces graines seraient porteuses de la souche E104, exactement la même que celle qui a provoqué le drame allemand", a affirmé Noël Mamère, député-maire de Bègles, samedi sur Europe 1.
Le Centre de Loisirs de la Petite Enfance (CLPE) « La Buissonnière » est un lieu de vie collective ouvert aux enfants scolarisés de 3 à 6 ans, les mercredis et jours de vacances scolaires.
Les graines ont manifestement été servies par les cuisines municipales à d'autres groupes sociaux, telles que les personnes âgées.

La bactérie E.coli déjà identifiée chez un patient
Sur les dix personnes souffrant de diarrhées à Bordeaux, cinq étaient toujours hospitalisées samedi dans différents établissements de Bordeaux, dont trois dans un état plus sérieux car il atteint notamment les reins. Deux personnes sont en réanimation, "une dont l'état de santé s'améliore" et "une dont le cas aurait tendance à s'aggraver sans pouvoir dire que le pronostic vital est engagé". "Cette personne, une dame de 78 ans, était déjà dans un état inquiétant" dès sa prise en charge, a souligné la directrice générale de l'Agence régionale de santé d'Aquitaine, Nicole Klein.

Les quatre autres personnes hospitalisées sont dans un état stationnaire ou en voie d'amélioration
Trois femmes, âgées de 41 à 65 ans, sont encore hospitalisées pour une dégradation de la fonction rénale, dont l'une était toujours en réanimation, ont été placées sous dialyse. Deux autres patients, initialement hospitalisés, ont pu rentrer chez eux.

Retrait de la vente pour certaines "mauvaises graines
Frédéric Lefebvre a demandé vendredi soir le retrait de la vente des graines de fenugrec, de moutarde et de roquette du fournisseur britannique Thompson & Morgan.
L'entreprise a défendu ses produits samedi : "Pendant des années, nous avons vendu des centaines de milliers de paquets de graines germées au Royaume-Uni et en Europe et notamment plus de 100.000 en France (...) et aucun problème n'a jamais été signalé", a souligné le groupe, dénonçant le "lien infondé établi entre ces intoxications et la consommation de graines germées".
Thompson & Morgan a fourni aux autorités britanniques des échantillons des trois graines incriminées, du fenugrec, de la moutarde et de la roquette achetées dans un magasin Jardiland qui se fournit en Grande-Bretagne, pour que des tests soient réalisés. Les résultats seront connus "d'ici quelques jours".

Pourquoi la bactérie frappe-t-elle Bègles ?

Le premier magistrat est un Verts et c'est déjà la promesse du chaos.

Et quand on sait que ce maire est l'amer Mamère, on a tout à craindre !



En septembre 2009, Nono Mamère avait été accusé de complicité dans l'envahissement de l'Assemblée Nationale par des militants écolos de Greenpeace.
Lien PaSiDupes



Mais le président de la "république bananière" béglaise assume...

Le député-maire de Bègles a des informations confidentielles que personne ne confirme, hormis un témoin anonyme et une employée communale floutée. L'élu a pourtant assuré ce samedi que les graines germées à l’origine des infections sur sa commune étaient contaminées avant d’arriver dans sa commune, rejetant ainsi la responsabilité de la ville dans cette intoxication à l’E.coli.

C'est cette mauvaise graine qui prétendit aussi devant les caméras qu'il se rend à l'Assemblée en vélo, alors qu'il vient de se faire piéger à sa descente d'un taxi... C'est balot !
Lien PaSiDupes vers "le petit vélo de Nono" - avec video

C'est encore Maître Mamère, avocat de son état ( lien PaSiDupes), qui, par respect républicain, adressa un bras d'honneur aux députés de la majorité dans l'hémicycle.
Lien PaSiDupes


Outre la souche Mamère de l'E. Coli, le bio et les Verts sont-ils dangereux ?

Sanctions scolaires: ça va changer à la rentrée


Harmonisation des sanctions scolaires


L'amère Royal s’était déclarée
« favorable à l’encadrement militaire des [jeunes] délinquants »,
une mesure inscrite dans son programme présidentiel de 2007
et à nouveau proposé à l'expérimentation à La Rochelle.
(
lien LDH)

Un nouveau code des punitions pratiquées dans le secondaire est publié aujourd’hui au « Journal officiel ».

Depuis le temps qu’on en parle, les travaux d’intérêt général vont vraiment faire leur entrée au collège et au lycée à partir de la rentrée prochaine. En-deça des mesures à l'étude qui envisageaient il y a deux ans le tout-sécuritaire, portiques et caméras partout comme solution radicale aux violences scolaires d'un nouveau type, ils figurent parmi les nouveautés dans le décret qui paraît au « Journal officiel » aujourd’hui.
Un texte qui remet à plat tout l’arsenal des sanctions disciplinaires dans le secondaire applicable sur l'ensemble du territoire.

Harmonisation

Un grand ménage qui n’avait pas été fait depuis 1985.
Prédécesseur de Luc Chatel à l’Education nationale, Xavier Darcos en avait déjà esquissé la nécessité, évoquant même la rédaction d’un « code de la paix scolaire », qui devait harmoniser des punitions et sanctions à géométrie variable, selon les établissements et les régions. « Un même fait de violence n’entraîne évidemment pas la même réaction au fin fond du Limousin qu’en Seine-Saint-Denis », justifie-t-on au ministère. Tout dépend évidemment du climat de l’établissement et partant, du seuil de tolérance. En clair, là où un gros mot de travers emportera illico la convocation d’un conseil de discipline, voire l’exclusion du collège en Corrèze, il en faudra nettement plus dans un environnement régulièrement baigné d’irrespect et de petites violences quotidiennes…
Le rapport remis par le juriste Alain Bauer au ministre, lors des états généraux de la violence scolaire à l’école l’an dernier souligne que la pagaille est précisément contre-productive : quand on ne sait plus le sens d’une punition, qu’elle n’est accessoirement jamais expliquée, elle contribue au contraire à faire le lit de la violence.
La refonte des sanctions publiée aujourd’hui, qui prendra effet dès la rentrée prochaine, s’est largement inspirée de ses préconisations.

L'arsenal ancien est inadapté aux violences actuelles

Le 16 juin 2006, sur le parvis de la gare de ...La Rochelle, Ségol'haine Royal s'était faite proprement entartée par un jeune, Jonathan Joly.
La Présidente de la région n'ose plus se rendre à La Rochelle...
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Les cent lignes à copier, qui se situent souvent au niveau de la sottise du potache, continueront d’avoir cours, tout comme les mots du professeur dans le carnet de liaison qui provoquent des réactions ulcérées, voire grossières des parents en flagrant délit d'incompétence. Parce que les enfants-rois continuent de régner sur l’école primaire, où en matière de discipline les règlements intérieurs font la loi et les enseignants y sont souverains, alors le ministre Luc Chatel explique, impuissant: « et parce que le problème n’y est pas le même ». En effet, le nerf de la guerre est entre les mains du maire: son moyen de pression n'est donc pas le nerf de boeuf.

La refonte des sanctions ne vise que les procédures disciplinaires, qui sont inscrites au Code de l’éducation et ne peuvent pour cette raison qu’être modifiées par décret. Au seul choix, aujourd’hui limité, entre heures de colle, avertissement en conseil de classe et exclusion, s’ajoutent désormais une série d’outils « hiérarchisés, pour rendre les sanctions de demain à la fois plus solennelles et plus justes ».

Les punitions au collège sont un maquis dénoncé par le criminologue Alain Bauer en mars 2010 au ministre de l’Education nationale, avant la tenue d’états généraux de la violence à l’école.
Les chiffres d’abord ne sont pas très rassurants, d’autant que les données s’arrêtent en 2003 et que la situation ne s’est pas améliorée depuis.
Sur plus de 11300 collégiens interrogés entre 1999 et 2003 par l’Observatoire international de la violence à l’école, un tiers avouait ne pas connaître le règlement intérieur de l’établissement (pourtant à signer en début d’année), 66% déclaraient avoir été punis (le plus souvent des garçons) pour bavardage intempestif, devoirs pas faits, ou carrément insultes et injures envers un petit camarade… C’est en classe que l’on punit le plus. En tête de gondole, l’incontournable heure de colle (39% des punitions), distribuée principalement par les profs (56%) ou le CPE (11,5%), suivie de près par les lignes à copier (29%), pourtant interdites depuis longtemps par les circulaires officielles, puis la note baissée ou le zéro et le « devoir collectif » — autrement dit la bonne vieille interro surprise décrétée par colère. Et 30% des collégiens trouvent la punition injuste. Alain Bauer relève surtout, pour sa part, que « l’application des punitions et sanctions est souvent maladroite ». Si elle est motivée, la sanction est plus que rarement précédée d’un temps « contradictoire où l’on écoute la défense du puni » et rarement expliquée. Elle perd du coup sa valeur éducative « soit une chance de servir à quelque chose », et renforce le sentiment d’injustice. Se faire virer de cours? Une pratique massive, selon le rapport, au point qu’elle est devenue banale. « On trouve parfois l’équivalent d’une classe d’exclus par heure au collège », observe Alain Bauer. Une sanction distribuée en vrac, pour des irrespects aussi divers que le port d’une casquette, un oubli de matériel ou des transgressions beaucoup plus graves. Problème, elle participe au climat de violence dans l’établissement : l’élève qui traîne dans le couloir a vite fait de se venger en dégradant les locaux, ou de glisser vers un « absentéisme perlé ».

L’exclusion définitive: sanction ultime
Prononcée par le conseil de discipline, elle doit redevenir ce qu’elle… devrait être, la sanction ultime et exceptionnelle: quand l’équipe enseignante n’en peut plus et qu’il faut protéger les autres élèves. Elle tend à être prononcée trop souvent aujourd’hui : 15000 élèves (de collège, essentiellement, et en lycée professionnel) se voient exclure de leur bahut chaque année! « Si j’accédais à la demande de tous mes profs, je ferais un conseil de discipline tous les jours », soupire le principal d’un collège du nord de la capitale. Or l’exclusion définitive « ne fait que déplacer le problème », constate le ministère. L’Education nationale ayant le devoir de scolariser tout le monde jusqu’à 16 ans, le turbulent atterrit au collège voisin. Finalement, « on ne fait que se refiler le bébé » turbulent.

L’exclusion temporaire : limitée à huit jours
On pourra continuer de renvoyer huit jours un élève insupportable. Mais plus longtemps, entre une semaine et un mois, est une sanction jugée inefficace, voire contre-productive. Le collégien se retrouve en effet la plupart du temps lâché dans la nature. Ce qui ne l’empêche pas de rôder autour de son établissement : « C’est fou comme ils aiment subitement leur collège dans ces cas-là! » ironise une principale. Or nombre de violences constatées devant certains collèges ont pour origine l’aigreur d’un exclu, qui traîne dehors et fomente sa vengeance.

L’exclusion de classe ne dispense pas de devoirs.
Aucun prof excédé n’a attendu un décret pour prier un élève lassant de quitter son cours et de n’y revenir qu’à la séance suivante, quand il sera calmé. Le Code de l’éducation modifié prévoit désormais la possibilité d’exclure un perturbateur de sa classe pendant quelques jours : huit au maximum. Il doit en revanche rester dans l’établissement, et y travailler. A charge pour les collèges d’imaginer sous quelle surveillance, et pour le prof principal du puni, de veiller à ce qu’il fasse ses devoirs.

Le TIG, nouvel outil
C'était dégradant, humiliant !...
Aujourd'hui, quelques très rares établissements, guère plus de deux ou trois dans la capitale, ont déjà imaginé de mettre une telle pratique en place. A partir de la rentrée, tous les établissements secondaires sont invités à en imaginer et à y recourir. Le conseil de discipline pourra prononcer un TIG comme « peine principale », ou en alternative à une autre sanction. Pendant vingt heures maximum, mais en dehors du temps scolaire, et avec accord des parents, l’élève sera invité à réparer et/ou réfléchir. Dans son collège ou à l’extérieur, au sein d’une association par exemple. Le ministère commence à signer des conventions, qui pourront être déclinées localement par chaque collège avec des organismes, comme la Licra. Un élève sanctionné pour propos racistes pourrait ainsi se voir envoyer dans une délégation locale, se faire une idée concrète de ce que le racisme implique.

La commission éducative
Chaque établissement va devoir se doter de cette instance supplémentaire. Présidée par le chef d’établissement, qui la constitue librement avec accord du conseil d’administration, mais autant que possible ouverte aux assistantes sociales, médecin scolaire, infirmière. L’idée : outre mettre les professeurs concernés en minorité, avoir un autre lieu que le conseil de discipline, ou le conseil de classe, pour évoquer le cas des élèves et de situations (harcèlement, notamment) qui posent problème, et tenter d’y remédier par un travail d'équipe.



Septembre 2010: Fidèle de Désirdavenir Royal, Maxime Bono soutenait l'idée de voir les militaires encadrer des délinquants, et elle proposait de tester cette initiative au 519e régiment à ...La Rochelle, dont il est le maire.